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Willem Speerstra, né en 1972 à Amsterdam, est un galeriste et collectionneur hollandais d'art contemporain. Il défend plus exactement des artistes issus du mouvement graffiti et post-graffiti.

Biographie

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Sa passion pour l’art graffiti commence à l’arrivée du mouvement en Europe depuis les États-Unis, dans le début des années 1980. Son père Willem, collectionne alors cet art et l’initie au regard de la lettre. Adolescent[1], il persiste et se forge une connaissance parfaite de la culture et du milieu en fréquentant artistes et collectionneurs.

Collectionneur convaincu et fort d’une première expérience au sein de la galerie Michel Gillet, il ouvre en octobre 2001[2] la première galerie en France spécialisée dans l’exposition du graffiti[3], la Speerstra Gallery, en plein coeur de Paris dans le quartier du Marais, au 4/6 rue du Perche. Dès les premières expositions (Daze, en février 2002), Willem Speerstra propose au public de découvrir le travail des pionniers du graffiti américain[4], comme John Matos Crash, John Jonone Perello, Sharp, Blade, ainsi que les photographes qui ont documentés cette époque, Henry Chalfant et Martha Cooper. Il s’attache également à défendre une nouvelle génération d’artistes qui ont grandi avec cette culture : Dare[5], Sozyone, Honet, Mist, Tilt, RCF1, Smash137, mais également à s’ouvrir sur l’art contemporain : Thierry Furger, Thomas Fiebig, Nicolas Beaud.

En donnant une première visibilité française à ces artistes, Willem Speerstra contribue à la reconnaissance historique, esthétique et commerciale du mouvement dans son ensemble[6]. Depuis 2007, la Speerstra Gallery[7] est installée à Bursins dans le canton de Vaud en Suisse, où elle poursuit à ses missions de soutien à des artistes internationaux[8]. En décembre 2008, il ouvre un second espace à Genève, avec Alexöne comme premier artiste à investir le lieu[9].

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La collection Speerstra

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Entamée en 1981 par le père William, Willem Speerstra est à la tête d’une importante collection d’art graffiti, visible à la Fondation Speerstra à Apples en Suisse, depuis 2012[11]. Avec plus de 400 oeuvres, la collection traverse les périodes dîtes « old-school » jusqu’à nos jours. L’espace de plus de 1500m2 rassemble un grand nombre d’artistes clés du mouvement post-graffiti: Crash, Daze, Rammellzee, Futura, Quik, Lady Pink, Jonone, Seen…. La Fondation Speerstra vit également au rythme d’expositions temporaires plus axées sur l’art contemporain pluridisciplinaire (Philip King, 2012; Dan Walsh, 2013; Keiichi Tanaami, 2013…), permettant ainsi un dialogue et une passerelle entre les deux univers[12]. La collection Speerstra a également pour vocation d’être vue et partagée, grâce à des système de prêts et à l’organisation d’évènements hors les murs (SpaceJunk[13], Grenoble, 2013).

Références

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  1. http://pdf.lu/2p97/
  2. http://pdf.lu/2xVE
  3. http://pdf.lu/gW24
  4. « Des tagueurs très recherchés », sur L'Express,
  5. « DARE : The real King has left the building », sur Médiapart,
  6. « Graffiti/Street Art/Post Graffiti en France, de 1980 à 2013 : Etat des lieux. Mémoire M2 Histoire de l'Art », sur Issuu,
  7. « Speerstra Gallery », sur Centre National des Arts Plastiques
  8. http://pdf.lu/4y1G
  9. http://pdf.lu/Cxpu
  10. http://pdf.lu/1Qk4
  11. « Fondation Speerstra », sur Art Actuel
  12. « Un pont entre graffiti et art contemporain », sur Le Temps,
  13. « Un voyage aux sources du graffiti », sur 20 Minutes,

Liens externes

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