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Lutte contre la malbouffe

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Tout d’abord, pour s’assurer qu’un changement dans les habitudes alimentaires soit mis de l’avant dès le jeune âge des enfants, le ministère de la Santé à sous-prescrit des forums régionaux et des forums de générations qui ont travaillés à offrir des recommandations au gouvernement pour promouvoir la santé chez les jeunes.[1] On voit aussi que l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé 2016-2025 la décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition.[2] Cela représente une occasion exceptionnelle de lutter contre la malnutrition sous toutes ses formes. Le gouvernement a comme but de créer des systèmes alimentaires durables et résilients favorisant une alimentation saine et de faire en sorte que les politiques commerciales et d’investissement améliorent la nutrition. Les parents qui demandent aux enfants la participation aux activités culinaires et la préparation des repas favoriseraient la consommation de fruits et légumes chez les adolescents.[3] Ainsi, plus il y a d’aliments jugés santé au sein du foyer familial, plus les adolescents font preuve de saines habitudes de consommation. Aussi, les établissements scolaires jouent un rôle dans l’alimentation des jeunes[4], car plusieurs jeunes se procurent des aliments à la cafétéria, et si la majeure partie des aliments sont bénéfiques pour la santé, cela pourrait avoir une influence positive sur les habitudes alimentaires des jeunes. Plus encore, il est recommandé aux jeunes d'apporter leur lunch à l'école, plutôt que d'acheter un repas à la cafétéria et faire des échanges de nourritures et du partage de goûts, ce qui permettrait de renforcer les bonnes habitudes alimentaires entre les pairs. En outre, il y a eu des ententes et des mises en place de différents partenariats ou des organismes non gouvernementaux qui ont vu le jour, comme le programme gouvernemental Kino-Québec[5], la Route verte, le programme éducatif en service de garde[6], l’approche École en santé et les services intégrés en périnatalité pour la petite enfance[7], qui eux, agissent dans l’objectif de promouvoir de saines habitudes alimentaires, mais aussi au niveau du bien-être des individus. Plus récemment, d’autres mesures sont venues enrichir la portée des premières initiatives mentionnées ci-haut, comme l’encouragement au sport et aux activités physiques. Par exemple, on voit la journée nationale du sport et de l’activité physique et le programme gouvernemental de promotion de saines habitudes de vie «Vas-y, fais-le pour toi!»[8]. Pour s’assurer qu’un changement dans les habitudes alimentaires soit mis de l’avant dès le jeune âge des enfants, le ministère de la Santé à sous-prescrit des forums régionaux et des forums de générations qui ont travaillés à offrir des recommandations au gouvernement pour promouvoir la santé chez les jeunes. Ce rapport s’intitule: "L’amélioration des saines habitudes de vie chez les jeunes" qui donnera accès à une saine alimentation à des prix abordables aux jeunes qui sont soit dans des centres de la petite enfance, dans des garderies privées ou dans les écoles en plus de favoriser un environnement qui met de l’avant l’activité physique[9]. Toutes ces actions représentent des contributions importantes du gouvernement de sorte à améliorer le développement de saines habitudes de vie de la population québécoise. On peut même observer que les médias ont changé vers le meilleur et qu’ils promeuvent de sains aliments plutôt que de la malbouffe. La diffusion d’information et de mobilisation des diffuseurs publicitaires, trouvent leur compte puisque, en raison des préoccupations qui ne cesse de grandir au sujet du poids, différents produits offerts ou des services et moyens amaigrissants qui sont fortement publicisés[10], les médias misent sur la promotion de nouveaux produits tout frais sortis des industries. Par conséquent, on observe de plus en plus une proximité entre la population et les médias en raison de nouveaux produits alimentaires qui sont valorisés et qui influencent fortement les individus à s’y soumettre.[11] Il est possible aussi d'observer que la politique-cadre pour une saine alimentation et un mode de vie actif, qui a eu lieu en 2007 et qui a incité les écoles à adopter un menu plus sain dans leur cafétéria, a pu contribuer à la baisse du taux d’obésité infantile[12]. On pourrait aussi voir une résolution au problème dans le fait de taxer les produits considérés comme étant malsains, car cela encouragerait les gens à investir dans les aliments jugés sains pour la santé. Bref, le changement social effectué au cours des années a donc contribué à la résolution du problème pendant un certain temps, mais le manque d’actions concrètes dans les dernières années n’a pas été suffisant pour arrêter le problème social en question.





  1. QUÉBEC. COMMISSION D'ÉTUDE SUR LES SERVICES DE SANTÉ ET LES SERVICES SOCIAUX. Rapport et recommandations. Québec, 2000, 408p, https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2000/00-109.pdf, page consultée le 18 mai 2021.
  2. ANONYME. "Décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition (2016-2025) – Examen à mi-parcours", dans Action pour la nutrition, juin 2019, https://www.un.org/nutrition/sites/www.un.org.nutrition/files/general/pdf/concept_note_mid-term_review_nutrition_decade_fr.pdf, page consultée le 18 mai 2021.
  3. CANADA. Government of Canada. Amélioration des compétences culinaires, Synthèse des données probantes et des leçons pouvant orienter l’élaboration de programmes et de politiques, 2010, 40p, https://www.canada.ca/content/dam/hc-sc/migration/hc-sc/fn-an/alt_formats/pdf/nutrition/child-enfant/cfps-acc-synthes-fra.pdf, page consultée le 18 mai 2021.
  4. MOREL, Anne-Marie. " Bien manger : un rôle pour l’école ?", dans Savoir, mars 2017, https://www.magazine-savoir.ca/2017/03/28/bien-manger-role-lecole/, page consultée le 18 mai 2021.
  5. Diane Le May, « Les cibles d'action 2005-2008 du programme Kino-Québec », sur Kino Québec, (consulté le )
  6. « Programme éducatif », sur Famille QUÉBEC, (consulté le )
  7. « Les services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance à l’intention des familles vivant en contexte de vulnérabilité », sur Ensemble on fait avancer le Québec, (consulté le )
  8. François Trudeau, « Le programme « Vas-y, fais-le pour toi! » : les impacts chez de jeunes Québécois de la Mauricie et leurs parents », sur Fonds de recherche. Société et culture. Québec, (consulté le )
  9. Équipe de travail, « L'amélioration des saines habitudes de vie chez les jeunes », sur Gouvernement du Québec, (consulté le )
  10. Mireille Venne, « Bénéfices, risques et encadrement associés à l'utilisation des produits, services et moyens amaigrissants (PSMA) », sur Institut national de santé publique du Québec, (consulté le )
  11. QUÉBEC. SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC. Plan d’action gouvernemental de promotion de saines habitudes de vie et de prévention des problèmes reliés au poids, Québec, 2012, 49p, https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2012/12-289-08W.pdf, page consultée le 17 mai 2021.
  12. Denis Savard, « RAPPORT D’ÉVALUATION Politique-cadre pour une saine alimentation et un mode de vie physiquement actif Pour un virage santé à l’école – Juin 2013 », sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, (consulté le )