Utilisateur:Marcabou/Brouillon

La famine qui sévit au Soudan en 1998 concerne essentiellement les populations civiles déplacées du fait de la guerre qui perdurait depuis 1984 dans le sud du pays. Outre des conditions climatiques peu favorables, une rupture dans l'acheminement de l'aide alimentaire à ces populations est intervenue au début de l'année 1998. Les graves difficultés des premiers mois de l'année l'ont été soit du fait des autorités de Karthoum, soit de la rébellion sudiste. Sous la pression de la communauté internationale, le gouvernement soudanais a rétabli le 31 mars 1998 les autorisations de vols humanitaires interrompus pendant les trois premiers mois de l'année. Il a en outre accepté d'en renforcer le rythme. Il s'est également engagé à garantir l'accès de l'ensemble du territoire soudanais aux organisations travaillant dans le cadre de l'OLS. Les secours aux milliers de personnes déplacées, menacées de famine ont repris, mais ils ont toutefois été gravement perturbés par la poursuite des combats. Pendant une semaine durant la mi-Juillet 1998, une pointe de 120 personnes mourraient chaque jour des cause de la famine dans le village de Ajiep (pop. 17,000) dans la province de Bahr el Ghazal, et plusieurs autres villages ont enregistré des taux de décès catastrophique.[1] Sous la pression de la communauté internationale, un cessez-le-feu a été accepté le 15 juillet 1998 pour permettre l'acheminement de l'aide vers les populations civiles les plus vulnérables.[2]

Notes et références

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  1. Medecin sans frontière; Top 10 des crises humanitaires 1998
  2. Ministère Francais de la coopération internationale - JO sénat 1998