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L'article en cours d'écriture: Toledot Yeshou

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Jewish encyclopedia, confiscation of hebrew books

Yeshu - Interprétations du nom

Il y a un débat sur le sens de "Yeshu." Il a été utilisé comme un acronyme pour l'expression hébraïque "yemach shemo vezichro", qui signifie "Que son nom et la mémoire s'efface", un terme utilisé pour ceux qui sont coupables d'inciter les Juifs à l'idolâtrie et utilisé à la place des vrais noms des individus coupables de tels péchés qui sont réputés ne pas être digne d'être rappelé dans l'histoire. Certains prétendent que cela a toujours été son sens. En effet, le nom ne correspond pas à une racine hébraïque connue et d'ailleurs personne d'autre n'a jamais porté ce nom dans l'histoire juive, tandis que l'utilisation de l'expression "yemach shemo vezichro" et son sigle ont été largement utilisés dans les écrits juifs.

D'autres soulignent que le mot est similaire, et peut être un jeu de mots sur, Yeshua, considéré par beaucoup comme l'original araméen ou hébreu du nom de Jésus, la figure centrale du christianisme. [Les études récentes portant sur les plus anciens manuscrits non-censurés du Talmud de Babylone, font apparaître de nombreux passages se référant à Yeshu, quelques manuscrits y ajoutent parfois l'appelation Ha-Notzri.] De ce fait, avec l'apparition dans plusieurs manuscrits du Talmud de Babylone de l'appellation Ha-Notzri, qui ressemble à Nazarene (Nazarene ou Nazareth ?), et des similitudes entre les histoires des deux personnages, certaines de ces références à Yeshu, voire la plupart d'entre-elles, ont été traditionnellement comprises comme parlant du Jésus du christianisme. La question a toujours été une question délicate parce que Yeshu est dépeint sous un jour négatif; les images négatives de Jésus dans la littérature juive pourrait inciter, ou être utilisé comme une excuse, de l'antisémitisme dans certains milieux chrétiens. En outre, les histoires de Yeshu ont été utilisés à la fois comme la preuve de l'existence d'un Jésus historique et pour discréditer le christianisme en prétendant que Jésus est un mythe basé sur des souvenirs confus de diverses personnes. Il y a actuellement au moins trois approches de cette question. Certains prétendent qu'il n'y a pas de relation entre Yeshu et le Jésus de l'histoire, certains estiment que Yeshu fait référence au Jésus de l'histoire, les troisièmes estiment que Yeshu est un concept littéraire, utilisés par les rabbins pour se prononcer sur leur relation aux premiers chrétiens et avec les chrétiens.

Dans le Manuscrit de Strasbourg  modifier

« les vauriens se rendirent chez la reine Hélène : "C'est le Messie qu'on a tué ! dirent-ils, combien de miracles ne nous a-t-il pas fait voir durant sa vie et à présent qu'on l'a mis au tombeau après son exécution, il n'y est pas car il est déjà monté au ciel ! [...] il avait ainsi prophétisé de lui-même. » La reine fit mander les Sages. « Que lui avez-vous fait ? » leur demanda-t-elle. « Nous l'avons tué, répondirent-ils, car telle était la sentence qu'il méritait ! » « Une fois qu'il fut tué qu'en fîtes-vous ? » « Nous l'avons mis au tombeau ! » Ils le cherchèrent dans le tombeau sans le trouver. « C'est dans cette tombe que vous l'avez enterré ? Où est-il ? » Les Sages étaient dans la confusion ne sachant quoi lui répondre vu qu'un homme l'avait tiré du tombeau et emporté à son jardin : il avait interrompu le cours de l'eau qui passait par son jardin, avait creusé dans le sable, l'avait enseveli, puis avait ramené les eaux dans leur lit par-dessus la tombe. (claire référence à un roi (Parthes ?) qui avait fait la même chose pour le trésor royal) « « Si vous ne me montrez pas Yeshuh, dit la reine, je m'opposerai à ce qu'un seul d'entre vous en réchappe. » « Assigne-nous un délai déterminé et des conditions ! ». Une fois qu'elle le leur eut accordé, tout Israël jeûna et pria, en larmes. Les vauriens en prirent prétexte : « C'est vous qui avez tué le Messie de Dieu ! »[1]. »

La reine Hélène modifier

Dans la version Wagenseil Hélène est présentée comme : « la reine Hélène, femme du roi Jannée susmentionnée et elle régnait après la mort de son époux. On l'appelait Oleina[2]. Son fils était Munbaz, le roi nommé Nicanor, que tua Hérode son serviteur[3]. » Dans le paragraphe suivant, il est indiqué que Jésus est l'un des parents (proches) de la reine Hélène et que pour cette raison elle voulait le libérer[4].

Notes et références modifier

  1. Jean-Pierre Osier, L'évangile du Ghetto ou comment les Juifs se racontaient Jésus, Paris, 1984, Berg International Éditeurs, pp. 77-78.
  2. Jean-Pierre Osier note que « la confusion de Munbaz et de Nicanor renforce celle-ci. » Veut-il dire qu'Oleina renvoit à Alexandre Jannée ? Je crois plutôt qu'il parle de l'association Oleina – Nicanor.
  3. Jean-Pierre Osier, L'évangile du Ghetto ou comment les Juifs se racontaient Jésus, Paris, 1984, Berg International Éditeurs, p. 92.
  4. « La reine leur dit : « Mandez-le moi que je connaisse de plus près cette affaire ! » Elle comptait le libérer de leurs atteintes car il était un de ses proches. » Jean-Pierre Osier, le traducteur, indique qu'il « est impossible » que ce qui est écrit en hébreu ait un autre sens que proche parent. (Jean-Pierre Osier, op. cit, p. 92)