Utilisateur:Riechaza09/Brouillon

I)  Les rockeuses, une inspirations pour le monde.

Les choeurs, une première place attribuée aux femmes.

• Année 60 70 : yoko hono, janis joplin,

Au début des années 60, les femme occupent sur la scène rock, une place majoritairement, dans les choeurs de groupes rock masculin. Elles sont habillées avec des robes fendues et coiffées avec des cheveux crêpés, mais toujours de manière stéréotypé, un peu à la manière des pom-pom girls dans les lycées américains. Le rôle des femmes sur la scène rock est avant tout de plaire. Les choeurs des groupes rock est tout à fait à l’image de la place que la société octroie aux femme, à savoir : Plaire, séduire, étre charmante, et un peu simple d’esprit. Les chanteuses rock de cette même époque sont dans le prolongement de cette posture.

Durant la 2eme moitié des années 1960 et les années 70, Yoko Hono dérange de part la différence qu’elle a avec les femmes de la scène rock. Elles ne correspond pas aux canons de beauté de l’époque.

C’est la première qui chante des morceaux comme “women is the negre of the world” co-ecrit avec John Lenon. Elle apporte avec elle une nouvelle manière de chanter et de vivre le rock. Elle explore vocalement les limites du Beau en poussant sa voix dans des gammes où les chanteuses rock de l’époque n’allaient pas forcément. Hono casse les codes de la femme rock conventionnelle avec des morceaux comme “Kiss kiss kiss” ou elle reproduit vocalement un orgasme féminin. La musique de Yoko Hono ne cherche pas à plaire, ne cherche pas non plus forcément la justesse vocale, mais semble vouloir se faire l’écho d’une nouvelle image de la femmes ne cherchant plus à plaire ou à séduire, mais à revendiquer, s’affirmer comme genre à part entière; à l’égal du genre masculin.[1]

Durant les années 1960, Janis Joplin est considéré comme la reine du rock: “tout ce que j’attendais de la vie c’était d’être une beat-nick, rencontrer des gens, baiser, prendre mon pied et puis tout d’un coup on m’a jetté dans un groupe rock. on a jetea ces musiciens vers moi, et le son me prenait pas derrière et la basse fonçait sur moi, et alors j’ai décidé que c’était ça, que je n’avai jamais voulu faire autre chose que ça. C’était meilleur que tout ce que j’avais pu faire avec aucun homme, c’était peut être ça le problème”. Véritable rock-star, Janis Joplin chante avec une voix éraillée, un physique qui n’est pas non plus dans les standards des canons de beautés de l’époque. Dans sa manière de vivre sa musique, elle va jusqu’au bout de ses limites. elle s’assome d’alcool et d’autres drogues en tout genre en sortant de scène. Habitué à montrer son corps, Janis joplin tente de déssacraliser l’image hyper-sexualisé de la femme dans la société.

 

• Tina Turner et Patti Smith, initiatrice d’émancipation et d’une nouvelle place des femmes sur la scène rock.

Dans les années 60, 70 et 80, Tina Turner, chanteuse noire américaine, proclamé par le public comme Reine du rock’n’roll, casse les codes de la chanteuse rock du simple fait de sa couleur de peau, mais aussi par son audace sur scène. Elle n’hésite pas à jouer sur scène avec son micro en lui donnant une dimension phallique, à faire semblant d’avoir des orgasmes sur scène. Elle tente comme ces prédécesseuses, de rompre totalement avec une image de la femme asservie, à la disposition des hommes, et devant toujours faire bonne figure. Tina Turner est moderne en interrogeant par son jeu de scène et par sa musique, la place de la femme dans la société occidentale.[2], [3]

Dans les années 70, Patti Smith, figure emblématique du rock, refuse la féminité avec force dans ces textes. Elle revendique son côté androgine. Elle joue sur une certaine ambiguïté sexuelle. Elle porte sur scène des blousons en cuir, des perfectos. Cela n’était pas courant pour les femmes de la scène rock de l’époque.

  1. « "Rockeuses", une histoire du rock au féminin », sur France Culture (consulté le )
  2. « Tina, le doc définitif sur le destin tourmenté de Tina Turner », sur myCANAL (consulté le )
  3. La Rédaction, « Les légendes du rock – Patti Smith », sur Rolling Stone, (consulté le )