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Henri Golan, de son vrai nom Willy Dehaibe (né le 8 décembre 1926 à Montignies-sur-Sambre, Belgique - décédé le 13 octobre 2020), était un auteur, compositeur, interprète et fantaisiste belge. Il est des chansonniers carolos les plus populaires.

Biographie

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Né à Montignies-sur-Sambre, Henri Golan a suivi ses études primaires et techniques à l'Université du Travail de Charleroi. Par la suite, il a travaillé dans l'industrie sidérurgique de sa région natale. Cependant, sa passion pour la musique l'a poussé à écrire, composer et interpréter des chansons, même s'il ne possédait pas de connaissances musicales particulières. Il avait un intérêt marqué pour les textes en dialecte wallon de Charleroi, tout en signant un nombre significatif de textes en français. Il a attendu près de cinquante ans avant de réaliser ses premiers enregistrements.

Pendant sa carrière, il a obtenu de nombreux contrats pour présenter des spectacles aux côtés de vedettes de renom telles que Claude François, Rika Zaraï, Sacha Distel, Dalida, Jacques Dutronc et Annie Cordy. C'est Georgette Plana qui lui a conseillé de devenir chanteur. Il a commencé par créer et rejoindre une troupe appelée Les Comédiens de la Chanson avant de se lancer en solo. En 1979, il a connu son plus grand succès discographique avec le titre "Em’ vî mononke est cyclo" (en français : "Mon vieil oncle est cyclotouriste").

Sa popularité a perduré avec d'autres chansons marquantes telles que "Lès Flaminds èyèt lès Walons" ("Les Flamands et les Wallons"), "Walonûye si djolîye" ("Wallonie si jolie"), "Handicapé mon ami" (1981) ou "Gn’aveu l’Cazier" (1983), une chanson relatant la catastrophe minière du Bois du Cazier à Marcinelle en 1956.[1]

Outre sa carrière musicale, Henri Golan était un artiste philanthrope. En 1989, il a fondé la Fondation Frédérix, dont la mission était de lutter contre la mucoviscidose.

Henri Golan a également eu recours à l'expertise de Burt Blanca, une star belge du rock des années 1960, pour ses arrangements musicaux et harmonisations. Le 21 février 2016, après une carrière de 50 ans, il a pris sa retraite de la scène musicale à l'âge de près de 90 ans. Cependant, sa retraite a été de courte durée, car il est décédé le 13 octobre 2020 à l'âge de 93 ans.

Décès et hommages

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Après le décès d'Henri Golan, un hommage sincère a été rendu à l'artiste via sa page Facebook[2] : "C’est avec une immense et profonde tristesse que nous apprenons aujourd’hui le décès de notre ami Henri Golan (Willy Dehaibe). Notre tristesse est à la hauteur de l’homme qu’il était, de son amour, et de sa gentillesse. Henri était un exemple d’altruisme, de don de soi, d’amour, de fidélité envers son public et ses fans. Toutes nos pensées et notre amour sincère vont vers Georgette son épouse ainsi que toute sa famille. Notre chagrin ne doit pas nous faire oublier la belle vie bien remplie qu’il a eue. Il allait avoir 94 ans dans quelques semaines."

Le Royal Olympic Club de Charleroi lui a aussi rendu hommage : "C’est avec une immense tristesse que nous apprenons le décès d’Henri Golan. Il avait notamment composé quelques chansons à la gloire des Dogues, elles seront évidemment diffusées au stade ce dimanche. Repose en paix au paradis des dogues."[3]

Il est à noter que dix ans avant son décès, La Nouvelle Gazette avait eu l'occasion de rencontrer Henri Golan pour une interview exclusive. Au cours de cette interview, il partageait des anecdotes de sa carrière, notamment le moment où sa femme lui a suggéré de se lancer dans les Beaux-Arts, marquant ainsi le début de sa carrière musicale.

Sa carrière musicale s'est prolongée jusqu'à ce que ses facultés physiques ne lui permettent plus de se produire en public. À l'âge de 90 ans, il a pris la décision de mettre un terme à sa carrière au cours d'un émouvant spectacle qui s'est tenu au Palais des Beaux-Arts en février 2016.[4]