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Paul Borel
Signature de Paul Borel
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Maître
Louis Janmot
Distinction
Œuvres principales
Chapelle Saint Thomas d'Aquin, Basilique d'Ars

Paul Borel est né à Lyon le 12 février 1828 et mort dans la même ville en 1913. Il est peintre et graveur français, également spécialiste de la peinture d'histoire et des sujets religieux. Il existe une rue Paul-Borel à Lyon et à Paris.

Biographie modifier

Enfance et adolescence modifier

André-Marie-Paul Borel est né le 12 février 1828 à Lyon, et mort en 1913 à Lyon. Il est fils et petit-fils de négociants. Il a un frère Léon qui est né en 1826. Leur père meurt en 1838, suite à quoi leur grand-mère les prend à sa charge. En 1834, Paul (7 ans) et Léon, orphelins, trouvent un foyer auprès des abbés de l’école d’Oullins. Ils entrent au collège d’Oullins, collège fondé en 1833 par les Pères Dominicains pour aider les vocations littéraires et artistiques.[1]

Adulte modifier

Lorsque son frère aîné tombe malade, il est envoyé sur la Côte d’Azur pour se soigner. Paul part à ce moment-là en voyage. Il se rend à Saint-Chamond, visitera l’Ardèche, le pied du Vercors dont il laissera quelques dessins de jeunesse naïfs et précis. En 1848, alors que Paul a 20 ans, son frère Léon meurt. S’ensuit pour Paul une prise de conscience : sera-t-il prêtre ou artiste ?

La même année, il se lie d’une amitié profonde avec Louis Janmot, Laprade, Yéméniz et le Docteur Faivre. En 1844, Borel rencontre également plusieurs artistes, notamment Pierre Bossan. En 1849 il va à Paris, attiré par la présence de Louis Janmot, où il étudie les classiques du Louvre. En 1852, Louis Janmot et Paul Borel vont en Italie chercher une nouvelle source d’inspiration, comme beaucoup d’artistes de la capitale à l’époque (Corot, Daubigny …). Ils voyagent jusqu’à Pise, Rome, Naples, Pompéi, Florence … 20 ans plus tard, Paul Borel évoquera encore ses impressions inoubliables devant les fresques de Fra Angelico : « Il y a à Florence des paradis … Je ne pouvais pas m’en arracher ».

En 1855, Borel séjourne longtemps à Paris. Il revient à Rome en 1856 où il se plonge dans l’étude de la Catacombe de Saint-Calixte. Il se marie la même année avec Adèle Mouton, sœur d’un de ses amis de collège, Louis Mouton. Deux ans après leur mariage, Adèle Mouton décède. Suite à ce deuil, Borel commande la construction de la chapelle de l’école d’Oullins à Pierre Bossan. De cette époque dateront également ses premières peintures murales consacrées à la vie de l’Abbé Vianney (Saint Jean-Marie Vianney), curé d’Ars. Avec la foi qui le caractérisait, Borel s’était consacré aux peintures murales d’églises ou de couvents.

Un héritage familial en 1860 permettra à Paul Borel de se réaliser. Il entame la décoration de la chapelle de Saint Thomas d'Aquin d'Oullins, qu’il mettra plus de 20 ans à terminer. C’est vers cette période qu’il se lie d’amitié avec Allemand et Ravier, qui l’initiera au dessin du paysage. Mais très vite il acquerra son autonomie picturale.

De retour à Paris vers 1874, ses rencontres avec son cousin Jean-Jacques de Boissieu l’orienteront vers l’eau-forte, un procédé de gravure en taille-douce sur une plaque métallique à l’aide d’un mordant chimique (un acide).

En 1869, Borel prend une part active dans la construction et l’administration des hôpitaux St Luc et St Joseph.

Entre 1880 et 1885, il voyage avec Joseph Trévoux, Félix Thiollier et Poncy, parcourant les Monts du Forez, les Flandres et la Hollande, rejoignant son cousin Elysée Grangier à Saint-Nazaire où un « cabanon » familial lui offre l’hospitalité.

Paul Borel perd de nombreux amis tout au long de sa vie. Flandrin meurt en 1861, Duclaux en 1868, Daubigny en 1878, Antoine Claude Ponthus-Cinier en 1885, Louis-Hector Allemand en 1886, mais surtout Louis Janmot en 1892 et Ravier en 1895. Malgré tout Borel n’interrompra pas son activité fébrile, et après Ars et Oullins, il décorera la Chapelle du Couvent de la Reine de Versailles ainsi que les églises Saint-Paul et Saint-Joseph à Lyon.

De 1907 à 1913, Paul Borel gravera les cuivres de reproduction de ses peintures murales d’Oullins. Il en terminera 11, le 12ème restera inachevé à sa mort en 1913.

Redécouvert peu avant sa mort par Félix Thiollier, cet artiste a laissé près de soixante-dix eaux-fortes, issues de l'école de la gravure lyonnaise du XIXe siècle. Il représente principalement des paysages, ainsi que quelques portraits et des sujets religieux. Il fut en contact avec le marchand Alfred Cadart dans le cadre de la Société des aquafortistes (Paris, 1862-1867).[1]

Études modifier

Paul Borel enseignera le dessin à Lucien Bégule, futur maître verrier et à M. Roux, graveur. A Paris, il va fréquenter Ranvier et Irénée Richard à l’Académie Suisse en 1855. Paul Borel débute au Salon de Lyon de 1851-1852. Il expose en 1857 au Salon de Paris. Entre 1857 et 1864, il bénéficie ponctuellement de cours auprès d’Hippolyte Flandrin, professeur aux Beaux-Arts à Paris. Pendant cette période il peint le portrait de sa femme.[1]

Vie privée modifier

Borel épouse Adèle Mouton en 1856. Elle meurt deux ans après leur mariage, en 1858.[1]

Début de carrière modifier

En 1849 il est attiré à Paris par la présence de Louis Janmot. Il étudiera les classiques du Louvre. Par la suite élève de Louis Janmot, il exposera pour la première fois au Salon de Lyon de 1851 avec ces œuvres : « Sainte Elisabeth de Hongrie et le miracle des roses » ; « Sainte Elisabeth de Hongrie distribuant des aumônes » ; « Saint Jean l’Evangéliste entouré d’anges ».[1]

Borel et la musique modifier

Dès 1848, ayant fait la connaissance de Gounod, il s’efforce de modifier l’enseignement de la musique au Collège d’Oullins, dont il devient d’ailleurs le bienfaiteur.[1]

Œuvres modifier

Liste des œuvres modifier

  • Ministère de la culture, base Joconde
  • Carton sur le vitrail de Ste Elisabeth pour l'Église Saint-Bonaventure de Lyon, 1850
  • Basilique d'Ars (Sainte Philomène, Saint Curé d'Ars...), 1858-1906
  • Chapelle des novices du couvent des carmes, Adoration des mages et des bergers, 1862
  • Chapelle d'Oullins, peinture à fresque du chœur et les toits de la nef : L'entretien pendant la marche (Les disciples d'Emmaüs) Etude pour la chapelle des Dominicains d'Oullins (au MBA de Lyon) ; Moïse, Tobie, saints dominicains, 1869-1888
  • Église Saint-Thomas-d'Aquin de Paris, Archange Saint Michel tenant la balance, étude pour le décor (au MBA de Lyon)
  • Eglise Saint-Paul à Lyon, Martyre de saint Paul, vers 1900
  • Chapelle des Augustines Hospitalières de Versailles, décor mural
  • Hôpital Saint-Joseph, Mort de saint Joseph
  • Eglise de Saint-Héand, Le Baptême

Sources d’inspiration modifier

La grande foi de Borel a été sa principale source d’inspiration, réalisant en grande majorité des tableaux à vocation religieuse. Son maître Louis Janmot sera aussi pour lui un modèle qu’il suivra pendant de nombreuses années.

Huysmans (1848-1907) disait qu’ « [...] il ne faut pas chercher dans ses planches ni le fini, ni le précieux de l’exécution, ni la fioriture amusante mais inutile : tout y est subordonné au sentiment, à l’émotion religieuse… » Henry Dérieux (1892-1941) comparait l’artiste « aux moines ingénus et passionnés, qui cherchaient dans l’extase, fille du jeûne et de la prière, les éléments d’une figuration dont les personnages sont divins. Comme eux, Paul Borel n’a guère représenté que le divin [...] »

René Jullian (1903-1992), ancien conservateur du Musée des Beaux-Arts de Lyon, écrivait : « Ce qui fait l’originalité de Paul Borel, c’est ce qu’il a su insérer dans ce romantisme mâtiné de réalisme la ferveur mystique qui émanait de sa foi profonde et qui pouvait trouver une atmosphère propice dans le climat symboliste de la fin du XIXe siècle. »[1]

Style modifier

Paul Borel est un peintre graveur. Il s’est consacré aux peintures murales d’églises ou de couvents.[1]

Postérité modifier

Paul Borel se voit décerner le plus bel hommage qu’un graveur puisse recevoir : la consécration du Musée de l'imprimerie et de la communication graphique. Le musée accueille 130 gravures et dessins de Borel, consacrés au paysage pur. Cette consécration permet à Borel d’enfin sortir du milieu religieux dans lequel on l’avait alors limité faute de « racines documentaires ».[1]

Gravures modifier

Borel est non seulement peintre mais également graveur. Il réalise de nombreuses gravures, dont une majorité sont des gravures d’arbres. De 1907 à 1913, Paul Borel gravera les cuivres de reproduction de ses peintures murales d’Oullins. Il en terminera onze, la douzième restera inachevée à sa mort en 1913.[1]

L’arbre dans son œuvre modifier

La nature attirait beaucoup Paul Borel. L’arbre est omniprésent dans ses paysages, dans son œuvre gravée comme dans son œuvre dessinée. Il est présent sous toutes ses formes, en vie ou mort, fourni ou dégarni, nostalgique ou sévère … L’ombre est presque inexistante dans son œuvre, ce qui nous fait dire que Borel travaillait principalement sur le motif en milieu de journée, à l’heure où le soleil est à la verticale. Ses dessins et ses gravures sont ivres de soleil. Cet arbre qui obsède Borel traduit bien la solidité de l’homme et de l’artiste.[1]

Basilique d’Ars modifier

 
Fresques de Sainte Philomène - Basilique d'Ars

En 1852, Paul Borel rencontre l’architecte Pierre Bossan, qui s’occupera de l’édification de la Basilique d'Ars. C’est ce dernier qui choisira Borel pour décorer les murs de la basilique, de par leur connaissance.

Paul Borel commence le projet de la basilique d’Ars en 1858, peu de temps après la mort de sa femme. Le Curé d’Ars l’a lui-même encouragé dans ce projet pour apaiser sa douleur.

La première commande consistait à décorer de peintures murales le tambour de la coupole. Le sujet de cette peinture est Sainte Philomène. En effet, Sainte Philomène était la sainte favorite du curé d’Ars, ses reliques lui avaient été données. Borel a donc représenté différents moments de la vie de la sainte : son refus à l’empereur, son emprisonnement, son martyre, son accueil au paradis et la découverte de sa légende dans les catacombes.

En 1906, Borel retourne à Ars pour peindre des scènes de vie du curé d’Ars dans le transept de la basilique, alors qu’il a 78 ans. Ce second projet lui était familier, ayant connu le curé, Borel a pu facilement et avec un grand réalisme retranscrire les activités du curé d’Ars.

Quatre épisodes ont été peints, reconstituant la vie du curé. Le premier épisode montre le curé enfant, retrouvé par sa mère en pleine prière. On peut le mettre en parallèle avec l’épisode de la Vierge Marie et de Joseph retrouvant Jésus dans le temple. Dans la seconde peinture, le curé prêche sur une colline à un groupe de paysans, faisant écho au sermon du Christ sur la montagne. Le troisième peint le curé bénissant les enfants devant son presbytère, qui rappelle le Christ bénissant les enfants. Le quatrième enfin montre le curé devant son confessionnal, désignant un homme agenouillé, qui serait une version réduite du jugement dernier. Paul Borel a su très justement peindre la vie d’humilité du curé d’Ars.[2] [3]

 
Façade de la chapelle de Saint Thomas d'Aquin

Chapelle de Saint Thomas d'Aquin modifier

L’école modifier

L’école Saint Thomas d’Aquin a été fondée en 1833 par Etienne Dauphin (1806-1882), un jeune prêtre qui allait devenir un dominicain tertiaire sous la direction du père Henri Lacordaire. En 1836, construction d’une première chapelle. En 1861, le nombre d’élèves augmentant, la chapelle s’avère trop petite. Sur les conseils de Paul Borel, un groupes d’artistes lyonnais œuvrent et réalise une nouvelle chapelle de style néo-byzantine, comme la Basilique Notre-Dame de Fourvière, qui fut conçue par le même architecte : Pierre Bossan.

Les liens entre l’école et Borel modifier

L’école était un second foyer pour Borel. Dans ses correspondances épistolaires lorsqu’il voyageait, Borel exprime son désir de revenir, non pas dans ses spacieux appartements ou ateliers de Lyon, mais à Oullins. Il siège au conseil d’administration de l’école pendant de nombreuses années. Il y consacre son temps et sa fortune. Il protégea son statut d’institution catholique à travers les revirements de la politique française concernant l’éducation nationale après le Second Empire. L’école Saint-Thomas d’Aquin-Veritas occupa une grande partie de la vie de Borel.

La réalisation des peintures murales modifier

Il finance puis réalise entre 1861 et 1887 les peintures de la chapelle, conçue par son ami Bossan. Borel a un tempérament passionnément religieux, une foi profonde dans la restauration de l'Ordre dominicain, ses peintures murales pour la chapelle de l'école d'Oullins offrent donc naturellement la transmission de l'énergie prophétique retrouvée des frères prêcheurs et une lecture respectueuse de leur histoire.

Le projet décoratif de Borel à Oullins est visiblement dominicain dans l'iconographie et l'inspiration. Il ne l'est cependant pas dans le style, bien qu'un tel style existait au milieu du XIXe siècle, utilisé par les dominicains au service de Lacordaire et sous leur contrôle. Son esthétique fortement influencé par les fresques de Fra Angelico, se démarque à la fois par loyauté envers son premier professeur à Oullins et en raison de son isolement esthétique.

Borel est cependant plus préoccupé à diffuser ses convictions religieuses traditionnelles que de mettre simplement à leur service un témoignage spirituel, il continue donc, à Oullins, de peindre dans le style hardi et monumental qu'il avait commencé à développer à la coupole d’Ars.

Dans la nef de la chapelle de l'école en particulier, ses figures dégagent une sorte de grandeur magistrale. Elles empruntent largement au passé car l'espace des peintures de Borel rappelle par son ampleur et sa légèreté classique, les fresques renaissance du XVe siècle : certaines sont éclairés magiquement par le chiaroscuro baroque, d'autres empruntent la classique et plane composition baroque ; certains de ses personnages ont la stature imposante de ceux du Tracento comme dans les fresques de l'Arena de Giotto.

Oullins est une immense encyclopédie de la peinture monumentale religieuse depuis la renaissance, époque avec laquelle Borel se sentait beaucoup d'affinités.[2]

Les peintures murales modifier

 
Intérieur de la chapelle

Le décor de la chapelle évoque sous la forme narrative un récit dont les événements concrets ont pour protagonistes des personnalités qui ont servi la cause des dominicains : Innocent V, le premier pape dominicain, Marie-Madeleine, sainte patronne de l'ordre, Saint Hyacinthe qui implanta l'ordre en Europe orientale au XIIIe siècle, Saint Vincent Ferrier et Sainte Catherine de Sienne. Saint-Dominique également, dans une peinture rectangulaire à gauche de l'autel, s'agenouille devant la Vierge et reçoit d'elle un rosaire.

Il débute en 1861 par les bras du transept tronqué.

Des figures de dominicains se tiennent dans des niches rectangulaires entre de grandes peintures carrées (peintures sur toile fixées sur les murs, comme l'étaient toutes les peintures murales de l'artiste).

Sur la gauche, Saint Vincent Ferrier porte une capuche et deux grandes ailes blanches en plume. Il tient une trompette en bronze dans sa main gauche et un crâne dans la droite, attributs prophétique de la justice immanente. Il se drape dans sa soutane noire et regarde durement en direction de la nef.

Sur la gauche, Saint Hyacinthe, plus introverti. Il a les yeux plutôt baissés et tient un calice dans sa main droite et une statue de la Vierge dans l'autre. Entre les deux, sur la grande peinture murale, quatre moines augustins se tiennent sur le côté droit une grande sacristie et marquent leur étonnement devant la lumière sainte qui émane du crucifix placé sur l'autel où Thomas d'Aquin, saint patron d'Oullins, s'agenouille et offre son traité sur les Sacrements.

 
Quelques peintures murales de la chapelle

L’histoire veut que Saint Thomas d’Aquin ait entendu le crucifié lui poser une question alors qu'il s'est agenouillé devant l'autel : « Tu as bien écrit sur moi, Thomas, que désires-tu comme récompense ? »

De l'autre côté du transept se tiennent Dominique V, vêtu de blanc portant la tiare papale et tenant un rosaire, et Sainte Catherine priant les yeux fermés. En face, Saint Thomas d’Aquin est agenouillé en prière. Il embrasse le chapelet qui lui est tendu par la Vierge et l'Enfant. Saint Dominique est flanqué d'un Saint-Michel ailé, portant une armure et tenant une bannière armorié.

Les panneaux de la nef diffèrent de celles du cœur par leur dimension, l'audace de leur échelle et leur caractère narratif plus directe. Ces peintures murales sont comme une Biblia Studentorum.

Côté droit : Quatre sujets tirés de l'Évangile des disciples d’Emmaüs

1) La conversion de Jésus avec les deux disciples 2) L’arrivée à l’hôtellerie 3) La Cène d’Emmaüs 4) La disparition du Christ 5) Sujet tiré de l’Ancien Testament : Moïse faisant sortir de l’eau du rocher. Image prophétique du Christ.

Côté gauche : Peintures évangéliques

1) La guérison de Jéricho en Jordanie 2) La Résurrection du fils de la veuve de Naïm 3) La guérison du Possédé 4) La guérison du lépreux 5) Sujet tiré de l’Ancien Testament : le jeune Tobie guérissant son père avec le fiel (sécrétion du foie) d’un poisson. Image prophétique du Christ guérissant les infirmités de l’âme et du corps.[2]

Chapelle des Augustines de Versailles modifier

 
Chapelle des Augustines à Versailles

Paul Borel décore en 1898 la nef et le choeur de la chapelle avec les figures de Saint Augustin, Sainte Monique, Saint Augustin et son ami Saint Alypius, Sainte Claire d'Assise, et Sainte Julienne. Deux sujets sont en forme de frise : La Présentation au temple et La Mort de saint Joseph.

Eglise St Paul à Lyon modifier

L’église Saint-Paul de Lyon constitue le dernier ensemble décoratif de Paul Borel. (1894-1906). Il avait soixante-huit ans lorsqu’il l’a achevé. Les peintures illustrent la conversion, le ministère, et le martyr de St Paul. On est très proche, dans l’exécution, du cycle de Philomène à Ars, peint quelque quarante années auparavant.

Récompenses modifier

En 1899, Paul Borel est fait chevalier de l’Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, pour avoir été le fondateur de l’Hôpital Saint-Luc. Il était également un mécène généreux et toujours disponible.

Anecdotes modifier

Paul Borel a un jour dit : « Maintenant que je suis mort, avait-il souri, j’espère qu’on ne parlera jamais de moi. »

Il existe une rue Paul Borel à Lyon dans le 2ème arrondissement.

Pour toutes ses réalisations monumentales, Paul Borel ne se fit jamais payer.

Notes et références modifier

  • Philippe Durey, Bulletin des musées et monuments français, vol. 2, Lyon, Association des amis des Beaux-Arts,
  • Philippe Durey, Bulletin des musées et monuments français, vol. 3 et 4, Lyon, Association des amis des Beaux-Arts,
  • Colette E. Bidon, René Jullian, Bernard Violle, 150e anniversaire de Paul Borel, Lyon
  • Elisabeth Hardouin-Fugier, Paul Borel à l'Hôpital St Luc, Lyon
  • Colette E. Bidon, Paul Borel, peintre graveur lyonnais, illustrateur du curé d'Ars, Lyon,
  1. a b c d e f g h i j et k Paul Borel 1828-1913 Paysages Dessins et gravures
  2. a b et c Bulletin des musées et monuments lyonnais, Philippe Durey, vol. 2, 1995
  3. Paul Borel, Peintre et graveur lyonnais, illustrateur du curé d'Ars, Colette E. Bidon, 1986

Bibliographie modifier

  • Joris Karl Huysmans, 1898, La Cathédrale
  • Félix Thiollier, 1913, Paul Borel, peintre et graveur lyonnais. 1828-1913
  • Musée des Beaux Arts de Lyon (MBA), 2007, Le Temps de la peinture. Lyon 1800-1814
  • Paul Borel 1828-1913 Paysages Dessins et gravures