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Sante Vallar est un mosaïste français d'origine italienne actif entre 1923 et 1951 en Indre et Loire et plus particulièrement à Tours.

Biographie

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Sante VALLAR est né le 27 octobre 1893 [1] à Tramonti di Sopra, un petit village des Préalpes, dans la province italienne du Frioul. Il est le 5ème d’une fratrie de sept enfants. Ses parents Joseph et Marie (née FAÏON) s’installeront à Solimbergo, hameau de la commune de Sequals, après la naissance de Sante. Deux des frères de Sante, Antoine et Olvino, deviendront mosaïstes comme lui. Tous les trois sont mentionnés dans l’ouvrage[2] réalisé par la ville de Sequals.

En 1906, à l'âge de 13 ans, Sante VALLAR est embauché dans une entreprise de mosaïque autrichienne. Il y apprendra les rudiments du métier.

En 1907, en compagnie d'ouvriers en qui ses parents ont confiance, il prend la route de la France. Il travaillera à Nevers chez Pietro FAVRET. Jusqu’en 1915, il participe à de nombreux chantiers de ce mosaïste. L'un des derniers sera le revêtement de la gare du funiculaire du Mont-Blanc. Arrive alors la 1ère guerre mondiale.

Sante VALLAR se porte volontaire pour défendre son pays et sa région. Il sera mobilisé jusqu'en 1918. Il racontera plus tard à ses enfants les horreurs de la guerre sur les flancs des Alpes où, en hiver, les deux camps provoquent des avalanches en tirant dans la neige, causant ainsi des dizaines de morts.

A l'issue de la guerre, Sante revient en France et s'associe avec Giuseppe PELLARIN, mosaïste comme lui, originaire de Sequals. Ils s'installent à Montereau-Fault-Yonne, en Seine-et-Marne. C'est à Montereau qu'il rencontre Henriette BROUARD. Ils se marient le 7 juillet 1923[1].

En 1923, son travail l'amène à Tours pour réaliser les sols d'une maison close, l'Etoile Bleue, située au 15 rue du Champ de Mars [3][4]. Il n'est pas encore marié à Henriette et, pour ne pas froisser sa future belle-mère, très croyante, il dit dans ses lettres "travailler pour les bonnes soeurs".

La ville lui plaît. Il décide de s'y installer et y créé son entreprise au 53 rue Chalmel. En 1928, avec les architectes Gaston et Pierre LABADIE, Sante VALLAR lance les études nécessaires à la construction de sa maison, du magasin et de l'atelier-dépôt au 26, rue Febvotte à Tours. Ces plans sont archivés aux archives départementales d’Indre et Loire[5].

En 1933, une fois la construction achevée, toute la famille emménage dans cette maison. Elle sera également le siège de l'entreprise. Au fond de la cour, un escalier mène à l'atelier où sont réalisés les carrelages et mosaïques.

Son frère Olvino (1901-1937) travaillera quelques années dans l’entreprise. Sante VALLAR avait le projet de le voir créer une entreprise de monuments funéraires. Mais la maladie d’Olvino et son décès prématuré empêcheront ce projet de se réaliser.

L'entreprise devient membre de l'Union Nationale des Entrepreneurs Céramistes du Bâtiment.

Le 29 septembre 1938, il est naturalisé français[1].

Atteint d'un cancer des poumons, et après un séjour de 3 mois à l'Institut Gustave Roussy à Villejuif, il décèdera le 15 août 1951[1].

Réalisations

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  • 1923 : maison close "l’Etoile Bleue" (actuellement siège de la Jeune Chambre Economique de Tours), 15 rue du Champ de Mars, Tours : sols du bar et de la salle du curé [3] [4]
  • 1925 : socle du monument commémoratif Eugène Hilarion (sculpture réalisée par Georges Delpérier) Saint Christophe sur le Nais (Indre et Loire)[6]
  • 1926 : réfection des mosaïques du tombeau de Saint Martin, basilique Saint Martin, Tours
  • 1937 : bassin du CHRU Bretonneau, boulevard Tonnellé, Tours
  • maison close "le Petit Soleil" : vestige visible rue de la Monnaie Tours[3]
  • Pharmacie Charlemagne, rue des Halles, Tours : mosaïque située à l’entrée
  • Chapellerie Brun, 43 place du Grand Marché, Tours[3][7]
  • Ateliers Bertault, 16 rue de la Californie, Tours
  • Fleuriste (actuellement Dominique Beauchesne) , 8 rue Georges Courteline, Tours
  • Maisons d’habitation Tours : sol intérieur 16 rue Victor Hugo, extérieur 26 rue Febvotte et 124 Bd Béranger
  • Tombes du cimetière Lassalle, tombe « rouge » notamment
  • Façade du bureau de Poste de Semblançay (Indre et Loire)[8]
  • Devanture de magasin d’électricien 106 avenue de Grammont Tours

Réalisations disparues

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  • Sol de la poste Bd Béranger Tours
  • Restaurant Au Coq Hardi Tours
  • 1924 : Fontaine du Jardin des Prébendes d’Oé Tours (monument commémoratif à Pierre de Ronsard réalisé par Georges Delpérier)

Notes et références

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  1. a b c et d livret de famille + copie carte d’identité
  2. (it) Gianni Colledani e Tullio Perfetti, Dal sasso al mosaico Storia dei terrazzieri e mosaicisti di Sequals, Pordenone, Edizioni Biblioteca Dell'immagine, , p. 192
  3. a b c et d « l'Etoile Bleue brille encore », Tours info,‎ (lire en ligne)
  4. a et b (en) « http://tilesandmosaic.blogspot.fr/2014/12/sex-mosaic-and-sante-vallar.html »
  5. « http://archives.cg37.fr/UploadFile/GED/SerieJ/1457696785.pdf pages 48-49 »
  6. «  http://gw.geneanet.org (8) http://gw.geneanet.org/garric?lang=fr&p=eugene&n=hilarion »
  7. « ou-lon-reparle-de-sante-vallar-mosaiste »
  8. « où l'on reparle de Sante Vallar »