Utilisateur:Le Paragone/GrayPatrimoineMilitaire

Bref historique militaire de Gray modifier

 

Des enceintes souvent confondues avec la basse-cour du château fort, au  début du moyen âge, il n’existe pas de renseignements précis sur ces fortifications. A  partir du début 15 ème siècle, elles furent reconstruites sous le règne de Jean-Sans-Peur.  Restaurées et complétées pendant un siècle et demi, l’enceinte comprenait 12 tours en  1550 dont la dernière fut construite en 1542.  En 1551, le système fortifié est complètement réaménagé sur ordre de  Charles Quint par Ambrogio Précipiano et pourvu de sept bastions. L’ensemble des  travaux sera achevé en 1587.  1632, une autre restauration est demandée à l’ingénieur Jean-Maurice  Tissot, avec la création d’un bastion sur la rive droite de la Saône pour protéger le  pont.  Lors de la 1 ère conquête de la Franche-Comté par Louis XIV en 1668,  Louvois donne l’ordre de démolir les remparts qui ne seront qu’à moitié détruits,  après 1674, la 2 ème conquête, ils seront définitivement rasés. Les derniers éléments de  fortifications ont disparu aux 18 ème et 19 ème siècles : Destruction en 1797 de la Porte  Haute, en 1824 de la Porte Basse et en 1848, ce qui reste des remparts sur la rive  gauche de la Saône et la Porte Taclet.

L'Héritage des fortifications modifier

 
Tour du Paravis

La première date de construction du château est inconnue, mais une chronique  nous donne le 11 ème siècle. En 1227, il est détruit par Othon II, Comte de Bourgogne.  A l’avènement de Hugues de Châlon en 1248, le château fort est rétabli pour lui  servir de résidence. En 1266, sera construite une chapelle sous le vocable de Sainte-  Elisabeth ; en 1324, l’édifice sera détruit par un incendie de même que la ville. Vers  1334, le Comte Eudes IV le relève. Il ne reste vraisemblablement que la Tour du  Paravis de cette époque.  En 1477, le château est pillé et la chapelle détruite par les troupes de Louis XI,  elle sera relevée à la fin du 15 ème siècle. A la conquête de la province par Louis XIV,  il deviendra propriété du roi de France ; en Janvier 1698, il est acquis par Louis Fabry  de Moncault. Celui-ci entreprend de relever l’édifice en conservant le sous-sol plus  ancien et en le transformant en château de plaisance entre 1699 et 1718. En 1740,  travaux de restauration de la tour du Paravis.  En bas de la tour il y a une pierre gravée qui évoque ce moment :  « EN 1740, LE 6 AVRIL, EN L’ABSENCE DE MONSIEUR LE COMTE  D’AUTREY, FRANCOISE DUBOIS A POSE CETTE PIERRE ». Entre 1777 et 1783, le Comte de Provence engagera de nouveaux travaux sur le  bâtiment principal ; en 1796, le château est vendu comme bien national à Mr  Delangre et vendu la même année à Mr Alexandre François Martin. La chapelle est détruite entre 1796 et 1817, et de nouveaux travaux sont entrepris, portant sur les  facades, et la décoration intérieure dans la 1 ère moitié du 19 ème siècle. Entre 1817 et le  cadastre récent (1823), les écuries, le logement du jardinier et les communs  disparaissent. Une remise est construite contre le mur d’enceinte à la fin du 19 ème  Siècle. En 1901, Louis Revon, Maire de Gray, revend l’édifice à la commune pour en  faire un musée.  Après la conquête de la province par Louis XIV, la ville de Gray se voit imposer  le logement d’un régiment à l’année et le logement d’un régiment en quartier d’hiver,  auquel, il faudra ajouter les troupes de passages.  Si louis XIV décide de fortifier Besançon, il fera démanteler les fortifications de  Gray.  En 1697, un inventaire informera le roi que la ville de Gray possède  suffisamment d’avantages pour accueillir une caserne d’une capacité de deux mille  chevaux. Un projet qui restera sans suite. Mais la ville se verra imposer à nouveau un  contingent de huit cents chevaux.  « A partir de 1718, Gray deviendra le Quartier Général des camps temporaires,  souvent installés entre Gray et Velet, avec son lot de désagréments, soldats pilleurs et  officiers avides de luxe ! »  Les projets de constructions de casernes reviendront souvent. En 1754, Rue  Vanoise, on construit de grandes écuries avec des logements au-dessus, elles ne  seront jamais achevées par manque de moyens. L’ancien arsenal converti en caserne  sera détruit par un incendie En 1765.  Dès 1769, il est projeté de transformer un des nombreux couvents de Gray en  casernes, dont celui de Cordeliers, mais les religieux refuseront.  Alors la sagesse l’emportera et des terres non loin du couvent seront mises à  disposition.

Historique des casernes de 1773 à nos jours modifier

Sur des devis établis par l’Architecte Louis Aubert en 1773, le 28 Avril, et  approuvés par l’Intendant du Roy, Charles-André de Lacoré, des casernes vont être  construites à Gray. Casernes dites de Cavalerie, comprenant trois bâtiments  symétriques organisés autour d’une cour, elles sont décrites ainsi : enclos, cour,  monument, logements, écuries, manège, abreuvoir, fontaine, corps de garde et édifice  logistique… Les travaux dureront de 1773 à 1781, menés par l’entrepreneur Jean-  Baptiste Champagne. Avec des exigences très précises. En 1780, un nouveau devis sera établi par le même ingénieur, pour l’établissement d’un magasin de fourrages à proximité des casernes. La première moitié du XIX ème siècle, une extension des casernes sera effective  sur la gauche des premiers bâtiments, sur un petit terrain de manœuvres  attenant nommé La Pointe : Construction de divers édifices logistiques, de deux corps  de gardes portant les dates de 1858 et 1877. Durant ce XIX ème siècle, les casernes durent affronter deux tragédies : l’épidémie de  choléra qui causa la perte de 65 hommes et fit 160 malades au sein du 5 ème Régiment  de Dragons, puis ce sera le conflit de 1870, où les prussiens du Général Werder  délogèrent la troupe et les familles.  La loi cadre du 24 juillet 1873, relative à l’organisation des armées, place GRAY  dans la 7 ème Région Militaire, avec l’installation du 1 er Régiment de Dragons,  jusqu’au mois d’Octobre 1892. Au début du XX ème siècle, en 1936, quatre logements sont construits dans l’enceinte de la caserne primitive en remplacement des deux bâtiments en vis-à-vis de la cour, construits par Aubert. Sur la place d’honneur, l’obélisque aux armes de l’Intendant Lacoré, l’abreuvoir et la fontaine sont disparus à une date indéterminée. Dans le courant de ce siècle, le bâtiment de façade perdit sa toiture caractéristique. En 1875, le Commandant du Génie de Langres, informe Gray que le terrain de manœuvres de Saint-Adrien est devenu trop petit…Nous reviendrons plus tard sur son avenir hors du commun…

Une compétence transversale ou le legs du 12e régiment de hussards modifier

Lors d’une réunion pour la création de ce programme, le terme de  « compétence transversale » fut cité pour des actions qui se rejoignent.  En 1912, l’aviation prend son essort, qu’elle soit civile ou militaire. Les  militaires avaient besoin d’aérodrome à des distances régulières pour respecter  l’autonomie des avions. La ville de Gray rentrait dans ce système. Le 23 décembre  1912, fut signé le décret d’installation de l’aérodrome sur « l’ancien terrain de  manœuvres de Saint-Adrien », cité plus haut en présence des autorités militaires, du  génie, de l’aviation, du maire Mr MOISE LEVY et du COLONEL PEILLARD  commandant le 12 ème Rgt de Hussards. Au mois d’Avril 1913, commenceront les travaux à Saint-Adrien, sous les  ordres de la Chefferie du Génie de Langres. Le Colonel Peillard mettra son régiment  à sa disposition pour la réalisation de la plateforme. Le goût des cavaliers pour le  progrès fera le reste et tout sera prêt et validé pour le mois d’Octobre 1913.  Cet aérodrome qui fut un des vingts premiers de France est toujours  d’actualité, il est aussi l’empreinte permanente du 12 ème Régiment de Hussards à  Gray. Il sera remplacé à Gray par le 4 ème Régiment de Chasseurs sous les ordres du  Colonel Bonnefoy. Ce régiment sera lui-aussi dissous en 1922.  De 1923 à 1926, des escadrons administratifs et des régiments de passages  occuperont les casernes.  De 1926 à 1928, le 5 ème Régiment de Dragons aux ordres du Lieutenant-  Colonel Wallace prendra pocession des casernes. A partir de 1928 à 1932, les  casernes vont être restructurées en profondeur, avec la disparitions des bâtiments  latéraux Aubert et la construction de quatre immeubles de logements. Ces nouveaux bâtiments vont profiter au personnel de la 8 ème Compagnie de la  4 ème Légion de la Garde Républicaine commandée par le Capitaine Chaumet.  Cela représente 120 gardes mobiles et autant de chevaux. Comme le 12 ème Rgt,  ils participeront à la vie grayloise de 1932 à 1940. Juin 1940, la 8 ème Compagnie va  payer un lourd tribut pour la défense de la ville ; les allemands vont occuper les  casernes et prendre tout ce qui s’y trouve après avoir expulsé les familles des gardes.  Depuis le 4 Octobre 1946, sur l’initiative de la Chambre Syndicale Nationale  du Commerce, l’édifice est partiellement occupé par un centre d’apprentissage des  métiers de l’automobile et de l’artisanat, puis centre d’enseignement technique, lycée  professionnel, et lycée des métiers. Après de nombreuses années de réflexions entre  les deux ministères, sur une affectation notamment les manèges Lassalles et Colbert,  définitive. La caserne de gendarmerie libère les espaces à partir de 1987.  A partir des années 1990-1991, l’ensemble des bâtiments va connaître de  constantes améliorations, reconstructions, nouvelles architectures, et des restaurations  des bâtiments les plus emblématiques de la période AUBERT et DE LACORE. CET ESCALIER D’HONNEUR !!!  Je terminerai avec lui.  Lorsqu’on le regarde aujourd’hui, il n’a pas  changé !  Peut-être, en fermant les yeux, on imagine  l’architecte Louis Aubert et l’Intendant du Roy  Charles-André de Lacoré descendant ces escaliers, le  jour de la rendue des Casernes en 1785…

Personnes modifier

Le général Barthélémy modifier

Nicolas Martin Barthélemy
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
  (à 70 ans)
Gray 
Nationalité
Activités
Autres informations
Grade militaire
Distinctions
Archives conservées par
Blason

Né le 7 février 1765 à Gray, Nicolas Bathélémy s’engagera en Août 1781  comme cavalier. Nommé capitaine en Mars 1796, il devient Chef d’Escadron aux  guides du Général Bonaparte en 1797, avant de suivre celui-ci dans la campagne  d’Egypte. Il suivra l’Empereur dans toutes ses campagnes. Il sera mis en retraite en  Septembre 1815, lors de la seconde restauration. Devenu général en 1813, il rejoindra  Gray, il mourra le 25 Avril 1835.  En 1892, le Général de la Girennerie, directeur de la Première Brigade de  Hussards, à laquelle appartient le « 12 ème Régiment » donnera le nom de Général  Barhélémy, la Cour d’Honneur des casernes. Les casernes portaient à ce jour, le nom  de Quartier Grenier.

Né à Gray le 6 février 1765, fils de Jean Guillaume BARTHELEMY et de  Françoise MATHEY, il entre à 16 ans dans l’armée, devient brigadier en 1791,  puis gravit rapidement les grades et devient chef d’escadron dans le corps des  guides de Bonaparte. Ce régiment devient plus tard « les chasseurs de la garde  impériale.  Il participe aux campagnes d’Égypte, d’Allemagne et de Pologne. Colonel à la  bataille de Pultusk, il est grièvement blessé. Promu général de brigade,  commandeur de la Légion d’Honneur et baron d’Empire.  En 1812, il se trouve à Berlin où il prend la défense de Spandau. Il est fait  chevalier de l’ordre de Saint-Louis en 1814. Mis en retraite en 1815, il demeure  à Gray-la-Ville où il décède le 23 août 1835.

Maison natale - 58 bis Grande Rue modifier

  Immeuble XVIII° siècle daté 1760 avec porche sur rue surmonté d’un blason avec l’inscription:

                          DURUM  PATIENTIA FRAGO

                     «  La patience  brise les difficultés »

  Rez-de-chaussée remanié, aux étages ouvertures en pierre de taille, intérieur avec cour pavée et jardin.

  Nicolas Martin Barthélemy est né en 1765 d’un père maître carrossier et prend du service comme simple cavalier puis passe aux armées du Nord, de l’Ouest et d’Italie où il est blessé au passage de la Piave. Blessé également à Aboukir le 30 Ventôse an IX , il participe  ensuite sous Murat à la victoire d’Austerlitz. Blessé encore à Pulstück en 1806 , il a un cheval tué sous lui.

  Nommé au grade de Général de Brigade en 1807, Baron d’empire en 1808.

  A la guerre d’Espagne, accusé de concussion en 1810, il est destitué puis rétabli dans son grade en 1813. Chevalier de St Louis en 1814,

     il prend sa retraite à Gray la Ville en 1815 où il décède en 1835.

Hubert Lyautey et Gray modifier

 
Hubert Lyautey

Hubert Lyautey nait à Nancy, 17 Novembre 1854. Il intègre Saint-  Cyr de 1873 à 1875 puis l’Ecole d’Application d’Etat-Major en 1876.  Viendra ensuite des affectations dans différents régiments.  Au printemps 1893, il rejoint le 12 ème Régiment de Hussards à Gray  mais ne restera que quelques mois car à l’automne il est envoyé à l’Etat-  Major de la 7 ème Division de Cavalerie à Besançon.  En août 1894, il part en Indochine puis au Tonkin et ce sera l’Afrique  qu’il quittera en 1916 pour l’état-major de guerre. Arrivé à la retraite, il se retire à Thorey en Meurthe et Moselle où il  décèdera en Juillet 1934.  Le 12 ème Régiment de Hussards prend ses marques, fort de : 31  officiers, 56 sous-officiers, 69 brigadiers, 526 cavaliers, 671 chevaux et 14  voitures !  D’octobre 1892 au 1 er août 1914, il va partager la vie des graylois  dans tous les domaines et participant à toutes les réjouissances de la ville. La première guerre mondiale terminée, le 12 ème Régiment de hussards ne  reviendra jamais à Gray. Reconstitué, il participera à l’occupation de la Haute-Silésie.  Le régiment dont la mission touche à sa fin, rejoindra le Dépôt de Cavalerie  d’Auxonnes au printemps 1921 où il sera dissous le 15 Août 1922.

Claude François Ferey de Rosengath modifier

 
Claude François Ferey en tenue de général de brigade. Huile sur toile de F. G. Weitsch, 1808.

Né à Auvet en Haute-Saône le 20 novembre 1771, fils de Claude-François  FEREY et d’Anne-Marie GEORGES, s’engage à 16 ans aux Chasseurs du  Gévaudan qui deviendra le 11 ème Régiment de Chasseurs puis sera maréchal des  logis dans la garde constitutionnelle. Chef de bataillon en 1800, il ramène  d’Italie les drapeaux pris à Marengo. Nommé général de division en 1803, il est  fait commandeur de la Légion d’Honneur en 1804 et participe à la campagne de  Pologne. Créé Baron de Rosengath par l’Empereur le 15 janvier 1809, il est  promu général de division le 3 octobre 1810. Il participe à la bataille de Fuentes  de Onoro et il est grièvement blessé à la bataille de Salamanque et décède de  ses blessures le 24 Juillet 1812 à Olmédo en Espagne.

Mathieu Quenot modifier

Né à Gray le 27 Mars 1766, fils de Sébastien QUEUNOT et Jeanne-Françoise  MENIGOTE, il s’engage en 1783 dans un régiment de cavalerie où il sert  jusqu’au 26 Août 1790, date de son mariage et mise en congés. Il est rappelé  sous les drapeaux le 1 er Octobre 1791, comme lieutenant dans les Hussards des  Ardennes et fait les campagnes de 1792 et 1793 à l’Armée du Nord et celle du  Rhin. Il prend part en 1805 à la campagne qui ouvre les portes de Berlin et de  Vienne aux français. 1808, ce sera la campagne d’Espagne avec le 9 ème régiment  de Dragons, 1811, il devient général de brigade. Le 7 septembre 1812, à la  bataille de la Moskova, il est grièvement blessé à la cuisse et doit demander sa  retraite. Il se fixe à Sedan où il décède le 24 Avril 1845, à l’âge de 79 ans.

Edmond Just Victor Boichut modifier

Né à Melisey le 7 Août 1864, fils de Jacques Ferdinand BOICHUT et de Marie-  Augustine TISSERAND ; il est admis à Polytechnique le 1 er Novembre 1885.  Participe à la campagne d’Algérie de 1891 à 1893 ; il entre à l’École de Guerre  en Avril 1897. En 1902, il devient ordonnance du gouverneur militaire de Nice.  1911, il est sous-chef du cabinet du ministre de la guerre et en 1913, colonel au  63 ème régiment d’artillerie. Il combat vaillamment pendant la guerre 1914 –  1918. Il est promu général de brigade en 1915 et général de division en 1917.  Après congé, en 1923, il prend la direction du 19 ème corps d’armée en Algérie.  Membre du conseil supérieur de la guerre, maintenu dans son commandement  avec rang et prérogatives de commandant d’armée, il reçoit la grand-croix de la Légion d’Honneur le 10 Juin 1926 et la médaille militaire le 28 Octobre 1928. Il devient gouverneur militaire de Verdun puis de Strasbourg. Il décède à Vichy le 6 Juin 1941. Une adresse : De ses parents qui furent quincaillers à Gray. Le lieu a beaucoup changé !!!

Simon Crestin modifier

Né à Vellexon le 8 Mars 1744, fils d’Alexandre François CRESTIN, maire de  Gray et de Jeanne COURTET, il choisit de faire une carrière militaire dans  l’arme du Génie. Chef de bataillon en 1797, il est blessé lors du siège de Kehl,  nommé colonel, il participera à la campagne d’Égypte en tant qu’ingénieur et  colonel du génie. Il fait construire le Fort d’Alexandrie, auquel Napoléon  Bonaparte donne son nom qu’Anglais et Turcs garderont après le départ des  Français. Blessé mortellement pendant la bataille d’Aboukir le 25 Juillet 1799, il est  transporté à Alexandrie où il décède deux jours plus tard. Bonaparte lui rend  hommage en ces termes : « le chef de brigade CRESTIN était l’officier qui  possédait le mieux la science difficile du génie, dans laquelle les moindres  bévues ont tant d’influence sur les résultats d’une campagne et les destinées de  l’état ».

Gustave Cécille modifier

Né le 30 Octobre 1824 à Pontoise, fils de Jean-Marie CECILLE et d’Adelaïde  Charlotte LAUNOND, il entre à l’Ecole Spéciale militaire de Saint-Cyr le 12  Décembre 1842. Capitaine en Août 1854, il participe en 1855 au siège de  Sébastopol et en 1859 à la bataille de Solférino. Il est nommé Chef de Bataillon  en 1866. En 1870, il commande le 1 er Bataillon du 74 ème Régiment d’Infanterie à  Wissembourg. Le 4 Août 1870, il est blessé sur les pentes de Geisberg et fait  prisonnier. Il est libéré le 26 Mars 1871 et admis à la retraite.  Marié à mademoiselle PUGNIERE, belle-sœur d’un pharmacien, monsieur  DAUR, ils le suivent à Gray, rue Vanoise, où il ouvre une pharmacie : Officine  qui deviendra beaucoup plus tard la pharmacie VITTER.  Le Commandant CECILLE y décède le 18 Décembre 1901. Il est enterré au  cimetière de Gray.

Mathieu Sauzay modifier

Né à gray le 2 Juillet 1814, fils de Marc SAUZAY et de Marie Colette  JACOTTO ; marié à Anne Marie Constance CAMUS ; Il entre à Polytechnique  et fait carrière dans le Génie.  En 1870, Lieutenant- Colonel à l’État-major du Génie, le 28 Août, il décède sur  la ligne des Chemins de fer de l’Est, près du passage à niveau sur le chemin  allant de Nogent à Courtavant (Territoire de Nogent-sur-Seine). Son corps sera  rapatrié à gray où il est enterré.  A CE JOUR, IL ME MANQUE DES ÉLÉMENTS SUR SA BIOGRAPHIE…

Pierre François Garbay modifier

Né à Gray (70) le 4 octobre 1903, fils de Jean GARBAY, receveur buraliste et  d’Anne Marie LIQUET, il étudie au lycée Cournot, puis à l’Ecole de Saint-Cyr.  Faisant partie de la Promotion 109, il y croisera le futur Maréchal de France  Leclerc de Hautecloque…  Jeune lieutenant d’infanterie coloniale de marine, il participe aux campagnes du  Maroc, d’Extrême Orient et du Tchad où il se trouve en 1939. Il rallie la France-  Libre et sert au Soudan et en Erythrée.  Colonel en 1944, il fait les campagnes de Libye, de Tunisie, d’Italie et de  France. Promu général, il commande la 1 ère Division des Forces Françaises  Libres en remplacement du général Brosset tué à Champagney. Puis ce sera les  troupes de Madagascar, de l’Océan Indien, de Tunisie et du Togo. 1955, général  de corps d’armée. 1958, général d’armée. Il est nommé en 1959 menbre du  conseil supérieur de la guerre et inspecteur des troupes d’outre-mer. Retraité, il se retire à Mandelieu en 1961 et habitera un temps rue Pigalle à Gray et succombera à une crise cardiaque en 1980 à Monluçon. Il est enterré à Velesmes (70).