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Open Access, qui se traduit par Archives Ouvertes ou encore par Accès Ouvert, est la libre disponibilité en ligne de contenus numériques. Open Access est principalement utilisé pour les articles de journaux scientifiques ou de recherches universitaires, passés en revue par des pairs, publiés gratuitement.

Une des premières déclarations internationales majeures sur l'Open Access, qui inclut une définition, une information de fond et une liste de signataires, est le Budapest Open Access Initiative de 2001[1]. Ce rassemblement est reconnu comme le premier rassemblement historique fondateur du mouvement Open Access.

Une seconde initiative internationale majeure, datant de 2003, est la déclaration de Berlin sur l'accès ouvert à la connaissance en sciences et sciences humaines[2]. Elle est construite et basée sur la définition issue du Budapest Open Access Initiative. Cette déclaration est fondatrice du mouvement Open Access.

Il existe deux types[3] d'Open Access avec de nombreuses variation.

  • Dans la publication Open Access[4], également connue comme la voie en « or » d'Open Access, les journaux font leurs articles directement et immédiatement accessible à la publication. Un exemple de publication en Open Access est le « Public Library of Science »[5].
  • En ce qui concerne l'Open Access par auto-archivage[6], aussi appelée la voie « verte » d'Open Access, les auteurs font des copies de leurs propres articles publiés ouvertement accessible. Ils le font généralement sur une page personnelle ou un dépôt institutionnel[7]. Un principal partisan de cette école est Steaven Harnad[8], et cela depuis 1994[9].

Open Access est actuellement à l'origine de beaucoup de discutions entre universitaires, bibliothécaires, administrateurs d'universités et les politiques. Il existe un désaccord substantiel sur le concept de l'Open Access, avec un grand débat autour de la rémunération économique d'Open Access par les universitaires.

Autheurs et chercheurs

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Pour les auteurs, la principale motivation de créer un article Open Access est l'impact de celui-ci. En effet, un article Open Access est fait pour être employé et cité. Les chercheurs se donnent traditionnellement beaucoup pour leur travail. Ils sont payés par des bailleurs de fonds de recherche et/ou leurs universités pour faire des recherches. L'article final est donc la preuve qu'ils ont effectué un travail et non pas un gain commercial. Plus l'article est utilisé, cité, appliqué mieux c'est pour les recherches et la carrière du chercheur [10] . De plus en plus, les auteurs sont invités à rendre leurs travaux accessibles par les bailleurs de fonds de recherches tels que NIH [11] et le WT [12] aussi bien que par les universités [13].

Les auteurs qui souhaitent mettre leur travail librement accessible ont un certain nombre de possibilités. Une des options (en or) est de publier dans un journal Open Access. Une méthode de recherche est d'utiliser le Directory of Open Access Journals [14] (DOAJ). Le DOAJ est loin d'être complet à cause du temps nécessaire au processus de vérification de la qualité du journal.

Selon les cas, il peut exister des frais de traitement ; il existe un mythe selon lequel la publication sous Open Access implique que l'auteur doit payer. Traditionnellement, beaucoup de journaux universitaires ont facturé des frais de mise en page, bien avant que l'Open Access soit devenu une possibilité. Des récentes recherches ont démontré que les journaux Open Access n'ont pas de frais de traitement, et sont moins taxés de frais d'auteurs que les journaux traditionnels à abonnement. Quand les journaux pratiquent des frais de traitement, c'est l'employeur (ou le bailleur de fonds) de l'auteur qui paye ces honoraires, et non pas l'auteur individuel. De plus, des provisions sont constituées pour couvrir les auteurs pour lesquels le fait de publier pourrait entraîner des difficultés financières.

La seconde option (verte) est l'auto-archivage par l'auteur. Pour vérifier si un éditeur a donné son accord à un auteur pour l'auto-archivage, l'auteur peut vérifier la liste les droits de copie de l'éditeur et d'auto-archivage sur le site web SHERPA [15]. Un Wiki d'auto-archivage, conçu pour aider le corps enseignant à comprendre et travailler à partir de cette technique, a été installé par Ari Friedman [16].

Il existe également d'importantes différences entre les travaux universitaires, scientifiques ou autres :

L'Open Access inclut l'accord général des auteurs de la libre distribution du travail et de la publication sur une infrastructure (technique) qui permet une telle distribution. En revanche, on présume souvent que l'idée du contenu libre (Open Content [17]) inclut la permission générale de modifier un travail donné. Or l'Open Access se rapporte principalement à la disponibilité libre sans aucune autre implication. En effet, beaucoup de projets Open Access sont concernés par la publication scientifique – un secteur où il est tout à fait raisonnable de maintenir un contenu de travail statique et de l'associer à un auteur déterminé.

L'attribution est très importante dans les travaux de recherche parce qu'il s'agit d'une notion de certification. Il est essentiel dans la carrière d'un chercheur d'être perçu comme étant le premier à avoir découvert ou conçu quelque chose. Contrairement au travail artistique, où les modifications et les variations peuvent facilement augmenter la valeur du travail, ou, au pire, peut entraîner une plus mauvaise version de qualité de travail ; des modifications dans des travaux scientifiques peuvent avoir des conséquences sérieuses. Par exemple, on ne doit pas changer les procédures d'une technique chirurgicale, à moins qu'on s'avère être un chirurgien qualifié et expérimenté. Pour ces deux raisons, les principes de l'attribution et de la non-modification sont susceptibles de devenir essentiels pour les articles universitaires.

Tandis que l'Open Access se concentre actuellement sur les articles de recherche, n'importe quel créateur qui souhaite travailler ainsi peut partager son travail et décider quelles règles il faut établir pour le rendre accessible à tous. Creative Commons fournit des moyens aux auteurs pour qu'ils indiquent facilement des autorisations et des permissions facilement lisibles et compréhensibles par des humains et/ou des machines.

Utilisateurs

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La plupart du temps, les utilisateurs principaux des articles des recherches sont d'autres chercheurs. Open Access permet aux chercheurs, en tant que lecteurs, d'accéder à des articles dont leurs bibliothèques ne se sont pas incrites. Les grands bénéficiaires de l'Open Access seront les pays en voie de développement où il y a actuellement des universités sans souscription à des journaux scientifiques. Cependant, tous les chercheurs en bénéficient car aucune bibliothèque ne peut s'offrir un abonnement à tous les journaux scientifiques, et, la plupart d'entre elles ne sont abonnées qu'à une fraction d'entre eux[18]. Lee Van Orsdel et Kathleen Born ont résumé cet état actuel par ce que les bibliothèques appellent « la crise de la publication périodique[19] ».

L'Open Access étend le monde de la recherche au delà de la communauté scientifique. Un article Open Access peut être lu par quiconque, que ce soit un professionnel dans un domaine, un journaliste, un homme politique, un fonctionnaire ou un amateur intéressé.

Pour n'importe qui s'intéresse à l'exploration du monde par le biais de la recherche : un bon endroit pour commencer est l'annuaire des journaux Open Access[20]. On peut ainsi passer en revue un certain nombre de journaux revus par des pairs entièrement accessibles, ou chercher des articles dans beaucoup de journaux. Des articles peuvent également être trouvés par des recherches sur le Web, en utilisant n'importe quel moteur de recherche ou ceux spécialisés dans la littérature scientifique universitaire tels que Open Accessister[21], citebase[22], citeseer[23], scirus[24], et Google Scholar[25] En utilisant cette technique, il est important de se rappeler que les résultats peuvent inclure des articles qui ne sont pas passés par le processus de contrôle de qualité de revue par des pairs.

Les bailleurs de fonds de recherche et les universités

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Les bailleurs de fond et les universités veulent s'assurer que les recherches, sur lesquelles ils placent des fonds ou soutiennent de différentes manières, ont l'impact le meilleur possible pour la recherche.

Les bailleurs de fonds de recherches commencent à demander l'Open Access pour les recherches qu'ils ont financées. Par exemple, les deux plus grands bailleurs de fonds au monde, dans le domaine de la recherche médicale, ont demandé à leurs chercheurs de fournir une copie sous Open Access des recherches qu'ils ont soutenues financièrement. Ces politiques sont nouvelles, et s'appliquent aux nouveaux accords, ainsi les résultats apparaîtront lentement mais sûrement. Par exemple, le « U.S National Institute of Health's Public Access Policy[26] » a pris effet en Mai 2005. Les chercheurs qui souhaitent obtenir des subventions vont vouloir faire plaisir à leurs financeurs. Quand ces financeurs « demandent » l'Open Access, il est probable que la plupart des auteurs fassent leurs travaux sous Open Access.

D'autres bailleurs de fonds se situent dans un processus de révision de leurs politiques, en vue de maximiser leur impact. Un des développements les plus notables dans ce secteur est la politique proposée au Royaume-Uni par le « Conseil de Recherche[27] » sur l'accès aux publications de recherches. Cela signifie, qu'à terme, environ la moitié de la recherche produite dans les Universités Britanniques seront sous Open Access, par le biais de leurs dépôts institutionnels. Ce qui est intéressant au sujet de cette initiative se situe dans le fait qu'elle couvre toutes les disciplines, pas seulement la bio-médecine, ce qui est le cas des agences de santé des U.S.A. Un autre exemple est le « Social Sciences and Humanities Research Council » au Canada[28]. Ce conseil a lancé une consultation sur tout le pays afin de transformer le conseil de sorte qu'il puisse soutenir davantage les chercheurs et s'assurer que les Canadiens bénéficient directement de leurs investissements dans la recherche et dans le savoir. Ceci marque un accent plus clair sur la valeur de la recherche au public, et n'est pas restreint à la communauté des chercheurs, tel qu'il est vu dans d'autres initiatives semblables.

Les universités commencent à adapter leurs politiques en exigeant que leurs chercheurs travaillent sous Open Access, et développent les dépôts institutionnels sur lesquels des articles Open Access peuvent être déposés. Comme par exemple le réseau du CNRS via son projet CCSD [29] en France.

Public et recommandations

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Open Access, dans le domaine de la recherche, est important pour le public, et cela pour un certain nombre de raisons. Un des arguments qui plaide en faveur de l'Open Access, en ce qui concerne la littérature scientifique, est que la plupart de ces recherches son financées par les contribuables. C'est une des raisons de la création de groupes de recommandations tels que « The Alliance for Taxpayer Access[30] ». Les personnes peuvent souhaiter lire cette littérature, par exemple, lorsque cette même personne ou un membre de sa famille a une maladie, et plus particulièrement un maladie chronique et pas bien comprise. Il y a également les gens qui s'engagent dans des passe-temps d'une manière très sérieuse. Par exemple, il y a tant d'astronautes amateurs, mais si sérieux, dans le monde que, si la planète devait être frappé d'une comète, l'un d'entre eux serait en mesure de nous alerter.

Même ceux qui ne lisent pas les articles scientifiques bénéficient indirectement des effets de l'Open Access. Même si on ne veux pas lire des journaux médicaux par exemple, il est préférable que votre docteur ou d'autres professionnels de la santé en aient l'accès. Open Access accélère les recherches et fait progresser leur productivité : dans le monde, chaque chercheur peut lire un article quel qu'il soit, et pas simplement ceux qui paraissent dans des journaux spécialisés (dont leur bibliothèque n'est pas obligatoirement abonnée). Plus les découvertes sont rapidement diffusée, plus ces dernières profitent à tout le monde.

Les bibliothèques

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Les biblithèquaires sont les plus fervent défenseur de l'Open Access parce que l'accès à l'information se situe au cœur même des préoccupations de cette profession. Beaucoup d'associations de bibliothèques ont soit signés des déclarations Open Access, ou ont alors créer leur propre. Par exemple, en juin 2004, « l'association canadienne des bibliothèques[31] » a approuvé une résolution sur l'Open Access. Ils encouragent le corps enseignant, les administrateurs et d'autres personnes à adopter les bénéfices de l'Open Access. L'association des bibliothèques de recherches américaine a documenté le besoin d'accès accru à l'information scientifique. Elle fut la principale fondatrice de la coalition de la publication de recherche : « Scholarly Publishing and Research COpen Accesslition » (SPARC[32])

Dans beaucoup d'universités, la bibliothèque est le centre des dépôts institutionnels, où les auteurs archivent leurs articles. Par exemple, l'association canadienne des bibliothèques de recherche a un projet ambitieux pour développer les dépôts institutionnels à toutes les bibliothèques universitaires canadienne. Quelques bibliothèques sont à l'origine de journaux tel que le « Journal of Insect Science » de la bibliothèque de l'université de l'Arizona[33] ou alors fournissent un support technique afin de créer un journal.

Les éditeurs

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Il existe beaucoup d'éditeurs différents (et de types d'éditeurs) au sein de la communauté scientifique. Les réactions des éditeurs de journaux à Open Access sont contrastées. Certain sont simplement enthousiaste de découvrir un nouveau bizness avec Open Access. Ils se sont expérimentés à fournir de l'accès libre autant que possible. Enfin, certain font du lobbying actif contre les propositions du mouvement Open Access.

Des logiciels libres pour les journaux de publication Open Access sont disponibles pour ceux qui souhaitent en développer un nouveau journal. Par exemple, Open Journal Systems (OJS[34]) a développé un projet grâce au « Public Knowledge Project[35] » , et, « HyperJournal[36] » est conçu par des volontaires. Alors que l'OJS et Hyperjournal sont conçus pour des éditions universitaires, ils peuvent être utilisés par tout le monde.

Les éditeurs des pays en voie de développent peuvent entrer en contact avec Bioline International[37] pour recevoir une aide gratuite pour établir une publication électronique. La mission de Bioline International est de réduire le fossé de connaissance entre le Sud et le Nord, en aidant les éditeurs des pays en voie de développement à rendre leurs travaux plus accessibles grâce à l'électronique.

Liens internes

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Liens externes

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