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Nullipare involontaire

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Un individu peut aussi être nullipare sans l’avoir souhaité, notamment si ce dernier est infertile. Une personne est infertile lorsqu'elle est dans l'incapacité d'obtenir une grossesse après au moins 12 mois de relations sexuelles non protégées avec pénétration à fréquence régulière.[1] Cette maladie touche en moyenne un adulte sur six, selon le rapport sur l’infertilité publié par l’OMS en 2023.

Accessibilité des technologies de procréation assistées

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Les technologies de procréation assistée manquent de financement pour être accessibles à tous au niveau mondial, la réussite des traitements n’est pas assurée en plus d’être exigeante physiquement et psychologiquement pour les patients.[2] Par conséquent, les personnes infertiles qui souhaitent devenir parents n’ont parfois pas les moyens financiers ou la condition physique pour accéder à ces technologies.

Les couples homosexuels qui souhaitent fonder une famille par procréation médicalement assistée se retrouvent dans une situation ou un des deux partenaires est nécessairement nullipare.[3] Par exemple, lors d’une gestation par autrui, le sperme d’un des deux partenaires est utilisé pour la fécondation, ce qui ne permet pas de lien biologique avec l’enfant pour un des deux hommes. De plus, les méthodes de procréation assistées complexifient la reconnaissance du statut de père de l’enfant pour les deux partenaires.

Cette situation touche les pays indépendamment de leur niveau de développement, ce qui indique un besoin à l’échelle mondiale.[1] Actuellement, les dépenses des patients en vue d’avoir accès aux technologies de procréation sont supérieures à leur revenu annuel, ce qui indique l’inaccessibilité de ces traitements et le manque de contribution gouvernementale.[2] Les petits ménages ou les personnes seules se voient alors contraints d’utiliser des moyens alternatifs à la procréation, tels que l’adoption.[4]

Accessibilité des moyens alternatifs à la procréation

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Les personnes infertiles peuvent se tourner vers l’adoption afin de fonder une famille. Cependant, ce moyen n’est pas accessible à tous. Les individus célibataires, surtout les hommes, ainsi que les couples homosexuels ont peu accès à l’adoption.[5] Par exemple, en France, de 2007 à 2010, aucun homme célibataire n’a été en mesure d’adopter à l’international, puisqu’aucun dossier n’a été accepté.[6] Les personnes célibataires ont du mal à atteindre les exigences pour éligibles à l’adoption. Les préjugés à l’égard des compétences parentales des hommes célibataires nuisent à l’admission de leur demande d’adoption.[7]

Généralement, l’adoption représente pour les personnes célibataires la dernière option pour fonder une famille.[5] Majoritairement, les célibataires choisissent cette alternative soit, à cause de l’échec du couple, de problèmes l’infertilité dont les technologies de procréation sont inaccessibles ou à l’incapacité de trouver un partenaire perçu comme étant digne de confiance.[8] Une personne peut ainsi être nullipare à cause d’une incapacité à se reproduire, dû à l’absence d’un partenaire ou à des problèmes de fertilités qui ne peuvent être traités.

  1. a et b Organisation mondiale de la santé, « Selon l'OMS, dans le monde, une personne sur six est touchée par l’infertilité », sur www.who.int, (consulté le )
  2. a et b « Coûts financiers des technologies de procréation assistée pour les patients dans les pays à revenu faible et intermédiaire : une revue systématique »  , sur academic.oup.com, (consulté le )
  3. Francoeur, Marie-Claude, auteur., Structures familiales et vécu parental dans les familles homoparentales : état des recherches : rapport de recherche, (ISBN 978-2-550-73858-9 et 2-550-73858-6, OCLC 966098833, lire en ligne)
  4. Fanny Cohen H., Adoption : la filiation du cœur, Le Cavalier bleu, , 159 p. (lire en ligne)
  5. a et b Stéphanie Toutain et Catherine Dartiguenave, « Les enfants en provenance d’Europe adoptés par l’intermédiaire de l’Agence française de l’adoption entre 2007 et 2010 », Cahiers québécois de démographie, vol. 44, no 1,‎ , p. 151–170 (ISSN 1705-1495, DOI 10.7202/1032152ar, lire en ligne, consulté le )
  6. Aurélie Aromatario, Louise de Morati et Kenzo Nera, « L’adoption en Communauté française: », Courrier hebdomadaire du CRISP, vol. n° 2482, no 37,‎ , p. 5–52 (ISSN 0008-9664, DOI 10.3917/cris.2482.0005, lire en ligne, consulté le )
  7. Fernando Lores Masip et Ariadna Ayala Rubio, « Mériter la paternité : sur les discours et les stratégies des pères célibataires par choix en Espagne », Recherches familiales, vol. 14, no 1,‎ , p. 149 (ISSN 1763-718X et 2118-3252, DOI 10.3917/rf.014.0149, lire en ligne, consulté le )
  8. Fanny Cohen H., « Adoption : la filiation du cœur », sur auth.collecto.ca, (consulté le )