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Minggu Pagi (en indonésien : « Dimanche Matin ») est une publication hebdomadaire indonésienne d'intérêt général publiée par la Kedaulatan Rakyat (en) Group, située à Yogyakarta et apparaissant initialement, en 1948, sous forme de magazine, elle est passée à un format tabloïd dans les années 1980.

Minggu Pagi
"Mingguan Enteng Berisi"
Format Tabloïd
Fondation Décembre 1948
Langue indonésien
Siège Social Jl. P. Mangkubumi No. 40-46
Ville Yogyakarta
Pays Indonésie
Site Web www.minggupagi.com

Histoire

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Minggu Pagi fut fondé sous la forme d'un magazine dans Yogyakarta, ville du centre javanais le 7 décembre 1948, par M. Wonohito et H. Samawi ; le premier était le rédacteur en chef du journal Kedaulatan Rakyat. Par la suite, le magazine ne fut publié à nouveau qu'en 1950. Les numéros publiés à travers les débuts de 1951 furent regroupés en tant que Volume 2. En avril 1953 Minggu Pagi passa du Volume 4 au Volume 6, alignant le nombre de volumes sur le nombre d'années écoulées depuis la fondation du magazine.

 
Couverture du magazine Minggu Pagi (7 février 1954), avec photo de l'actrice Lies Noor.

Au début des années 1960, pendant une période d'hyperinflation, Minggu Pagi cessa la publication en tant que magazine autonome. Il fut réduit à huit pages et inclu en tant que supplément du journal Kedaulatan Rakyat ; en conséquence les abonnés du magazine durent payer un supplément pour le journal. La situation économique s'étant améliorée dans les années 1970, Minggu Pagi fut publié sous forme autonome. Il finit par adopter un format tabloïd dans les années 1980.

En 1992, la United States Information Service a décrit Minggu Pagi, qui se composait de douze pages à l'époque, comme l'une des plus anciennes publications de presse existant en Indonésie. À cette période, c'était l'un des divers médias publiés par la Kedaulatan Rakyat Group, avec le journal Kedaulatan Rakyat, le magazine pour enfants Gatotkaca, et le magazine Mekar Sari écrit en javanais.

Contenu

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Dans ses premières années, Minggu Pagi couvrait des articles variés sur les sciences, les films, la culture traditionnelle, le tourisme et les sports. Il faisait aussi une place à des travaux littéraires ; essentiellement des nouvelles. Parmi les écrivains de nouvelles et les autres auteurs, le magazine était vu comme fournisseur d'un espace alternatif pour la publication, un espace accessible à ceux qui n'avaient pas encore été reconnus par les « dirigeants » javanais du canon littéraire indonésien. Compte tenu de cette opportunité, ainsi que des honoraires versés aux auteurs, Minggu Pagi devint bientôt un moyen populaire grâce auquel les écrivains locaux pouvaient publier leurs travaux.

Dans les années 1950, l'auteur indonésien Nasjah Djamin décrivit Minggu Pagi comme « un cloaque », que l'universitaire Will Derks caractérise comme « décrivant à la fois le statut médiocre et l'insignifiance [du magazine] aux yeux des intellectuels et des critiques de l'époque ». Toutefois, en 1988 plus de quatre cents écrivains avaient confié des œuvres littéraires au magazine et à son successeur. Ces auteurs incluaient Motinggo Busye, Satyagraha Hoerip, Rendra, Bakri Siregar, ainsi que Djamin qui publia son roman Hilanglah Si, Anak Hilang dans Minggu Pagi entre 1960 et 1961, à la demande des éditeurs. Dans les années 1990, Minggu Pagi comprenait une rubrique sur la sexualité, « Liku-Lika Seksualitas », dirigée par le « Dr. Rosi ». Le journal présentait aussi régulièrement des informations sur des guérisons miraculeuses, des sites sacrés et des pratiques d'invulnérabilité.


Notes explicatives

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a. Ce roman fut publié dans le Volume 13, numéro 39–42 (Kratz 1988, p. 158).


Références

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