Utilisateur:Roland45/Tuerie de Chevaline

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Tuerie de Chevaline
Fait reproché Homicide
Chefs d'accusation Assassinat -
Tentative d'assassinat
Pays Drapeau de la France France
Ville Chevaline (Haute-Savoie)
Pays associé Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Nature de l'arme Arme à feu
Type d'arme Pistolet mitrailleur calibre 7.65
Date (15h48)
Nombre de victimes 4 tués - 1 blessé grave -
1 blessé léger
Jugement
Statut Affaire en cours
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La tuerie de Chevaline est un quadruple assassinat qui eut lieu le sur le territoire de la commune française de Chevaline (Haute-Savoie).

Découverte du drame modifier

Les jours qui ont précédé le drame modifier

Le , une famille résidant en Grande-Bretagne, la famille Al-Hilli, quitte le Royaume-Uni par le ferry de 22 heures, en direction de Calais, pour un séjour en Haute-Savoie en France. Le retour est prévu le 7 septembre. La famille en déplacement est composée de cinq membres : Saad le père, qui conduit le véhicule, Iqbal, sa femme, Suhaila al-Allaf, la mère d'Iqbal, et les deux filles, Zainab, sept ans, et Zeena, quatre ans[1]. Elle s'installe dans le camping «Village Camping Europa», situé dans la commune de Saint-Jorioz, sur la rive gauche du lac d'Annecy[2]. C’est la troisième année que les Al-Hilli viennent ici en vacances[3]. Ayant réservé pour une semaine complète, la famille quitte le camping après seulement deux jours de présence, pour installer leur caravane le lundi 3 septembre dans un autre camping situé à quelques centaines de mètres, le «Village Camping Europa»[4]. D'après le témoignage de deux touristes néerlandais qui séjournaient dans le camping «Le Solitaire du lac», en même temps que la famille Al-Hilli, un individu suspect aurait été aperçu autour du camping[2]. Le journal précise que cet homme est décrit comme «originaire d'Europe de l'Est» ou «des Balkans». Ces témoins précisent également que Saad Al-Hilli quittait le camping jusqu'à cinq fois par jour, à bord de sa voiture, pour une absence de 20 à 30 minutes[5], des affirmations que la directrice du camping a toutefois fermement réfutées ultérieurement[3].

Le jour du drame modifier

 
localisation du drame

Le mercredi , un cycliste, ancien membre de la Royal Air Force qui possède une propriété dans la région[6], effectue une randonnée sur le chemin de la Combe d'Ire, l’une des trois sources du lac d'Annecy, dans une zone forestière de la commune de Chevaline, sur les hauteurs du lac d'Annecy. En chemin, il se fait doubler par un autre cycliste, croise ensuite un 4x4 « vert ou de couleur sombre » puis, quelques minutes plus tard, une moto[3]. A 15h48, il découvre une scène de massacre [6]. Arrivé sur le parking situé au bout de la route forestière, il voit une fillette s'avancer en titubant vers l'avant d'une voiture, une BMW Série 5 immatriculée au Royaume-Uni, moteur en marche, et s'effondrer. Il met la fillette en position latérale de sécurité et alerte les secours. Il fait ensuite le tour du véhicule et remarque un cycliste, qu’il avait croisé peu de temps auparavant, gisant au sol, et constate qu’il est mort. Il brise ensuite la vitre, côté conducteur, de la voiture qui était en marche et fermée, pour couper le contact. A l’intérieur du véhicule, il découvre trois autres personnes mortes, un homme au volant, deux femmes à l’arrière dont une plus âgée[6]. Il s'agit de la famille Al-Hilli.

L'enquête permettra de préciser l'enchaînement des événements et deux mois après le drame un scénario probable se dégage, principalement de l'analyse des traces de pneus, des impacts de balles et des localisations des douilles. Selon le journal Le Monde, le tireur, posté en amont du parking menant à la route forestière, aurait fait fait feu, vers 15 h 30, en direction d'une zone où se trouvaient réunis un cycliste français, Sylvain Mollier, un touriste britannique, Saad Al-Hilli, et sa fille aînée, Zainab, âgée de 7 ans. Des déclarations cette dernière, il ressort que celle-ci se trouvait à l'extérieur du véhicule avec son père quand ce dernier lui a brutalement pris la main pour se diriger en courant vers la voiture stationnée en épi[7]. Saad Al-Hilli aurait alors reçu une balle dans le bas du dos alors qu'il regagnait en toute hâte sa place de conducteur. La trajectoire de la balle s'expliquerait par sa position penchée en avant afin d'éviter les coups de feu du tireur, une version toutefois démentie par le procureur d'Annecy qui affirme qu'il n'aurait été blessé par balles à ce moment-là.

Alors que la fille aînée semble ne pas avoir pu monter dans la voiture, son père effectue ensuite une brutale marche arrière pour placer son véhicule dans le sens de la marche et quitter les lieux. Il heurte dans cette manoeuvre le corps du cycliste au sol, fait attesté par des marques d'enfoncement partiel de la cage thoracique de celui-ci et par son éloignement par rapport à son vélo. Lors de cette manœuvre du père Al-Hilli, des balles ont brisé la vitre arrière droite du break BMW et touché, selon les analyses, l'une des personnes qui s'y trouvaient[7].

Sous la pression de l'assaillant et des coups de feu, Saad Al-Hilli heurte le talus par l'arrière et les roues perdent alors leur adhérence, interdisant toute fuite. Pendant la manœuvre, le tueur s'est déplacé en même temps que la voiture en tirant de manière continue, mais manquant sa cible du fait des mouvements du véhicule. Des balles ont été retrouvées dans le sous-bois, au-delà de la voiture, le long de la route qui repart vers Chevaline et Annecy[7]. La voiture étant immobilisée, le tueur assassine cette fois-ci froidement ses occupants pris au piège dans l'habitacle du véhicule en visant la tête. Le cycliste aurait ensuite, de nouveau, reçu plusieurs impacts alors qu'il gisait sur le sol après avoir été traîné par la voiture[7].

L'ultime séquence de la tuerie intervient lorsque le tireur constate qu'il n'a plus de munitions et décide d'achever la petite Zaina, déjà blessée par balle à l'épaule, en la frappant au visage avec la crosse du pistolet-mitrailleur. Un événement inattendu semble avoir interrompu le tueur qui fuit, laissant l'enfant, gravement blessée, titubant au milieu de ce chaos sanglant. Elle est alors trouvée par William Brett Martin, un cycliste britannique qui arrive sur les lieux avec son VTT[7].

A 18 heures, de nombreux gendarmes, médecins légistes et experts balistiques de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale investissent la scène de crime. Un hélicoptère survole les alpages[3].

Vers minuit, soit près de huit heures après les faits, une deuxième fillette est retrouvée par les gendarmes, saine et sauve. La petite était cachée sur le plancher arrière de la voiture sous les jambes d'une des femmes assises à l'arrière. Prostrée, la fillette n'avait pas attiré l'attention des gendarmes, qui attendaient l’arrivée de la police scientifique[6].

Les victimes modifier

Trois membres de la famille Al-Hilli, d'origine irakienne, sont décédés : Saad, le père (50 ans), Iqbal, sa femme (47 ans), dentiste suédoise d’origine irakienne et Suhaila al-Hallaf, la mère d'Iqbal, venue de Suède pour les vacances[6]. Chaque victime a reçu deux balles dans la tête. Saad Al-Hilli a été touché cinq fois[5].

Le cycliste, Sylvain Mollier, un habitant de la région de quarante-cinq ans, employé dans une usine spécialisée dans la métallurgie basée à Ugine en Savoie[8], en balade pendant son congé de paternité, est décédé. Il a reçu sept balles[5].

Les deux fillettes de la famille sont rescapées du massacre. Zainab, l’aînée, 7 ans, qui a violemment été frappée, est transportée au centre hospitalier universitaire Grenoble Alpes. Elle présente une fracture du crâne et a également été touchée par balle à une épaule. L'enfant a été opérée plusieurs fois et a été plongée dans un coma artificiel[1], dont elle a été sortie le dimanche 9 septembre[9]. Elle quitte finalement l'hôpital le 14 septembre 2012, entourée de médecins et d'assistantes sociales, pour certains venus spécialement d'Angleterre, avant de s'envoler dans un avion médicalisé vers l'Angleterre pour un lieu « tenu secret » où elle continuera à recevoir des soins adaptés[10]. Zeena, sa sœur, 4 ans, est choquée, mais indemne de toute blessure.

La famille al-Hilli modifier

La famille Al-Hilli est, dans les années 70, une famille bourgeoise faisant partie de l'élite de Bagdad, en Irak. Kadhim, le père, est patron d'usine. L'avènement du régime de Saddam Hussein bouleverse son avenir. Son frère est torturé et mutilé. Kadhim et sa femme émigrent en Angleterre et s'installent avec leurs deux fils, Zaid et Saad, dans le quartier aisé de Pimlico, dans le centre de Londres[11]. En 1984, ils achètent pour 60 000 livres une maison à Claygate, dans le Surrey, habitation qui en vaut aujourd’hui 1 million[3]. Kadhim meurt en 2011[11], dans des conditions qui restent relativement troubles, alors qu’il séjournait dans sa propriété de Málaga[12].

L’aîné des enfants, Zaid, est un garçon sérieux et réservé qui étudie la comptabilité. Il est responsable financier du sélect Burhill Groupe[3], un groupe qui possède notamment des golfs et des biens immobiliers[12].

Saad, le cadet, né en 1962, plus dynamique et charismatique, décroche deux diplômes universitaires, en ingénierie mécanique et en informatique. Il est passionné de vélo, de mécanique[3]. Il est naturalisé citoyen anglais en 2002. Designer en ingénierie, Saad fonde en 2001 sa propre société, Shtech, dont il est le seul actionnaire et son frère le secrétaire, détenteur de la signature administrative, jusqu'au 27 février 2011, date à laquelle sa femme Ikbal prend cette fonction. Il travaille pour des contrats ponctuels comme une participation à la conception de l'intérieur de l'A380[11]. Depuis 2010, il travaillait comme ingénieur pour Surrey Satellite Technology (SSTL), une entreprise basée dans le Surrey spécialisée dans la réalisation de microsatellites, « une compagnie civile qui n’a rien à voir avec quoi que ce soit de militaire », explique Julian Stedman, le comptable de la société Shtech depuis 2004[11]. Avec sa famille, il résidait dans une maison cossue au sud de Londres[6].

Iqbal, 50 ans, aurait rencontré Saad lors de vacances à Dubaï en 2003. Également originaire d'Irak, elle vivait en Suède avant de gagner la Grande-Bretagne pour vivre avec son mari[6]. Deux enfants naissent de cette union, Zainab qui a sept ans au moment des faits, et Zeena qui en a quatre.

L'enquête modifier

L'enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Chambéry avec l'aide de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. Une information judiciaire confiée par le procureur d'Annecy, Eric Maillaud, à deux juges d'instruction d'Annecy a été ouverte par le procureur pour assassinats et tentative d'assassinats. Le procureur assure quant à lui la communication sur l'affaire. Parallèlement une enquête est ouverte en Grande-Bretagne, où le procureur se rend dès le jeudi 13 septembre, accompagné de Michel Mollin, l'un des deux juges chargés de l'enquête[6],[13]. Mais depuis le début de l'enquête, plusieurs commissions rogatoires internationales adressées par les juges d'instruction français sont refusées par le ministère de l'Intérieur britannique (Home Office) car elles sont insuffisamment motivées au vu du droit pénal anglais. Pour lever ces lourdeurs administratives et permettre d'accélérer l'enquête, une équipe commune d'enquête franco-britannique est créée le vendredi 21 septembre à Annecy sous l'égide de l'agence européenne de coopération judiciaire Eurojust. Elle est dirigée par les deux juges d'instruction français en charge de l'affaire et composée de procureurs britanniques du Crown Prosecution Service, des enquêteurs de la police du Comté de Surrey et des gendarmes de la section de recherche de Chambéry[14].

Audition des fillettes modifier

Zeena, la benjamine, a brièvement été entendue avant de quitter la France. Mais son jeune âge et surtout sa position cachée sous les jambes de sa mère, entre les sièges avant et la banquette arrière de la BMW ne lui ont laissé percevoir que des « bruits »[10]. Concernant Zainab, l’aînée, grièvement blessée et seul témoin direct du drame, les gendarmes ont dû attendre que son état de santé s'améliore pour l'auditionner. Mais, malgré la présence de représentants des autorités anglaises, de travailleurs sociaux anglais et d'enquêteurs français spécialisés et formés à ce type de situation, la fillette ne s’est exprimée que quelques minutes, revenant très peu sur les faits eux-mêmes. Elle aurait juste indiqué qu’un seul homme, un « méchant », se trouvait sur les lieux du crime, ce qui valide l’hypothèse d’un seul tireur déjà étayée par les expertises balistiques[10].

L'arme du crime modifier

Les analyses balistiques menées par les enquêteurs ont révélé que les trois membres de la famille Al-Hilli et le cycliste, Sylvain Mollier, ont été tués par des balles de calibre 7.65, un type de munitions plutôt ancien[5]. En tout, 25 douilles ont été retrouvées sur place. Les enquêteurs sont dans l'incapacité de préciser dans quel ordre les victimes ont été abattues, mais tout indique que les faits se sont déroulés très rapidement[15]. Pour le quotidien régional, c'est le signe que le tireur a dû recharger son arme, car aucun modèle utilisant le calibre 7,65 ne peut contenir autant de munitions. D'après le tabloïd britannique «The Sun», il s'agissait très probablement d'un pistolet automatique Skorpion, une arme de fabrication tchèque datant de l'époque de la guerre froide, dont le chargeur contient 20 balles[5]. Mais selon Le Parisien, il s'agirait en fait d'un pistolet Luger P08 de fabrication allemande et relativement répandu en Suisse puisqu'il équipait les officiers helvètes jusque dans les années 1950[16]. Il s'agit en fait d'une une arme de collection ancienne. Cette hypothèse intrigue cependant les enquêteurs car cette arme est bruyante et son chargeur ne dispose que de huit balles ce qui aurait contraint le tueur à recharger le pistolet à trois reprises[16]. Selon le Parisien du 6 octobre, les enquêteurs doivent prochainement fournir des douilles au laboratoire d’analyses criminelles de la police judiciaire allemande, voire aux autorités suisses[16].

Appel à témoignages modifier

Un des premiers volets de l'enquête consiste à auditionner l'ensemble des témoins susceptibles d'avoir pu croiser les victimes ou bien les auteurs du massacre. Au 5 octobre 2012, 650 personnes ont déjà été entendues par les enquêteurs. Pour élargir leur champ d'investigation, le lancement d'un appel à témoins est décidé le 5 octobre par le procureur Éric Maillaud. Il s'agit de rechercher toute personne « qui ait pu voir un élément important qui fasse avancer l'enquête, comme le passage de la voiture de la famille ou d'autres véhicules, ne serait-ce que pour minuter avec précision le parcours de cette famille ». Prévu pour le samedi 6, cet appel est finalement lancé que le mardi 9, pour des raisons de disponibilité de numéro vert[17],[18].

Les premières pistes d'investigation modifier

Un mois après le drame, l'enquête s'étend en Suisse où, sur commission rogatoire française, le Ministère public genevois a saisi une importante somme d'argent sur un compte dans une banque privée suisse[19].

Réactions modifier

Dès la révélation de cette affaire qui a connu des rebondissements dès le premier jour (découverte d'une seconde fillette cachée dans la voiture[20], nationalité des occupants), elle a fait la une des journaux autant du côté français que du côté britannique[21]. En visite au Royaume-Uni, à l'occasion d'une rencontre avec le premier ministre britannique, le lendemain de la tuerie, François Hollande indique que « tout sera fait pour retrouver les coupables ». Le Premier ministre britannique, David Cameron, a, quant à lui, salué « une coopération très étroite avec les autorités françaises »[22].

Notes et références modifier

  1. a et b Stéphane Bouchet, « Le procureur décrit "un meurtre d'une sauvagerie inouïe" », sur le site du Dauphiné, (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Dauph_06092012 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  2. a et b « Find the mystery Balkan », sur le site du Sun, (consulté le )
  3. a b c d e f et g « Massacre en Savoie. L'enquête piétine », sur le site de Paris-Match], (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Match_12092012 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  4. M.S., « Tuerie de Chevaline : les fouilles se poursuivent au domicile des Al-Hilli », sur le Parisien, (consulté le )
  5. a b c d et e M.S., « Chevaline. Les analyses balistiques parlent », sur le site du Parisien, (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Match_11092012 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  6. a b c d e f g et h « Chevaline : Tout ce que l'on sait », sur le site de Paris-Match], (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Match_07092012 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  7. a b c d et e Jacques Follorou, « Tuerie de Chevaline : les secrets d'une scène de crime », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  8. Stéphane Bouchet, « Haute-Savoie.Revivez la conférence de presse du procureur d'Annecy au sujet de la tuerie », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  9. « Zainab, la rescapée de la tuerie de Chevaline, rapatriée en Grande-Bretagne », sur lepoint.fr, (consulté le )
  10. a b et c Damien Delseny, « Tuerie de Chevaline : la petite Zainab n'a vu qu'un seul «méchant» », sur www.leparisien.fr, (consulté le )
  11. a b c et d Sonia Delesalle-Stolper, «Une famille discrète, totalement occidentalisée et très attachante», sur http://www.liberation.fr, (consulté le )
  12. a et b « Tuerie de Chevaline: la police entend longuement comme témoin le frère de al-Hilli », sur http://tempsreel.nouvelobs.com/, (consulté le )
  13. AFP, « Chevaline: le procureur cherche au Royaume-Uni les explications à la tuerie », sur le site du Parisien, (consulté le )
  14. « Chevaline : vers une équipe d'enquête franco-britannique », sur http://tempsreel.nouvelobs.com/, (consulté le )
  15. « Chevaline. Deux balles dans la tête », sur le site de Paris-Match], (consulté le )
  16. a b et c Jean-Marc Ducos et Nicolas Jacquard, « Tuerie de Chevaline : le compte suisse qui intrigue les enquêteurs », sur www.leparisien.fr, (consulté le )
  17. « Tuerie de Chevaline : l'appel à témoins retardé », sur www.ledauphine.com, (consulté le ).
  18. « Tuerie de Chevaline : les enquêteurs lancent un appel à témoins », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  19. « L'enquête sur la tuerie de Chevaline se poursuit en Suisse », sur www.rts.ch, (consulté le )
  20. [1] - 8h pour trouver la fillette, début de polémique
  21. [2] - Tuerie en Haute-Savoie : choc en Grande-Bretagne, la presse enquête
  22. [3] - A Londres, Hollande promet que « tout sera fait » pour retrouver les coupables

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