Utilisateur:Le Paragone/GrayPatrimoineNaturel

Muséum modifier

 
Le muséum et son chouette panneau.

Le Muséum d'histoire naturelle de Gray est un musée exposant des collections liées à l'histoire naturelle et présentant des expositions liées à l'histoire naturelle et à la région grayloise.

Plaine d'Ancier modifier

Axe majeur d'oiseaux migrateurs modifier

Dans la continuité du couloir rhodanien, la vallée de la Saône constitue un axe majeur pour les oiseaux migrateurs. Cet espace herbacé est ainsi très attractif pour des centaines de Vanneaux huppés, de Combattants variés et de Bécassines des marais en étape migratoire. Plusieurs couples de Courlis cendré (espèce en danger) y nichent, de même qu'une communauté dense de passereaux (Bruant proyer, Pipit farlouse, Tarier des prés)[1].

En outre, une trentaine de cigognes ont profité du lieu en 2016 et un couple a même installé son nid en haut d'un conifère en plei cœur du village[2].

Amphibiens d'intérêt majeur modifier

Le peuplement d'amphibiens, d'intérêt majeur, comprend huit espèces, dont le triton ponctué, le sonneur à ventre jaune et la grenouille agile[1].

Entomologie modifier

Au niveau entomologique, la présence du Cuivré des marais, papillon protégé, est confirmée sur ce site. En outre, les habitats aquatiques sont favorables aux libellules, avec notamment l'Agrion de Mercure, l'Orthétrum bleuissant et le Gomphe vulgaire[1].

Lieu de refuge pour chiroptères vulnérables modifier

Plusieurs chiroptères vulnérables (Grand Murin, Minioptère de Schreibers), qui se reproduisent à proximité, viennent chasser dans ces prairies[1].

Parcs modifier

Promenade des Tilleuls modifier

Création d'un parc public appelé cour Saint-Joseph à l'extrémité de la Grande rue en bordure du chemin reliant la ville au couvent des capucins dans la 2e moitié du 18e siècle ; au début du 19e siècle, le parc appelé alors promenade des Tilleuls est agrandi et le chemin des Capucins déplacé pour permettre son extension : plans établis par l'architecte Jean-Baptiste Mielle du 14 décembre 1805 ; le même architecte fournit à la même date le dessin de 2 fabriques de verdure, qui ont disparu depuis ou n'ont pas été réalisées ; un kiosque à musique, détruit vers 1960, avait été inauguré en 1877.

Parc de l'île Sauzay modifier

 
Cygnes sur la Saône

Le parc fut crée après la guerre sur ce qui n'était auparavant qu'un pâturage loué par la ville aux éleveurs du voisinage ; le bras de la rivière qui coulait à l'arrière des maisons de l'avenue Carnot fut supprimé à la même époque, faisant perdre à l'endroit son caractère insulaire. Une flottille de bateaux lavoirs s'alignait le long du site.

Placé en bord de Saône, il permet d'observer les cygnes de plus en plus nombreux qui viennent s'installer à Gray. En 2016 on pouvait observer un énigmatique cygne noir[2].

Avec ses divers jeux, c'est également un lieu très prisé par les enfants.

Parc du Château modifier

 
Parc du château

Chêne pédonculé (Quercus robur L., 1753), longévité 500 à 1000, utilisé en ébénisterie, charpentes, merrains, parquets… les glands nourrissaient les porcs… C'est l'un des deux seuls chênes en plein cœur de ville.

Parc de la maison pour tous modifier

 
Feuilles de Gingko biloba.

On trouve le vénérable cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica), un bicentenaire d'une circonférence 7.50m. Résistant à la pollution urbaine et à la sécheresse.

Il y a également un calocèdre (Calocedrus decurrens), un des rares résineux venus d'Amérique du Nord. Plantés au XIXe siècle, ils sont deux dans le parc.

 
Fleur de tulipier de Virginie.

Un autre américain du parc est le tulipier de Virginie, d'une longévité de 400 à 500 ans, il a la particularité de fleurir avec de grosses fleurs à l'odeur de tulipe.

Enfin le Ginkgo biloba, cet arbre venu d'Asie, réputé immortel, est introduit en Europe en 1710. Habituellement installé près des temples bouddhistes et taoïstes en Asie, il a su trouver sa place dans des environnements très variés du fait de sa longévité et de sa résistance à la pollution. C'est un arbre avec des feuilles en forme de pattes de canard très caractéristiques car aucune autre espèce d'arbre n'a de feuilles semblables.

Cadran analemmatique modifier

Au début du XXe siècle, Louis-Jules Gruey se passionne pour les cadrans solaires analemmatiques à partir de celui de Dijon. Il enjoint son collègue Charles Méray à s'intéresser à l'origine de ce cadran et il publie en 1902 un texte intitulé Le cadran solaire de Dijon ou La Sunhorloĝo en Dijon,. Gruey et Méray sont deux espérantistes, le texte est donc publié en français et en espéranto, ce qui en fait l'un des premiers articles techniques écrits dans cette langue. Lorsqu'en 1986 se pose la question d'agrémenter le square attenant au musée, Géo Junier propose tout naturellement de réaliser un cadran analemmatique. C'est Maurice Hériau, spécialiste des cadrans analemmatiques, qui se chargea des calculs et des travaux. Le cadran présente une ellipse enserrant un planisphère, pour rappeler le souhait de Zamenhof d'unir les hommes par une langue. Le cadran fut inauguré le 25 septembre 1988.
  1. a b c et d Contournement de l’agglomération Grayloise – à GRAYEtude d’impact (lire en ligne), p. 43 en version numérique et p. 95 en version papier
  2. a et b Dominique Bolopion, Gray tisse sa toile, Château d'Autrey éditions, impr. 2017 (ISBN 978-2-919395-12-5 et 2-919395-12-2, OCLC 1059297222, lire en ligne), p. 44