Utilisateur:ToulousDuSud/Brouillon
Ecomatériau
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Au-delà des critères et principes liés au développement durable, un écomatériau doit être totalement ou partiellement issu de la biomasse végétale (céréales, oléagineux, cultures dédiées telles que les plantes à fibres, coproduits agricoles ou agroalimentaire) ou animale (laines de mouton par exemple)[1]. Ainsi, les plastiques biosourcés (issus de mélasse de canne à sucre), les matériaux isolants biosourcés, les bétons biosourcés (à base de chanvre, de lin, de miscanthus, ou de bois), ou encore les fibres végétales sont des écomatériaux[2].
En France
modifierDepuis 2013 et suite à la circulaire du 31 décembre 2012 relative à la territorialisation de la démarche filière verte dans le champ de la qualité de la construction, les services de l’État dans les territoires et en particulier les Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) favorisent le développement des filières en proposant des plans d’action régionaux et en accompagnant des projets économiques locaux[3].
Concernant le secteur de la construction, en 2015, la part de marché des matériaux biosourcés s’élevait à 7,5%, arrivant en dernière place après les produits de laines minérales (38,5%), les fibres de verre (32%), et les polystyrènes expansés (22%)[4].
- « Arrêté du 12 décembre 2012 relatif au contenu et au conditions d’attribution du label biosourcé », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le )
- ADEME, Identification des gisements et valorisation des matériaux biosourcés en fin de vie en France, , 169 p. (lire en ligne), page 11
- « Circulaire du 31 décembre 2012 relative à la territorialisation de la démarche filière verte dans le champ de la qualité de la construction », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le )
- Nomadeis, Étude sur le secteur et les filières de production des matériaux et produits biosourcés utilisés dans la construction (à l'exception du bois), , 97 p. (lire en ligne), page 87