Utilisateur:Nisoub/Brouillon
- → N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
- → Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.
Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :
- Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
- Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
- Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources – comment les insérer).
- Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
- Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).
- → Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.
LA CERAMIQUE ROMAINE A POMPEI
Le site de Pompéi constitue un champ d'exploration particulièrement privilégié pour les céramologues. Grâce aux inventaire réalisés dans les maisons de Pompéi nous connaissons de façon plus précise la batterie de cuisine et la vaisselle de table en usage en 79 ap. J.-C. en Campanie. L'inventaire de C. Julius POLYBIUS (CASTIGLIONE MORELLI, 1996) révèle une quantité importante de vases et de tessons qui suggérait la place prépondérante de la céramique dans les cuisines de Pompéi. Dans la maison de MENANDRE par exemple, fouillée en 1930, c'est la vaisselle d'argent qui est la plus représentée, et de façon générale les céramique communes sont peu nombreuses : de 1 à 32 exemplaires contre 1262 pour la maison de C. Julius POLYBIUS, fouillée dans les années 1980-1999, ce dernier chiffre incluant des céramiques entières et des tessons. De façon générale, la céramique romaine du milieu du Ier siècle ap. J.-C présente plutôt des qualités artistiques. A cet époque, elle intégre des héritages et des emprunts variés à des traditions potières multiples : les traditions celtiques du nord de l'Italie, celles étrusques du centre, grecques du Sud, les techniques et les formes égyptiennes, carthaginoises, orientales. On fabrique en terre cuite une foule de récipients pour divers usages : de grands vases de stockage, les dolia, des amphores destinées au transport du vin, de l'huile et des condiment de la vaisselle destinée à la cuisine et à la table. Les travaux de Monsieur ANNECHINO (1977) puis de Monsieur BATS (1988, 1996) constituent une approche plus précise de la fonction des différentes formes de la céramique culinaire romaine. L'olla est le pot à cuire par excellence de la cuisine romaine depuis l'Âge du Bronze. Ces vases ovoïdes, fréquemment pourvus d'anses, ont de multiples usages : utilisés en cuisine, ils servent à cuire des bouillies, des légumes et des fruits, de la viande ; à table, ils font office de vases de services où l'on puisait directement. Proches de ceux-là, les vases de service et de stockage de petite taille (urceus), sont bien connus en différentes tailles, ce sont des vases à une ou deux anses, certains pourvus de couvercle. Les ragoûts mijotent dans de grandes marmites à fond bombé, destinées à être posées sur un trépied et pourvues de deux petites anses (caccabus)