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Les habitants de Champ-sur-Drac sont les Chenillards et les Chenillardes.

Ce nom tire sa provenance des nombreuses chenilles[1] qui s’imposèrent dans cette commune. Il y’a premièrement le « ver à soie » dont la culture profita aux habitants à la fin du 19e siècle, ainsi que la « chenille processionnaire du chêne », une espèce particulièrement envahissante et urticante qui envahissait les chênaies épisodiquement. Elle apparu pour la dernière fois en juin 2005, une entreprise spécialisée a pu traité les chênaies rapidement.[2]

Le 8 août 1901 a eu lieu un changement de nom de la commune. Avant cette date, la commune s'appelait Champ-près-Vizille

Le début de l’industrialisation à Champ-sur-Drac est marqué par la décision d’implanter une centrale électrique : la centrale de Fure et Morge. L’objectif était de produire 3500 chevaux de courant électrique et d’adopter le principe de remplacement de la houille noire (le charbon) par la houille blanche (les chutes d’eau). Le Drac fut sélectionné comme chute d’eau. Grace à l’endiguement et à la creation de plusieurs barrages, la pleine de champ a pu être urbanisée et industrialisée. [3]La mise en service de la centrale eut lieu le 1e mars 1902. [4]

De plus, en 1901[5] André Navarre souhaite implanter dans la commune une râperie à bois ainsi qu’une cartonnerie qui se prénomme « la cartonnerie de l’Isère »[6]. L’usine s’oriente sur la production de cartons fins et surfins, et elle n’a pratiquement pas de concurrence directe en France. Cela permet à l’usine de champ d’être la première usine capable de produire du carton jusqu’à 700 grammes d’épaisseur, en continu, et bicolore (une face blanche et une face grise). [7] En 1917, les cartonneries de l’Isère se développent de plus en plus et deviennent « les papeteries Navarre ».[8]

De par cette implantation plutôt fructueuse, Navarre devient le patron paternaliste de Champ-sur-Drac. En effet, il fit construire son école, sa halte garderie, sa salle des fêtes, sa chapelle, son épicerie ou encore ses propres fermes. Le paternalisme de Navarre va encore au delà puisqu’il organise même la vie associative, le sport, les repas pour les réveillons et baptêmes (dans l’usine). De plus, des aides sont attribuées aux plus nécessiteux, comme en 1930 : la cité ouvrière Navarre met à disposition 216 logements gratuits pour les ouvriers[9]. L'école privée Navarre accueille plus de 100 enfants et les jeunes filles souhaitant rentrer dans la vie active pouvaient commencer à travailler dans la ganterie, mise en place par le directeur. [10]

  1. Mairie de champ-sur-Drac, « Découvrir Champ-sur-Drac », sur Ville-champsurdrac.fr
  2. Gilbert Gacon (préf. Jacques Nivon), Champ-sur-Drac : de son origine à nos jours, Saint Étienne, , 294 p. (ISBN 978-2-910576-79-0), « Introduction », p. 10
  3. Commune de champ-sur-Drac, « Découvrir Champ-sur-Drac », sur Ville-champsurdrac.fr
  4. Gilbert Gacon (préf. Jacques Nivon), Champ-sur-Drac : de son origine à nos jours, Saint-Étienne, , 292 p. (ISBN 978-2-910576-79-0), chap. 5 (« l’épopée Navarre »), p. 94
  5. « Champ-sur-Drac », sur fr-academic.com
  6. « André Navarre », sur andrenaverre-industrielpapetier.fr
  7. Gilbert Gacon (préf. Jacques Nivon), Champ-sur-Drac : de son origine à nos jours, Saint Étienne, , 292 p. (ISBN 978-2-910576-79-0), chap. 5 (« L’épopée Navarre »), p. 105
  8. « André Navarre », sur andrenavarre-industrielpapetier.fr
  9. « André Navarre », sur andrenavarre-industrielpapetier.fr
  10. Gilbert Gacon, Champ-sur-Drac : de son origine à nos jours, Saint-Étienne, , 292 p. (ISBN 978-2-910576-79-0), chap. 5 (« L’épopée Navarre »), p. 107