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Editions GBD
Directrice de publication: Patricia Josselin
50 000 ex (tirage)
Presse mensuelle et nationale
www.aladin-mag.com
ISSN : 09811389

Créé en 1987, Aladin[1] est un magazine traitant du marché des antiquités, des arts décoratifs et des collections. C’est un outil de travail indispensable pour les professionnels du secteur et un référent[2] pour les amateurs d’objets anciens et chineurs. Son principal concurrent est Antiquités Brocante, et plus largement La Gazette Drouot.


Présentation

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Chaque mois, Aladin[3] présente l’actualité[4] des foires, des salons, des enchères et des expositions en France et en Europe. Des articles de fond didactiques sont consacrés au mobilier (styles et tendances), aux collections, aux papiers anciens, à la photographie, aux luminaires, à la céramique. Ils sont étayés par l’avis d’experts, de marchands et d’interlocuteurs avisés. Ainsi des enquêtes et des dossiers analysent les cotes et l’évolution du marché. Des articles sur le patrimoine et les métiers d’art, la restauration des objets anciens complètent le sommaire. La période traitée par Aladin s’étend de l’archéologie (objets de fouille, Antiquité romaine, grecque, égyptienne…) aux années 1980, en passant par le XVIIIe siècle, l’âge d’or des arts décoratifs français, l’Art déco et le design.

Depuis sa création, Aladin propose un cahier détachable, L’Agenda des chineurs[5], qui référence chaque mois les brocantes, les foires, les salons en France et en Europe. Ce «calendrier[6]» participe à la popularité du magazine.  

Histoire

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A sa création, en mars 1987, Aladin[7] est distribué sur les salons et les foires d’Ile-de-France. Les premiers numéros sont des bulletins d’une douzaine de pages référençant les dates et les lieux des foires et des brocantes. Il est vendu alors 25 francs. Progressivement, la publication s’étend à la Normandie ; son sommaire s’étoffe en proposant des articles sur l’actualité des foires, des salons et des portraits de professionnels.

En 1990, le magazine est édité en couleurs et atteint une centaine de pages. Le contenu éditorial s’enrichit d’articles de fond.

En 1994, Aladin est présenté en dos carré collé, la qualité du papier s’améliore. L’équipe de rédaction met en place une véritable ligne éditoriale. De 1998 à 2003,  Aladin affiche des ventes en kiosque allant jusqu’à 70 000 exemplaires. Ce succès est le résultat d’un engouement croissant pour les brocantes et les antiquités. C’est l’âge d’or des brocantes : une période extrêmement faste qui va durer jusqu’aux années 2003. Mais, c’est aussi le début d’une longue guerre menée par les professionnels du secteur contre le paracommercialisme[8]. Ces derniers accusent des particuliers, non déclarés comme marchands, de vendre de façon régulière des objets anciens achetés pour être revendus. La guerre aux  vide-greniers est déclarée. Elle s’essoufflera peu à peu lorsqu’un autre danger, plus insidieux celui-ci, apparaîtra : Internet.

En 2001, c’est un coup de tonnerre venu des États-Unis qui annonce un lent déclin. Difficultés économiques, décisions hasardeuses, manque de réactivité face à la concurrence, la société éditrice cessera son activité le 26 novembre 2009 après avoir fait paraître le numéro 257 (Dec-Janv, double numéro). Le titre Aladin est repris dès décembre 2009[9] par Les Éditions G.B.D[10]. Le numéro 258, de février 2010, sera dans les kiosques garantissant une parution sans interruption.

Un tournant décisif

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Au moment de la reprise, la nouvelle équipe ne souhaite pas de «révolution».  Elle œuvre pour une stabilisation et une mise en confiance des abonnés et des lecteurs fidèles, quelque peu désorientés les derniers temps. Un lifting de la maquette et du logo est entrepris, une ligne éditoriale claire est établie.

Progressivement, Aladin évolue au gré du marché des arts décoratifs et des antiquités : une montée en gamme, l’intégration et l’utilisation de nouveaux outils de communication [11](réseaux sociaux, Internet), des partenariats étroits avec les acteurs du marché (Hôtel Drouot, Musée des lettres et Manuscrits…), une offre publicitaire attractive.

En mars 2014, la maquette d’Aladin est entière refondue : plus de lisibilité, plus attrayante et dynamique. La volonté d’attirer un nouveau lectorat plus jeune est clairement affichée, sans déstabiliser pour autant les lecteurs fidèles depuis près de trois décennies. Le point d’équilibre demeure la connaissance et la passion des objets anciens.


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Le magazine a utilisé plus d'une dizaine de logos différents en trente ans, sans jamais oublier la petite flamme de son "i".

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Logo du magazine depuis mars 2014



Notes et références

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