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L'Union des Démocrates Musulmans Français
modifierL’Union des Démocrates Musulmans Français[Notes et références 1] (UDMF) est un parti politique français fondé en novembre 2012[Notes et références 2] par Nagib AZERGUI et Emir Megherbi afin d’apporter une alternative dans la société française, que ce soit dans le domaine économique, social ou politique.
Historique et élections
modifierLe 12 novembre 2012, l’Union des Démocrates Musulmans Français dépose ses status en préfectures de police de Paris afin de dénoncer, selon ses membres, les différentes lois liberticides qui auraient explosé en France à l’encontre des citoyens de confession musulmane depuis 2004. Le parti serait composé de 50 cadres dirigeants présidé par Monsieur Emir Megherbi.
Lors des Municipales de 2014, l’UDMF choisi d’entrer en campagne à Bobigny, préfecture du Département de la Seine-Saint-Denis, pour rappeler l'Histoire liant la France et les musulmans par la construction, en 1935 et 1937, du tout premier hôpital franco musulman (Avicienne[1]) et du premier cimetière musulman[2].
Suite à une erreur administratif commise par la Mairie de Bobigny, la liste UDMF conduite par Kamal Moumni[Notes et références 3] est invalidé le jour de la clôture des dépôts. Ils décideront de rejoindre celle du centriste De Paoli qui arrivera en tête au deuxième tour de l’élection avec plus de 54 % des voix.
Lors des Départementales de 2015, l'UDMF annonce vouloir poser des listes dans sept cantons[3] (Avion, Bagneux, Bobigny, Les Mureaux, Nice, Marseille et Strasbourg). Cette candidature attise la foudre de l'ensemble de la classe politique française[4]. Le Parti se dit victime de pression après les déclaration du Premier secrétaire du Parti Socialiste[5] qui revoit ses ambitions à la baisse, notamment sous le départ de mécènes en ne se présentant que sur Marseille[6]. Sous pression la dernière liste Marseillaise, décide de ne pas déposer leurs bulletins de vote[7].
Lors des Régionales 2015, le Parti dépose une liste de 225 candidats dans la région Île-de-France considéré comme "historique"[8]. La liste comptabilise le score de 12 528 voix au premier tour des élections régionales avec un budget limité lui permettant d'éditer 200 000 bulletins de vote au lieu de 14 millions. Des Bureaux de votes étaient déjà en pénuries de bulletin de vote à 11h[9]. Le Parti enregistre des résultats très encourageants dans certaines communes comme à Mantes-la-jolie avec 5,9% battant la liste des Verts d'EELV.
Notes et références
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- Hôpital Avicenne
- Cimetière musulman de Bobigny
- « Départementales : un parti des musulmans se présente aux élections » (consulté le )
- lefigaro.fr, « La création du parti musulman agite la classe politique » (consulté le )
- « Cambadélis (PS): un parti musulman, "erreur stratégique majeure" » (consulté le )
- « Départementales : faute de moyens financiers suffisants, le parti des musulmans ne se présentera qu'à Marseille - Le Lab Europe 1 » (consulté le )
- Gilles Rof (Marseille- correspondance), « Départementales à Marseille : les candidats de l’Union des démocrates musulmans se retirent », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- Sylvain Tronchet, « INFO France Bleu 107.1 | L'Union des démocrates musulmans français candidate pour la première fois aux régionales », (consulté le )
- « Yvelines : les bulletins des démocrates musulmans pas disponibles partout » (consulté le )