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Robert Francis Kennedy
Illustration.
Robert F. Kennedy en 1964.
Fonctions
Sénateur des États-Unis

(3 ans, 5 mois et 3 jours)
Avec Jacob K. Javits
Circonscription État de New York
Groupe politique Démocrate
Prédécesseur Kenneth Keating
Successeur Charles Goodell
64e procureur général des États-Unis

(3 ans, 7 mois et 14 jours)
Président John F. Kennedy
Lyndon B. Johnson
Gouvernement Administration Kennedy
Administration Johnson
Prédécesseur William P. Rogers
Successeur Nicholas Katzenbach
Biographie
Nom de naissance Robert Francis Kennedy
Date de naissance
Lieu de naissance Boston (Massachusetts, États-Unis)
Date de décès (à 42 ans)
Lieu de décès Los Angeles (Californie, États-Unis)
Nature du décès Assassinat
Sépulture Cimetière national d'Arlington, Virginie
Nationalité Américaine
Parti politique Parti démocrate
Père Joseph Patrick Kennedy
Mère Rose Fitzgerald Kennedy
Fratrie Joseph Jr. Kennedy
Rosemary Kennedy
Kathleen Kennedy Cavendish
Eunice Kennedy Shriver
Patricia Kennedy Lawford
John Fitzgerald Kennedy
Edward Moore Kennedy
Conjoint Ethel Skakel
Enfants Kathleen Kennedy Townsend
Joseph P. Kennedy II
Robert Francis Kennedy Jr.
David Anthony Kennedy
Mary Kerry Kennedy
Entourage Jacqueline Kennedy-Onassis
Diplômé de Université Harvard
Université de Virginie
Profession Avocat
Journaliste
Religion Catholicisme

Signature de Robert Francis Kennedy

Kozam/Brouillon Kozam/Brouillon
Liste des procureurs généraux des États-Unis
Sénateurs des États-Unis pour l'État de New York

Robert Francis Kennedy, dit Bob Kennedy, communément appelé Bobby Kennedy et par ses initiales RFK, né le à Boston dans le Massachusetts et mort assassiné le à Los Angeles, est un homme politique américain et frère cadet du 35e président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy, lui-même assassiné en novembre 1963. Il est notamment procureur général des États-Unis de 1961 à 1964, puis sénateur de l'État de New York de 1964 à sa mort. Tout comme ses frères John et Edward, Robert Kennedy est une figure majeure du Parti démocrate dans les années 1960.

Issu d'une famille très aisée et bien implantée dans les cercles politiques, il est diplômé en sciences politiques à l'université Harvard puis en droit à celle de Virginie. Il commence sa carrière en tant que correspondant pour le Boston Post avant de remplir les fonctions de procureur général adjoint du district Est de New York, dont il démissionne pour diriger la campagne de son frère John au Sénat des États-Unis en 1952. L'année suivante, il travaille auprès de l'influent sénateur Joseph McCarthy, mais il se distingue surtout, de 1957 à 1959, au poste de conseiller en chef de la commission sénatoriale chargée de réprimer les activités frauduleuses dans le monde du travail : sa détermination à confondre Jimmy Hoffa, président du syndicat des conducteurs routiers américains, au sujet des pratiques corrompues de son organisation le fait ainsi connaître pour la première fois au niveau national.

Chargé de coordonner une nouvelle fois la campagne de son frère John en vue de l'élection présidentielle de 1960, Robert est nommé, peu après la victoire de ce dernier, procureur général à l'âge de 36 ans, faisant de lui le plus jeune membre d'un cabinet américain depuis Alexander Hamilton en 1789. Son passage à la tête du ministère est principalement marqué par son engagement en faveur des droits civiques, son combat contre le crime organisé et la mafia et son implication dans les dossiers de politique étrangère relatifs à Cuba, en particulier lors de la crise des missiles. Il autorise également — bien que de façon limitée — la mise sur écoute par le FBI de Martin Luther King et de son organisation, la Conférence du leadership chrétien du Sud.

Après l'assassinat de son frère en 1963, Kennedy conserve son poste quelques mois sous la présidence de Lyndon B. Johnson, mais il démissionne rapidement du gouvernement pour se présenter en 1964 aux élections sénatoriales de l'État de New York, qu'il remporte. Au cours de son mandat, il se déclare résolument opposé à la guerre du Viêt Nam et s'efforce d'attirer l'attention de l'opinion publique sur le problème de la pauvreté. Il se pose également en champion des droits de l'homme et de la justice sociale, qu'il contribue à populariser par ses voyages à travers le monde, et collabore étroitement avec des personnalités telles que Martin Luther King, César Chávez ou Walter Reuther.

En 1968, Kennedy se lance dans la course à la Maison-Blanche, bénéficiant d'un important soutien parmi les pauvres, les Afro-Américains, les Hispaniques, les catholiques et les jeunes. Alors favori pour être investi candidat à l'élection présidentielle par le Parti démocrate, il est assassiné le soir de sa victoire à la primaire de Californie. Son meurtrier est considéré comme étant Sirhan Sirhan. Des incohérences dans les résultats de l'enquête rendent la version officielle de sa mort, comme celle de son frère John Fitzgerald Kennedy, sujette à caution.

Biographie modifier

Jeunesse et éducation modifier

Service dans la marine (1944-1946) modifier

Études universitaires et début de carrière dans le journalisme modifier

Entre Sénat et campagnes politiques, 1951-1960 modifier

Campagne de John Kennedy pour le Sénat et collaboration avec Joseph McCarthy modifier

Assistant d'Adlai Stevenson et retour au Sénat modifier

Campagne présidentielle de John Kennedy, 1960 modifier

En 1960, Robert publie, en collaboration avec John Seigenthaler, The Enemy Within, un livre dans lequel il détaille par le menu les pratiques corrompues en vigueur au sein des Teamsters ainsi que dans d'autres organisations syndicales. La même année, il est chargé de superviser la campagne de son frère John en vue de l'élection présidentielle de 1960. Contrairement au rôle qu'il a tenu dans la précédente campagne de John huit ans auparavant, il délivre un certain nombre de discours tout au long de la saison des primaires, ce qui lui permet de gagner en assurance. Tout à sa stratégie de « gagner à n'importe quel prix », il demande en outre à Franklin Delano Roosevelt Jr. de reprocher à Hubert Humphrey, l'un des principaux adversaires de Kennedy à l'investiture démocrate, d'avoir été un « planqué » au cours de la Seconde Guerre mondiale, ce que le fils de l'ancien président accepte de faire.

Dans le même temps, des partisans du sénateur Lyndon B. Johnson, inquiets d'une probable victoire de Kennedy, révèlent à la presse que ce dernier est atteint de la maladie d'Addison et qu'il est soigné par des traitements à base de cortisone. En dépit du bien-fondé de ces accusations, Robert croit bon, afin de protéger son frère, de les réfuter, en affirmant que John n'a jamais contracté une telle maladie. Cette attaque sur son état de santé n'empêche pas John Kennedy, après sa victoire aux primaires, de demander à Lyndon Johnson d'être son candidat à la vice-présidence, ce qui n'est pas très bien accueilli par une partie de ses soutiens : Robert, en particulier, tente vainement de convaincre Johnson de refuser l'offre et s'attire en retour le mépris du sénateur texan. L'animosité de Robert à l'égard de Johnson n'est toutefois pas nouvelle puisque il le considérait déjà, avant même la campagne de 1960, comme un obstacle aux ambitions de son frère. En ce qui concerne le choix du colistier, il recommande le dirigeant syndical Walter Reuther, mais c'est finalement Johnson qui parvient à s'imposer sur le ticket démocrate.

Un des thèmes récurrents de la campagne a trait à la foi catholique du candidat Kennedy, dont Robert a cherché à minimiser l'importance durant les primaires mais sur laquelle il s'exprime de manière beaucoup plus franche et ouverte dans le cadre du scrutin général. Les inquiétudes des électeurs à ce sujet sont d'ailleurs en grande partie dissipées par un discours de Kennedy à Houston au mois de septembre, au cours duquel le démocrate réaffirme son soutien à la séparation de l'Église et de l'État. Le mois suivant, Robert contribue fortement à la libération de Martin Luther King, l'un des principaux chefs de file du mouvement des droits civiques alors emprisonné à Atlanta, en s'entretenant avec le gouverneur de Géorgie Ernest Vandiver et le juge Oscar Mitchell, celui-ci ayant condamné King pour avoir manifesté dans un snack-bar réservé aux Blancs en violation des règles assorties à sa mise en liberté conditionnelle.

Procureur général des États-Unis modifier

Sénateur fédéral modifier

Candidature à l'élection présidentielle de 1968 modifier

Assassinat modifier

Vie privée modifier

Personnalité modifier

Postérité modifier

Notes et références modifier

Bibliographie modifier