Utilisateur:Ninilechat/Brouillon

L’incertitude scientifique sur ce nouveau virus, voyant le jour dans un monde où les modes de fonctionnement, ainsi que la pression médiatique, sont différents des précédentes pandémies, amènent une sollicitation accrue de l’opinion de divers experts, qui ne sont parfois pas nécessairement qualifiés pour intervenir en cette situation de crise. Il faut prendre en compte l'importance des biais cognitifs et rhétoriques visibles dans les prises de position de certains « experts » dans cette crise sanitaire qui reste encore à être largement étudier. (Villain, 2020) L'expertise décroit en raison du nombre important d'experts sollicité. L'entropie des connaissances scientifiques complexifies la tâche des journalistes dans leur rôle de distributeur d'information sur le sujet, puisque la ligne dans la distinction entre information prouvée et non fiable devient de plus en plus floue. La science étant la base des sociétés modernes et communément perçu comme un vecteur de certitude, la confusion au sein de la sphère scientifique explique la septicité de certains publics en lien avec le virus du covid 19. (Dornan, 2020) Soulignons également la modernité de la crise qui ne permet pas nécessairement d'avoir accès à des études scientifiques évaluées par les paires (assurant une fiabilité de la source), pour ainsi permettre aux individus d'exercer un jugement critique sur la qualité de l'information transmisse. Les scientifiques ignorant volontairement les règles scientifiques élémentaires sont également une source d'alimentation des théories complotistes. (Villain, 2020) L'information et son contraire continue donc de monopoliser les médias, créant sur ce passage la panique du public en quête de réponse. Avec des sociétés en continuelles évolution, la science ne peut être considérer comme toujours véridique, puisque qu'elle est vrai selon un temps et une époque donnée. La science est susceptible d'être révisée et est suffisamment fiable pour être utile, mais elle est en constant changement, comme les sociétés dans lesquelles nous vivons. (Dornan, 2020)