Utilisateur:Leonard Fibonacci/Réflexions sur Flavius Josèphe

Les principaux chronographes chrétiens mentionnent la publication de l'œuvre de Justus de Tibériade, soit sous Nerva, soit au début du règne de Trajan, mais chacun suit une chronologie différente : selon Eusèbe[1], l'œuvre de Justus fut publiée en 98, selon Jérôme[2] en 97, selon Prosper Tiron[3] en 99, selon Georges le Syncelle[4] en 90, et enfin selon Marianus Scotus[5] en 104.

Étudiant le problème de la date de l'Autobiographie de Flavius Josephe, M. A. Pelletier, dans sa récente édition de ce texte (1961), reprend la date proposée par E. Schürer, R. Laqueur, B. Motzo, H. S. J. Thackeray et M. Gelzer, qui s'accordaient à situer cette œuvre au début du IIe siècle de notre ère. L'argument que ces érudits ont avancé est le suivant : dans son Autobiographie (359-60), Flavius Josephe mentionne que Juste de Tibériade a attendu la mort d'Agrippa II pour publier son livre ; or, Photios situe la mort du roi juif dans la troisième année du règne de Trajan, soit en 100/101.

Robert Eisenman estime possible que Flavius Josèphe ait lui aussi été exécuté dans la tourmente des événements de 95-96 qui ont conduit à l'assassinat de Domitien, après les exécutions de Titus Flavius Clemens et d'Épaphrodite qui pour lui semble être le même que celui qui est mentionné comme son « collègue » par l'apôtre Paul de Tarse dans l'Épître aux Philippiens[6].

Juste de Tibériade modifier

Avec juste raison, Nodet et Taylor s'interrogent : « un fait reste inexpliqué : pourquoi les critiques de Justus à propos de vieux combats locaux et d'une monarchie fantoche, sans envergure et peut-être éteinte, nécessitent-elles une réponse aussi longue plus de 20 ans après les faits[7] ? » Naturellement, ils sont incapables de répondre, mais reconnaissons la pertinence de la question.

Josèphe pharisien ? modifier

« Josèphe ne craint pas de se montrer l'adversaire de Simon fils de Gamaliel, tout en s'étant affirmé lui-même proche du courant pharisien[8]. »

Contre Appion modifier

Certainement sur la guerre même que nous avons eue récemment, des auteurs ont publié de prétendues histoires sans être venus sur les lieux ou s'être approchés du théâtre de l'action. Mais d'après des on-dit, ils ont réuni un petit nombre de faits, et les ont décorés du nom d'histoire avec une impudence d'ivrognes[21].

IX Apologie de son histoire de la guerre.

47 Moi, au contraire, et sur l'ensemble de la guerre et sur le détail des faits, j'ai écrit une relation véridique, ayant assisté en personne à tous les événements. 48 Car j'étais général de ceux qu'on appelle chez nous les Galiléens tant que la résistance fut possible, puis, capturé, je vécus prisonnier dans le camp romain. Vespasien et Titus, me tenant sous leur surveillance, m'obligèrent à être toujours auprès d'eux, enchaîné au début; plus tard, délivré de mes liens, je fus envoyé d'Alexandrie avec Titus au siège de Jérusalem. 49 Pendant ce temps pas un fait n'a échappé à ma connaissance. En effet, je notais avec soin non seulement ce qui se passait sous mes yeux dans l'armée romaine, mais encore les renseignements des déserteurs que j'étais seul à comprendre. 50 Ensuite, dans les loisirs que j'eus à Rome, la préparation de mon histoire entièrement terminée, je me fis aider pour le grec par quelques personnes et c'est ainsi que je racontai les événements pour la postérité. Il en résulta pour moi une telle confiance dans la véracité de mon histoire qu'avant tous les autres je voulus prendre à témoin ceux qui avaient commandé en chef dans la guerre, Vespasien et Titus. 51 C'est à eux les premiers que je donnai mes livres et ensuite à beaucoup de Romains qui avaient participé à la campagne; je les vendis d'autre part à un grand nombre des nôtres, initiés aux lettres grecques, parmi lesquels Julius Archélaüs[22] (Julius Archélaüs, fils d'Helcias, avait épousé Mariamme, fille d'Agrippa Ier (Ant., XIX, 355); il était donc le beau-frère d'Agrippa II.), le très auguste Hérode[23](Hérode ὁ σεμνότατος est non pas, comme l'a cru Dessau, le très jeune fils d'Aristobule (roi de Petite Arménie et arrière petit-fils d'Hérode le Grand), mais, probablement, suivant Otto (Pauly-Wissowa, Supplément, II, 162), un fils de Phasaël (neveu d'Hérode le Grand) et de Salampio (fille du même). Cf. Ant., XVIII, 131-138.), et le très admirable roi Agrippa lui-même. 52 Tous ces personnages ont témoigné que je m'étais appliqué à défendre la vérité, eux qui n'auraient point caché leurs sentiments ni gardé le silence si, par ignorance ou par faveur, j'avais travesti ou omis quelque fait.

X Réponse à ses adversaires.

53 Cependant certains personnages méprisables ont essayé d'attaquer mon histoire, y voyant l'occasion d'un exercice d'accusation paradoxale et de calomnie[24], comme on en propose aux jeunes gens dans l'école; ils devraient pourtant savoir que, Si l'on promet de transmettre à d'autres un récit véridique des faits, il faut d'abord en avoir soi-même une connaissance exacte pour avoir suivi de près les événements par soi-même ou en se renseignant auprès de ceux qui les savent. 54 C'est ce que je crois avoir très bien fait pour mes deux ouvrages. L'Archéologie, comme je l'ai dit[25], est traduite des Livres saints, car je tiens le sacerdoce de ma naissance et je suis initié à la philosophie[26] de ces Livres. 55 Quant à l'histoire de la guerre, je l'ai écrite après avoir été acteur dans bien des événements, témoin d'un très grand nombre, bref sans avoir ignoré rien de ce qui s'y est dit ou fait. 56 Comment alors ne point trouver hardis ceux qui tentent de contester ma véracité ? Si même ils prétendent avoir lu les mémoires des empereurs, ils n'ont pas, du moins, assisté à ce qui se passait dans notre camp à nous, leurs ennemis.

Nodet Taylor modifier

Les deux auteurs terminent sur une question assez cocasse: « Josèphe savait-il l'importance de la Galilée pour les origines du christianisme[9] ? »

Gabara modifier

[Tibériade] est assise sur le lac de Génésareth, éloignée d'Hippos de trente stades, de soixante de Gabara (~11 km. De Tibériade), et de cent vingt (~22 km) de Scythopolis, qui est sous l'obéissance du roi. (Vita, 349)

Et aussi:

Je partis trois jours après de Tibériade pour aller à Tarichée, qui en est éloignée de trente stades. (Vita 157)

Malgré les approximations de Josèphe concernant les distances, on peut conclure que Tarychée et Gabara sont extrêmement proches. Gabara étant un petit peu à l'est de Tarychée, mais peut-être à moins de 5 à 6 km. Hadas-Lebel dit que la localisation de la ville n'est pas connue, mais propose une localisation compatible avec ces indications sur une carte. Elle indique aussi que le meurtre de tous les hommes de Gabara par l'armée de Vespasien dès le début de sa campagne en Galilée est une mesure de représailles exceptionnelle dont elle estime que ce devait être une réponse à une action anti-romaine préalable d'habitants de cette ville.

Mouvements de Vespasien à partir du printemps 68 (situation au 23 juin 68) modifier

« En ce temps-là, Vespasien quitta Césarée, le cinq du mois de Daisios (55) (Δαισίου 23 juin 68), et marcha contre les régions de la Judée encore insoumises. Gagnant les collines, il occupa les deux toparchies de la Gophnitide (Gophna à 23 km au nord de Jérusalem) et de l'Acrabétène (s'étendait entre Naplouse ou Sichem, et Jéricho, tirant vers l'orient), ensuite il prit les bourgades de Bethela (en:Beitin 12 km au nord de Jérusalem) et d'Ephraim (El Taybeh 24 km au Nord-Nord-Est de Jérusalem) où il laissa des garnisons. Puis il chevaucha avec sa cavalerie vers Jérusalem ; en route, il tua beaucoup de monde et fit un grand nombre de prisonniers, De son côté, Céréalis (Sextus Vettulenus Cerialis), un de ses généraux, avec une partie des cavaliers et des fantassins, ravageait l'Idumée supérieure : il prit d'assaut et incendia Caphétra (?), qui prétendait mériter le nom de ville ; arrivé devant une autre bourgade, appelée Charabis (?) (61), il en fit le siège. Mais les murailles étaient fortes, et Céréalis s'attendait à y perdre du temps, lorsque les défenseurs ouvrirent soudain les portes et vinrent en suppliants se livrer à lui. Céréalis, après leur soumission, marcha vers Hébron (27 km au sud de Jérusalem), autre ville très ancienne, située comme je l'ai dit dans la région montagneuse à une faible distance de Jérusalem. Il y entre de vive force, met à mort toute la jeunesse et incendie la ville. Le pays entier était déjà soumis à l'exception d'Hérodion, de Masada et de Machaeron, dont les brigands s'étaient emparés : les Romains se proposèrent alors Jérusalem pour seul objectif (BJ, IV, IX, 9). »

Dès juin/juillet 68, Vespasien met donc en place un encerclement lâche à environ une vingtaine de km de Jérusalem. Ainsi décrit, il reste des "trous" pour le passage, en particulier depuis le sud. Certains historiens estiment aussi que le site de Qumran n'a pas été pris avant la chute de Jérusalem. Il y aurait donc eu un "trou" pour le passage depuis la Nabathée via la Pérée de ce côté là aussi. Josèphe précise bien que la forteresse de l'Hérodion n'a pas encore été prise et décrit son siège par la suite dans la campagne qui intervient après la chute de Jérusalem fin 70 ou début 71. L'Hérodion est situé à 18 km au Nord-Nord-Est d'Hébron, à 23 km au sud-est de Qumrân et environ à 10 km au sud de Jérusalem. Macheronte située de l'autre côté de la mer Morte ne sera elle-aussi prise qu'après la chute de Jérusalem. Peu après, il y aura aussi un grand combat dans la "forêt de Jarde" qui semble être dans cette région.

En BJ, IV, VII, 6, Placidus poursuit vers le sud ceux qui ont fui depuis Gadara (sud du lac de Tibériade) et livre une bataille où il fait 15 000 morts chez les révoltés « même le lac Asphaltite regorgeait de cadavres que le fleuve y avait entraînés. Placidus, profitant du succès, se jeta en hâte sur les petites villes et bourgades du voisinage: il emporta Abila, Julias, Besimoth (15) et toutes les places jusqu'au lac Asphaltite : il établit partout comme garnisaires des gens choisis parmi les transfuges. Ensuite, faisant monter les soldats sur des bateaux, il extermina les Juifs qui avaient cherché un refuge sur le lac. C'est ainsi que la Pérée entière jusqu'à Machaeron, se soumit ou fut conquise par les Romains. »


Puis en BJ, IV, VIII, 1, « 1. [440] Sur ces entrefaites se répandit la nouvelle du soulèvement de la Gaule ; Vindex, avec l'élite de la population, s'était révolté contre Néron : les historiens ont fait un récit détaillé de ces événements. Ces nouvelles poussèrent Vespasien à hâter la guerre, car il prévoyait déjà les prochaines discordes civiles, le danger auquel serait exposé l'Empire entier, et il espérait, en pacifiant l'Orient, calmer les inquiétudes de l'Italie. Mais l'hiver durait encore (avant le 21 mars 68 ?); Vespasien se contenta d'assurer par des garnisons la sécurité des bourgs et des petites villes qui avaient fait leur soumission ; il préposa des décurions à la garde des bourgs, des centurions à celle des villes : il releva aussi nombre de places qui avaient été ruinées. Au commencement du printemps (ce qui précède place ce début du printemps en 68 (Néron encore vivant, révolte de Vindex (Néron meurt le 9 juin 68 et Vindex meurt le même mois)), il transféra la plus grande partie de ses troupes de Césarée à Antipatris (17) ; il y passa deux jours pour rétablir l'ordre dans la ville et partit, le troisième, pour ravager et brûler les bourgades d'alentour. Ayant ainsi soumis la toparchie de Thamna (18), il marcha sur Lydda (19) et Jamnia (20), villes précédemment réduites; il y installa comme habitants un nombre suffisant de Juifs qui s'étaient déjà ralliés à lui, puis se rendit dans la toparchie d'Ammathus (21). Après avoir occupé les passages qui conduisaient à la métropole, il y éleva un camp retranché, laissa dans cette ville la cinquième légion, et, avec le reste de ses forces, s'avança jusqu'à la toparchie de Bethleptenpha (22). Il la ravagea par le feu, comme aussi le district voisin et les pourtours de l'Idumée ; puis il éleva des fortins aux points favorables. En s'emparant de deux bourgs situés au centre de l'Idumée, Betabris et Caphartoba (23), il tua plus de dix mille hommes, en fit prisonniers plus de mille et chassa le reste de la population, en place de laquelle il établit une partie assez considérable de ses propres troupes, qui firent des courses dans les montagnes et les ravagèrent. Puis, il revint à Ammathus avec le reste de son armée : il en descendit à travers la Samaritide, en passant près de la ville de Néapolis, que les gens du pays appellent Mabartha (Flavia Neapolis, aujourd'hui Naplouse) (24), jusqu'à Corea (25), où il campa le deuxième jour du mois de Oaesios (26) (20 juin 68) . Le lendemain, il se rendit à Jéricho où il fut rejoint par Trajan, un de ses généraux (27) qui lui amenait les troupes de la Pérée, après la soumission de la contrée située au-delà du Jourdain. »   « 2. [451] La plupart des habitants de Jéricho, devançant l'arrivée des Romains, s'étaient enfuis dans la contrée montagneuse qui fait face à Jérusalem ; un assez grand nombre, qui étaient restés sur place, furent mis à mort. Les Romains occupèrent donc une cité déserte. [...] »

On dirait que BJ, IV, VIII, 1, a été déplacé ici pour briser la chronologie et essayer de faire croire qu'il y a deux offensives successives au printemps 68, puis au printemps suivant. Mais la mort de Vindex et la mort de Néron ont lieu en juin 68 et ces nouvelles seraient arrivées à Césarée depuis longtemps si on était au printemps 69. La logique géographique de la progression des armées plaide pour la séquence suivante:

  1. BJ, IV, VIII, 1 (Antipatris, la toparchie de Thamna, Lydda et Jamnia)
  2. BJ, IV, IX, 9 (la Gophnitide et de l'Acrabétène, en:Beitin (12 km au nord de Jérusalem) et Ephraim, pendant que Cérialis ravage l'Idumée supérieure (Caphétra, Charabis) puis Hébron
  3. BJ, IV, VII, 6 (action conjointe de Placidus: Abila, Julias, Besimoth et toutes les places jusqu'au lac Asphaltite et une partie de la Pérée)
  4. BJ, IV, VIII, 2 (prise de Jéricho)

Bibliographie modifier

  • Étienne Nodet et Justin Taylor, Essai sur les origines du christianisme, Édition du Cerf, , 429 p. (ISBN 2-204-05819-X).
  • Thérèse Frankfort, La date de l'Autobiographie de Flavius Josèphe et des œuvres de Justus de Tibériade, Revue belge de Philologie et d'Histoire, Bruxelles, Société pour le Progrès des Études Philologiques et Historiques, coll. « Antiquité - Houdeid » (no 39), (ISSN 2295-9068, lire en ligne), p. 52-58.  
  • Henri Seyrig, Antiquités syriennes : Un officier d'Agrippa II, Syria. Archéologie, Art et histoire, Paris, Institut français du Proche-Orient (no 42), (ISSN 2076-8435, lire en ligne), p. 25-34.  
  • Flavius Josèphe et André Pelletier (trad. du grec ancien par André Pelletier), Autobiographie, Paris, Les Belles-Lettres, , 79 p..  
  • Flavius Josèphe et Buchon (trad. du grec ancien par J. A. C. Buchon), Œuvre complète de Flavius Josèphe, Paris, Librairie C. Delagrave, , 878 p..  
  • (en) J. D. Cohen Shaye, Josephus in Galilee and Rome, Brill, , 277 p. (ISBN 0-391-04158-4).  
  • Christian-Georges Schwentzel, Hérode le Grand, Paris, Pygmalion, (ISBN 9782756404721).  
  • Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du VIe siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère : des prêtres aux rabbins, puf, coll. « Nouvelle clio », , 968 p. (ISBN 978-2130563969, présentation en ligne).  
  • (en) Robert Eisenman, James the Brother of Jesus And The Dead Sea Scrolls, The Historical James, Paul as the Enemy, and Jesus' Brothers as Apostles, Vol. I, GDP, , 411 p. (ISBN 9780985599133).  
  • (en) Robert Eisenman, James the Brother of Jesus And The Dead Sea Scrolls, The Damascus Code, the Tent of David, the New Convenant, and the Blood of Christ, Vol. II, GDP, , 443 p. (ISBN 9780985599164).  
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  • (en) Flavius Josèphe et William Whiston (trad. Willian Whiston), The Life of Flavius Josephus, The Flaoting Press, , 106 p. (ISBN 978-1-775412-02-1, présentation en ligne).  
  • Philippe Pergola, La condamnation des Flaviens chrétiens sous Domitien : Persécution religieuse ou répression à caractère politique ?, Mélanges de l'école française de Rome, Paris, École Française de Rome, coll. « archéologie, études classiques » (no 90), (lire en ligne), p. 407-423.  
  • (en) Seth Schwartz, Josephus and Judaean Politics, Leiden - New-York - Köln, E. J. Brill, , 263 p. (ISBN 9004092307, présentation en ligne).  
  • (en) James S. Valliant et C. W. Fahy, Creating Christ : How Roman Emperors Invented Christianity, Crossroad Press,, (présentation en ligne).  
  • Maurice Sartre, Bostra : des origines à l'Islam, Paris, Librairie Orientaliste Paul Geuthner, , 279 p. (présentation en ligne).  
  • Bernard Théron, Les Flaviens dans « La guerre des Juifs » de Flavius Josèphe, Dialogues d'histoire ancienne, Paris (no 7), (ISSN 1955-270X, lire en ligne), p. 235-245.  
  • Flavius Josèphe, Pierre Pascal et Vasilīĭ Istrin (éd. version slavone) (trad. Pierre Pascal), La prise de Jérusalem de Josèphe le Juif, t. I, Paris, Institut d'Études Slaves, , 251 p. (présentation en ligne).  
  • Flavius Josèphe, Pierre Pascal et Vasilīĭ Istrin (éd. version slavone) (trad. Pierre Pascal), La prise de Jérusalem de Josèphe le Juif, t. II, Paris, Institut d'Études Slaves, , 277 p. (présentation en ligne).  

Notes et références modifier

  1. Chron., version armén. (éd. Karst, p. 218) : sous Nerva, en l'an 2113 d'Abraham.
  2. Chron. (éd. Helm2, p. 193) : sous Nerva, Olympiade 219, I.
  3. Chron. (éd. Mommsen, Chronica Minora, p. 419 : entre la mort de Nerva et l'avènement de Trajan (sic), en la 72e année après la Passion (qu'il situe en 28).
  4. Chron. (éd. Niebuhr, p. 655) : au début du règne de Trajan, en l'année du monde 5590, en l'année de l'Incarnation Divine 90.
  5. Chron. (éd. Waitz, p. 104) : dans la 2e année du règne de Trajan, en la 82e année de l'Incarnation, selon Denys, que ce dernier situe en 23.
  6. Eisenman 2012 vol. II, p. IV.
  7. Nodet et Taylor 1998, p. 162.
  8. Nodet et Taylor 1998, p. 163.
  9. Nodet et Taylor 1998, p. 164.