Utilisateur:LyceeZola205Léonie/Brouillon

L'entreprise autrichienne Schweighofer, première entreprise de bois en Roumanie, est accusée d'acheter du bois coupé illégalement dans les forêts vierges d'Europe. Le gouvernement roumain estimerait les dégâts à plus de 80 millions de mètres cubes de bois coupés frauduleusement entre 1993 et 2013[1]

En 2016, l'affaire des boues rouges dans les calanques de Marseille fait les gros titres des journaux. En effet, pendant cinquante ans des résidus polluants ont été déversés dans le parc naturel des calanques au moyen d'un tuyau de 50 kilomètres remontant à l'usine Alteo, grande entreprise de production d'alumine. Ces boues rouges ont des conséquences sur l'environnement marin, elles contiennent plusieurs métaux lourds tels que le mercure et l'arsenic. Selon Le Monde et France Info il y aurait aujourd'hui des millions de tonnes de boues rouges au fond de la Méditerranée[2],[3],[4],[5].

L'affaire est plus connue sous le nom des "boues rouges", ces résidus polluants qui ont été relâchés au large de Cassis pendant cinquante ans, avant d'être filtrés grâce à une nouvelle technique Manuel Valls et Ségolène Royal campent sur leurs positions : le Premier ministre ne veut pas retirer l'autorisation que l'Etat a donnée à l'entreprise Alteo. Elle lui permet de rejeter des substances toxiques dans la Méditerranée, en plein cœur du Parc national des Calanques.

Pour en trouver l'origine, il faut remonter un pipeline long de 50 km qui conduit à l'usine Alteo, située dans la petite ville de Gardanne. Les 500 kg restants sont des déchets, les boues rouges, relâchées directement dans la mer grâce au pipeline.

Un rapport d'un institut indépendant, publié en 1993, a déterminé que l'activité d'Alteo était néfaste pour la reproduction de certains poissons et crustacés. Ce rapport n'a pas été rendu public pendant dix ans. Depuis, d'autres documents ont confirmé les effets délétères de ces boues sur l’environnement. Au total, au moins 20 millions de tonnes de boues rouges ont été déversées dans les fonds marins sur 2 400 km2, soit l’équivalent de dix fois la superficie de Marseille, précise Le Monde. Une étude de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) du 21 décembre 2015, réalisée à la demande du ministère de l'Environnement, a confirmé l'impact des rejets sur les poissons à proximité du littoral entre Marseille et La Ciotat. Pourtant, dans le Parc national des Calanques, la baignade et la pêche sont autorisées. elles contiennent de nombreux métaux lourds (arsenic, fer, mercure, silice, titane...) reconnus comme agents toxiques par les Nations unies. Depuis le 1er janvier, il est interdit de déverser des boues rouges dans la mer. Alteo a dû trouver une autre solution pour se débarrasser de ses déchets. Toutefois, en juin, la préfecture des Bouches-du-Rhône a pointé du doigt des dépassements des plafonds autorisés en mercure, zinc et antimoine, et mis en demeure Alteo de corriger le tir sous deux mois. Alteo disposait d’une autorisation de rejet en mer de ses boues rouges jusqu’au 31 décembre 2015. Mais, le 28 décembre 2015, le préfet a autorisé l'entreprise à déverser, pendant six ans, des "eaux de procédure" contenant des taux d’arsenic, d’aluminium, de fer et de trois autres contaminants très largement au-dessus des normes légales

Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement, s'était montrée très critique lorsque le préfet avait décidé de renouveler l'autorisation de rejet en 2015. "Je désapprouve cette décision, je n'ai pas du tout changé d'avis, je pense que c'est une mauvaise décision qui est essentiellement suscitée par le chantage à l'emploi, avait-elle déclaré. L'ordre est venu du Premier ministre au préfet, direct."'

Interrogée dans l'émission "Thalassa", diffusée le 2 septembre sur France 3, elle a renouvelé ses critiques. ( article france info)

Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement, s'était montrée très critique lorsque le préfet avait décidé de renouveler l'autorisation de rejet en 2015. "Je désapprouve cette décision, je n'ai pas du tout changé d'avis, je pense que c'est une mauvaise décision qui est essentiellement suscitée par le chantage à l'emploi, avait-elle déclaré. L'ordre est venu du Premier ministre au préfet, direct."'

Interrogée dans l'émission "Thalassa", diffusée le 2 septembre sur France 3, elle a renouvelé ses critiques.

  1. « Schweighofer, numéro un du bois en Roumanie, accusé de déboisement illégal », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « L'article à lire pour comprendre le scandale des boues rouges », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Martine Valo, « L’usine d’alumine de Gardanne continue de polluer le Parc marin des Calanques », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  4. Martine Valo, « Boues rouges : la justice ordonne à Valls de s’expliquer sur les rejets d’Alteo », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  5. « Boues rouges : plusieurs recours en justice contre la dérogation accordée à Alteo », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )