Utilisateur:WCL21 LFCL Clotilde/Brouillon

Le lien social, les rapports sociaux en général et la convivialité qui s’en dégage sont essentiels pour l’équilibre mental des individus.[1]

L’être humain est avant tout un être social, or loin de son entourage, loin de ses parents et de ses semblables, il ne peut mener une vie normale.[2] L’isolement est depuis toujours une punition, surtout dans le cadre carcéral.[3] De plus, l’isolement, même provisoire et la paranoïa qui découle de la crainte de contagion est une double distanciation: l’une imposée par le confinement légal, l’autre par l’intériorisation défensive de la crainte d’autrui, par la peur de contagion.[4] [5] C’est le cas, par exemple, pour les personnes âgées plus à risque de contamination qui ne voient plus depuis plusieurs mois leurs familles respectives. Pour Hans Kluge[6], responsable  pour l’Europe de l’OMS[7] “La France a oublié ses personnes âgées”.[8]

Par ailleurs, d'après des données de CoviPrev : une enquête pour suivre l'évolution des comportements et de la santé mentale pendant l'épidémie de COVID-19 [9] “La prévalence des états dépressifs avait été multipliée par 2 entre fin septembre (11% en vague 15) et début novembre (23% en vague 17)” ce qui s’accompagne d’une hausse de troubles de sommeil, soit une augmentation de “60% vs. 49% dans le Baromètre Santé publique France 2017” qu’on retrouve surtout dans “les catégories socioprofessionnelles inférieures (CSP-) et les personnes présentant un risque de développer une forme grave de COVID-19”.  

De surcroît, le profil de personnes relevant d’une santé mentale délabrée est mitigé: les femmes, “les personnes ayant ou ayant eu des symptômes de COVID-19”, “les 18-34 ans et les inactifs” ou encore “les personnes déclarant des antécédents de trouble psychologique, celles déclarant une situation financière très difficile et les personnes vivant dans un logement surpeuplé”[10]

De toute évidence, il est encore trop tôt pour se prononcer sur l’ampleur réelle de cette pandémie dans la penderie qui est le dérèglement psychologique.

  1. « Les liens sociaux sont un bon remède pour le corps et l’esprit », sur chartwell.com (consulté le )
  2. « Santé mentale et Covid-19 : quelles conséquences pour les français ? - ADP Assurances », sur www.adpassurances.fr (consulté le )
  3. Le Point magazine, « Prison : punir, isoler ou réinsérer ? », sur Le Point, (consulté le )
  4. « Peur et Covid : manifestations et conséquences sur notre santé », sur France Assos Santé, (consulté le )
  5. Madame Figaro, « Plus contagieuse que le coronavirus, la peur autour de la contamination », sur Madame Figaro, (consulté le )
  6. (en) « Hans Kluge », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  7. « Organisation mondiale de la santé », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  8. « Conséquences de la pandémie de Covid-19 », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  9. « CoviPrev : une enquête pour suivre l’évolution des comportements et de la santé mentale pendant l'épidémie de COVID-19 », sur www.santepubliquefrance.fr (consulté le )
  10. « CoviPrev : une enquête pour suivre l’évolution des comportements et de la santé mentale pendant l'épidémie de COVID-19 », sur www.santepubliquefrance.fr (consulté le )