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Catherine Varlin Winter

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Catherine Varlin Winter, née Judith Haït-Hin le 15 février 1925 à Paris dans une famille juive, est une résistante, journaliste, poète, sénatrice et productrice de films. Elle décède le 22 décembre 2004 à l’âge de 79 ans, à Paris. Mariée à Claude Winter, elle a eu 3 enfants.

Vie de famille

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Elle est née dans une famille juive émigrée. Catherine Varlin est mariée avec Claude Winter, chef d’entreprise et économiste, avec lequel elle a eu trois enfants.

Vie lors de la résistance

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En 1940, Catherine Varlin était une lycéenne âgée de 15 ans, s’engage dans la résistance française FTP MOI (Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée) lorsque les troupes d’Hitler occupent sa ville natale. En 1944, à l’âge de 19 ans, elle prend le commandement de la 35e brigade des FTP-MOI à Toulouse, puis du maquis MOI de la Meuse lors de la libération. Elle a été l'un des membres les plus actifs des FTP-MOI. Elle verra un bon nombre de ses camarades tomber entre les mains de la Gestapo et se retrouvera à la direction de groupes,  la 35e brigade des FTP-MOI à Toulouse, puis du maquis MOI de la Meuse lors de la libération. Catherine fit sa place dans un milieu d'hommes rudes et fiers, dans une 35e brigade toulousaine qui multiplia sabotages et attentats contre les Allemands avec ces combattants antinazis venus de l’étranger, et prenant tous les risques nécessaires pour lutter contre l’occupant.

Vie professionnelle

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Catherine Varlin a été douze ans journaliste à la rubrique de politique étrangère de l’Humanité. En tant que reporter, elle a été l'envoyée spéciale qui a suivi en 1948 la guerre israélo-arabe et parcourut l'Europe. Lors de ses missions sous l’Occupation, elle faisait preuve de dynamisme, d’entrain, de courage et d’humour, qu’elle a transmis à la rédaction. En 1951, elle a activement participé à plusieurs campagnes pour défendre les libertés, ainsi qu’à la campagne contre l'exécution des époux Rosenberg, elle a donc convaincu Sartre de les défendre. En 1956, après l’insurrection de Budapest et lors de la publication du rapport de Nikita Khrouchtchev sur les crimes de Staline et l'intervention de l'armée soviétique en Hongrie, elle décide finalement de se retirer de la rubrique Humanité et du Parti communiste, pour subséquemment se consacrer au cinéma. A posteriori, elle se lance avec son mari dans la production de documentaires, d’où la création du documentaire sur l’Afrique de l’indépendance, et travaille longtemps sur la production de longs métrages avec des réalisateurs, tels que Chris Marker (« Le Joli Mai » en 1963), Alain Resnais (« La guerre est finie » en 1966), et Yves Boisset (« Dupont la joie » en 1974).

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