Utilisateur:Marbergou/Brouillon

Le premier conspectus est développé par le Research Libraries Group (RLG) à la fin des années 1970[1][2]. Le modèle est repris et perfectionné par différents groupes de recherche au fil des années, dont l’Association of Research Libraries (ARL) et le Western Libraries Network (WLN)[3]. Ce dernier élabore un logiciel pour aider à la gestion du conspectus[4].

L’approche du conspectus suscite un engouement très fort au moment de sa conception et jusqu’à la fin des années 1990. Le développement et la popularisation du conspectus correspondent à l’importance grandissante que prend l’évaluation des collections dans la gestion de celles-ci[5]. Toutefois, la popularité de la méthode du conspectus diminue au début des années 2000[6].

Bien qu’utilisée à travers le monde (Grant, 1992, p. 98; Calenge, 1999, p. 60), la méthode conspectus est principalement employée aux États-Unis (Oulc’hen, 2019, p. 2), où elle fait office de « standard approach to assessing library collections » (Grant, 1992, p. 97). En 1989, l’American Library Association (ALA) recommande d’ailleurs son utilisation dans son Guide For Written Collection Policy Statements. (Grant, 1992, p. 97)


Division de la collection en catégories. Délimitation des catégories (sujets) d’évaluation. Celles-ci sont basées sur le système de classification de Dewey ou sur la classification de la bibliothèque des Congrès (Calenge, 1999, p. 60) Le nombre de catégories varie selon la grosseur et les spécialisations des différents établissements qui utilise cette méthode. (Calenge, 1999, p. 61)

Pour chaque catégorie, le conspectus permet de décrire la situation actuelle de la collection, l’état des acquisitions en cours et les objectifs de développement de la collection[7] (IFLA Acquissition and Collection Development Section, 2001, p. 5). Ces derniers se basent sur la politique de développement des collections en place dans l’établissement. (Oulc’hen, 2019, p.1)

Ensuite, pour chaque composante du tableau, déterminer un « indicateur de profondeur de la collection » et un niveau de couverture linguistique (Oulc’hen, 2019, p. 1)

Le conspectus « is based on collection centered assessments » (Grant, 1992, p. 99) et devrait être jumelé à une évaluation centrée sur les utilisateurs

  1. Enora Oulc'hen, « Le conspectus » [PDF], sur École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques, (consulté le ), p. 1
  2. (en) Richard J. Wood, « The conspectus: A collection analysis and development success », Library Acquisitions: Practice & Theory, vol. 20, no 4,‎ , p. 430-431 (ISSN 0364-6408, DOI 10.1016/S0364-6408(96)00070-1, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Richard J. Wood, « The conspectus: A collection analysis and development success », Library Acquisitions: Practice & Theory, vol. 20, no 4,‎ , p. 431-432 (ISSN 0364-6408, DOI 10.1016/S0364-6408(96)00070-1, lire en ligne, consulté le )
  4. Peter Clayton et G.E Gorman, « Updating conspectus for a digital age », Library Collections, Acquisitions, & Technical Services, vol. 26, no 3,‎ , p. 254 (ISSN 1464-9055, DOI 10.1080/14649055.2002.10765858, lire en ligne, consulté le )
  5. Joan Grant, « The Conspectus », The Acquisitions Librarian, vol. 4, no 7,‎ , p. 98-99 (ISSN 0896-3576, DOI 10.1300/J101v04n07_07, lire en ligne, consulté le )
  6. Peter Clayton et G.E Gorman, « Updating conspectus for a digital age », Library Collections, Acquisitions, & Technical Services, vol. 26, no 3,‎ , p. 253 (ISSN 1464-9055, DOI 10.1080/14649055.2002.10765858, lire en ligne, consulté le )
  7. IFLA Acquissition and Collection Development Section, « Grandes lignes directrices d’une politique de développement des collections – À partir du modèle conspectus » [PDF], sur IFLA, (consulté le ), p. 5