Utilisateur:Mandariine/Vincent Noce

Vincent Noce
Image illustrative de l’article Mandariine/Vincent Noce

Nom de naissance Nicolas Baby
Naissance (73 ans)
Nationalité Drapeau de la France France
Profession Journaliste d'investigation
Critique d'art
Spécialité Marché de l'art
Distinctions honorifiques Chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres
Historique
Presse écrite Libération
La Gazette Drouot

Vincent Noce est le nom de plume du militant français Nicolas Baby né le , devenu journaliste d'investigation et critique d'art.

Biographie

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Après ses années de militantisme et ses débuts dans le journalisme, Nicolas Baby devient journaliste d'investigation, critique d'art[1] et un spécialiste des Journées européennes du patrimoine, publiant ses ouvrages et ses articles notamment dans Libération[1] ou La Gazette Drouot sous le nom de plume de Vincent Noce[2].

À l'occasion de la fin du monopole de l'Hôtel Drouot, il réalise en collaboration avec Irène Richard[3] un documentaire décryptant les comportements des commissaires-priseurs et autres acteurs de la mythique salle des ventes, diffusé le sur France 3[4].

Il publie aux éditions Jean-Claude Lattès en juillet 2002 Descente aux enchères : Les coulisses du marché de l'art, un ouvrage de 431 pages dans lequel il présente, « avec une lucidité non dépourvue d'humour[5] », l'univers des ventes aux enchères et les affaires du marché de l'art sur lesquelles il a longuement enquêté, révélant au lecteur non initié le dessous des cartes de ce monde embrouillé[1].

En 2005, la publication de son livre portant sur le trafic d'œuvres d'art, parvient à convaincre un collectionneur suisse de restituer à son tour une des pièces à la ville, dans l'affaire du vol dans une église de Bordeaux en 1984 de sept sculptures en albâtre des XIVe – XVe siècles, une affaire aux rebondissements multiples, marquée par les enquêtes du FBI, de la police judiciaire et de l'Office central de répression du trafic des biens culturels (OCBC).

À Libération, il révèle plusieurs controverses amenées par l'expert Bill Pallot par exemple au sujet de mobilier historique, quand la marque de Bagatelle aurait été ajoutée au XIXe siècle à des chaises du XVIIIe siècle, issues plus probablement d'un travail piémontais ou encore à l'occasion de la vente par Sotheby's du fonds d'un antiquaire italien, Luigi Laura, comportant un des plus beaux fauteuils du XVIIIe siècle, le seul survivant des fauteuils de Foliot.

Guy Boyer, directeur de la rédaction du magazine Connaissance des arts, dit de Vincent Noce en 2020 : « Comme toujours lorsqu'il s'agit d'expertise, le journaliste Vincent Noce est le premier au courant de tout, des faux comme des disparitions[6] ».

Publications

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Ouvrages

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Articles

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Distinctions

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Le il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres[7],[5].

Notes et références

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  1. a b et c Alain Quemin, « Salles des ventes, côté coulisses », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. « Najman Maurice [Pseudonymes : Bricart, Nallard Michel] », sur maitron.fr
  3. « Irène Richard », sur film-documentaire.fr
  4. « Drouot, une descente aux enchères », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. a et b « Discours et communiqués : Remise des insignes de chevalier dans l’Ordre des arts et des lettres à Vincent Noce », sur culture.gouv.fr,
  6. Guy Boyer, « Mort de l'expert en arts extra-européens Jean Roudillon », Connaissance des arts,‎ (lire en ligne)
  7. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres Cinquantenaire », sur culture.gouv.fr,

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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{{CLEDETRI:Noce, Vincent}} [[Catégorie:Nom de plume]] [[Catégorie:Critique d'art français]] [[Catégorie:Journaliste français du XXIe siècle]] [[Catégorie:Journaliste d'investigation français]]