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Introduction

Antoine Westermann Née à Wissembourg, bourgade de l’Alsace du Nord Date de naissance : 4 avril 1946

Troisième enfant d’une fratrie de 4 enfants - Un frère de 9 ans son aîné : Gérard - Une sœur de 4 ans son aînée : Odile - Une sœur cadette de 2 ans : Madeleine

Père de 2 garçons - L’aîné Jean- 40 ans Propriétaire de Secret de table à Strasbourg 2 établissements de restauration rapide. - Le cadet Eric – 34 ans Est depuis 2007, il est le nouveau cuisinier et propriétaire du Buerehiesel. Antoine lui a transmis après avoir renoncé à ses 3 étoiles. Eric obtient sa 1ère étoile Michelin en 2008.

En aparté - Antoine Westermann partage son temps entre Paris et Grignan où il profite de son potager et de son jardin de plantes aromatiques. - Il voue une passion de plus de 40 ans au vélo de route et enfourche sa bicyclette dès que possible. - Il pratique aussi le ski de piste, le VTT et il a une grande admiration pour l’athlétisme dont il ne manque pas une rencontre télévisée. - Il n’aime pas le melon, ni la pastèque. - Il lit chaque jour l’Equipe et le Figaro et dévore des livres quand le temps lui est donné. - Il aime choisir les vins de chaque repas avec ses amis amateurs et raffole des dîners entre copains. - Il adore les voyages, ne croit pas au hasard mais aux rencontres.

Les grandes étapes

1960-1963 Ecole hôtelière de Strasbourg & apprentissage au Restaurant du Buffet de la gare, connu pour sa cuisine bourgeoise.

1964-1970 Foie gras Feyel à Strasbourg, Hôtel l’Ecrevisse à Brumath, Hôtel Erbprinz à Ettlingen (Allemagne) Restaurant Nicolas à Paris etc.

1970 - Ses parents hypothèques leur maison afin qu’il puisse acquérir le Buerehiesel, une magnifique maison traditionnelle alsacienne dans le parc de l’Orangerie à Strasbourg. - Antoine Westermann à 24 ans il est le propriétaire et le cuisinier de son restaurant.

1975 29 ans, 1ère étoile au guide Michelin

1983 37 ans, 2ème étoile au guide Michelin

1994 48 ans, 3ème étoile au guide Michelin 19/20 Gault & Millau

2007 Rends ses 3 étoiles Michelin Cède Le Buerehiesel à son fils Eric

Ses nouveaux territoires culinaires

2003 Mon Vieil Ami – Paris, l’île saint Louis Bistrot de cuisine ménagère autour des légumes, hommage à sa maman. Propriétaire & cuisine

2006 Drouant – Paris, quartier de l’Opéra Néo-brasserie de cuisine française à la façon Westermann Propiétaire & cusine

2011 Nouvelle ouverture prévue du côté de Montmartre…

Ses horizons culinaires

1999 Frotaleza do Guincho – Caiscais, Portugal Cuisine d’inspiration gastronomique franco-portugaise Son chef éxécutif : Vincent Farges

2007 Café du Parc – Washington DC, USA Bistrot de chef franco-américain Son chef éxécutif : Luc Dendievel

2008 Restaurant UVA – Funchal, Madère Cuisine d’inspiration gastronomique : franco-madèrilaine Son chef exécutif : Thomas Faudry

2011 Restaurant Le loft – Vienne, Autriche Cuisine d’inspiration gastronomique Son exécutif chef : Raphaël Dworak

Antoine Westermann, la cuisine dans les veines

- Son papa, Jean est un entrepreneur de la région, ses hobbies sont la cuisine et le théâtre. - Sa maman, Cécile est mère au foyer aimante, dévouée et une excellente cuisinière. - Les parents Westermann se partagent les fourneaux : maman la semaine, papa le samedi et le dimanche. - La cuisine est au centre de la vie des Westermann et la fête à table un quotidien. - Cécile à l’art d’accommoder les légumes de saisons et adore les poissons et les crustacés. Jean quant à lui aime les viandes, les pâtés, la charcuterie, assaisonne comme personne les salades, fait ses pâtes « maison » etc. - A travers la cuisine les parents Westermann échangeront chaque jour de leur vie des mets d’amour…

Sa vocation dès 8 ans et son mécène de coeur - A 8 ans, Antoine sait qu’il sera cuisinier. Son papa est secrètement heureux, sa maman inquiète pour son petit « doué en math » pourquoi ne veut-il pas faire un « vrai métier » comme ingénieur ? - Il s’enferme chaque fois qu’il rentre de l’école pour faire des desserts : riz au lait, crème anglaise, crème chantilly… - Dès qu’il rentre aux heures des repas, du bas de l’escalier il s’amuse à reconnaître à l’odeur ce qui a été cuisiné. - A 14 ans, il quitte la maison pour faire son apprentissage et vivre dans une mansarde sans confort avec ses camarades. Il ne rentrera plus que le WE dans son doux cocon familial. - Il sait rapidement qu’il veut s’exprimer librement en cuisine,. - A 23 ans, son père à confiance en lui et le soutien dans l’achat du Buerehiesel en hypothéquant la maison familiale qu’il se fera un honneur de rembourser en 6 ans. - A 30 ans, la création cuisine et les objectifs ambitieux qu’il se fixe finissent par lui créer du stress. Son père le met en garde sur son attitude avec son équipe. Il l’écoute, change et se forme au management des hommes. Le Buerehiesel est réputé pour être une des cuisine les plus calmes de France en particulier pendant le service.

La cuisine d’Antoine Westermann - « Dans ma cuisine, je ne cherche pas à étonner mais à donner de l’émotion » Antoine Westermann _ Autodidacte, totalement imprégné par la cuisine très identitaire de l’Alsace il s’appuie sur elle pour ancrer son style. - Il la revisitera à sa façon et des plats emblématiques naîtront et signeront ses 3 étoiles comme « le pâté en croûte au foie gras truffé », « la poulette en Baekeoffe », « les cuisses de grenouilles avec les Schniederspatle », « la brioche à la bière », « terrine de poularde au fenouil et au foie gras »… - Grand curieux, son premier coup de cœur hors d’Alsace est pour la cuisine du sud-est de la France, on dira de lui qu’il est le plus méditerranéen des cuisiniers d’Alsace. - Dès 1994, on le citera parmi les 5 meilleurs cuisiniers de France dont Alain Ducasse, Michel Bras… - la cuisine il l’aime : généreuse, festive et élégante.

2006, le changement de cap.

- Mercredi 8 novembre 2006 à 17h, Antoine Westermann a annoncé au guide Michelin qu’il arrêtait sa cuisine au Buerehiesel. - « Vous pouvez bien imaginer les doutes et les hésitations qui ont précédé ce choix mais aussi ce que représente cette décision pour le cuisinier qui a commencé à mettre la main à la pâte, comme apprenti à 14 ans au Buffet de la gare de Strasbourg… » Antoine Westermann - Pour son fils, Antoine Westermann souhaite une totale liberté d’expression, celle dont il a pu lui aussi bénéficier lorsqu’il a repris en jeune chef d’entreprise de 24 ans le Buerehiesel en 1970. - - « Pour moi, soutenir mon fils c’est ne pas lui imposer de distinctions en héritage. Je lui transmets l’outil de travail et à lui de décider ensuite d’orienter ou non sa cuisine vers les étoiles… » Antoine Westermann - «  C’est la décision la plus importante de ma carrière et pourtant une étape indispensable pour pouvoir développer ce que j’entreprends depuis quelque temps en cuisine. » Antoine Westermann - Pour l’amour de la jeune cuisine, il donne en 2003 à Antony Clemot puis en 2005 à Frédéric Crochet la possibilité de s’exprimer à ses côtés chez Mon Vieil Ami. - -Aujourd’hui, il souhaite s’investir aux côtés des jeunes chefs qui l’accompagnent au Portugal, aux USA, chez Drouant, chez Mon Vieil Ami et à travers tous les projets qu’il entreprend.