Utilisateur:Martialisdiscipuli1/Brouillon

La forme modifier

Martial utilise une langue riche et variée. Il peut tout aussi écrire dans un registre élevé qu’user de mots familiers ou populaires, voire vulgaires. Par ailleurs, il n’hésite pas à employer de nombreux termes techniques rares et non poétiques (particulièrement en ce qui concerne les objets de la vie quotidienne). L’auteur se sert parfois même de mots inusités ou qu’on ne lit nulle part ailleurs, ou en crée notamment en transcrivant certains mots grecs. Ainsi, il travaille soigneusement sa langue et choisit méticuleusement son vocabulaire. Martial reprend des thèmes traditionnels, mais il semble aussi s’inspirer de poèmes antérieurs (comme l’œuvre d’Homère, Helvius Cinna ou Virgile) ou faire référence à des pièces antiques (par exemple des pièces de Lucillius). Il multiple également les expressions imagées par un recours à divers procédés stylistiques.

Plus largement, les vers des Épigrammes suivent principalement trois formes :

- le distique élégiaque

- l’hendécasyllabe phalécien

- le trimètre iambique (scazon ou choliambe)

D’autres types de vers apparaissent également, mais plus rarement.

Les procédés stylistiques modifier

L’épigramme est brève et construite en deux parties : l’une pour attiser la curiosité du lecteur (le contexte du récit), la seconde pour la satisfaire (la chute). On peut noter six principaux procédés stylistiques :

- l’anaphore

- l’apostrophe

- les jeux de mots (calembours, paronomases)

- la pointe

- les sonorités

De la sorte, ces éléments caractérisent le style bref, incisif et efficace de Martial.