Utilisateur:Sarahmuquet/Brouillon

Services policiers

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Au Québec, les relations entre la police et les communautés autochtones sont parfois tendues. À partir des années 80, les cas de meurtres et de disparitions des femmes autochtones ont commencé à augmenter. Selon le récent rapport d'enquête nationale, de nombreuses familles des victimes ont dénoncé l'inaction de la police dans les recherches et les investigations concernant leurs proches. En effet, l'exemple d'une femme déclarée disparue en 1990 est donné. La famille de la victime n'aurait appris qu'en 2016 les détails de l'affaire, malgré leurs demandes répétées aux policiers de divulguer des informations au fil des années[1]. Aussi, ce rapport évoque le manque de prise au sérieux des agressions sexuelles ressenti par les femmes de ces communautés. Notamment, après un reportage de Radio-Canada sur la disparition de Sindy Ruperthouse, une vague de dénonciation s'est créée[2], ce qui a mené à la suspension en 2015 de huit officiers de la Sureté du Québec à Val d'Or. Ils ont été accusés d'abus de pouvoir, d'agression sexuelle et autres.[3] Cette affaire qui a occupé une grande place dans les médias a incité de nombreuses autres femmes à dénoncer les violences sexuelles que des agents de la paix auraient commis. Les femmes autochtones seraient 3,5 fois plus susceptibles de vivre des violences que celles non autochtones, en raison de la marginalisation, du racisme et de la pauvreté.[4]

  1. « Rapport final | MMIWG », sur www.mmiwg-ffada.ca, (consulté le )
  2. communications, « Les femmes autochtones et la police: violence et discrimination », sur Ligue des droits et libertés, (consulté le )
  3. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Femmes autochtones : Québec confie l'enquête au SPVM, insatisfaction à la SQ », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  4. Jennifer Brant, « Femmes et filles autochtones disparues et assassinées au Canada | l'Encyclopédie Canadienne », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )