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Fidelia Bridges modifier
Fidelia Bridges (19 mai 1834 - 14 mai 1923) est une artiste américaine de la fin du 19ème siècle, et une des quelques femmes a avoir eu une carrière réussie à cette époque. Elle est connue pour ses peintures détaillées de fleurs, plantes et oiseaux dans leur environnement naturel. Bien qu'elle ai commencé dans le domaine de la peinture à l'huile, elle a plus tard acquis la réputation d'être une experte de la peinture à l'aquarelle. Elle est la seule femme d'un groupe de 7 artistes dans les débuts de l'American Watercolor Society. Quelques uns de ses travaux ont été publiés en tant qu'illustrations dans les livres et magazines ou même de cartes de vœux.
Début de sa vie modifier
Fidelia Bridges est née à Salem dans le Massachusetts, elle est la fille de Henry Gardiner Bridges (1789-1849), capitaine marin et d’Eliza (Chadwick) Bridges (1791-1850). Elle est devenue orpheline à l’âge de 15 ans quand ses parents sont morts à quelques mois d’écarts. Son père est tombé malade et a été emmené à Macau (Macao ?) qui appartenait au Portugal où il meurt en décembre 1849. Sa mère elle, est morte en mars 1850, juste 3 heures avant que la nouvelle de la mort de son mari arrive à Salem.
Le couple a alors laissé 4 enfants : Eliza, Elizabeth, Fidelia et Henry. Ils vivaient au 100 Essex Street, aujourd’hui connue comme étant la maison des invités de Fidelia Bridges, mais ont déménagés dans une maison plus abordable dans la même rue après la mort de leurs parents. La plus grande sœur de Fidelia était institutrice et est devenue tutrice de ses autres frères et sœurs.
Fidelia a appris à dessiner pendant sa convalescence suite à une maladie. Elle est devenue amie avec l’artiste et propriétaire d’une école d’art Anne Whitney. Après avoir retrouvé la santé, Fidelia est devenue aide familiale résidente (?) dans la maison de William Augustus Brown, avant de déménager à Brooklyn dans l’état de New York, où il est devenu un célèbre marchand de vente en gros. La famille Bridges déménagera elle aussi a Brooklyn, et en 1854 Eliza y créera une école. Eliza est morte de la tuberculose en 1856, Fidelia et sa grande sœur Elizabeth continuerons à faire marcher cette école après la mort de leur autre sœur.
Début de sa carrière (Kelly) modifier
Bridges abandonnera tôt son rôle de professeur pour se concentrer sur ses leçons de dessin. En 1860, après avoir été inspirée par son amie Anne Whitney, elle s’inscrit à l’Académie des beaux-arts de Pennsylvanie avec William Trost Richards, dont elle se rapproche de la famille. En 1862, elle prend son propre studio à Philadelphie. Elle accompagne la famille Richards lors de voyages d’esquisses au New Jersey, et en Pennsylvanie au Lake George et dans la Vallée de Lehigh. William T. Richards était un membre du mouvement Pré-raphaélite, et le style de Bridges en fut grandement inspiré. Richards disait que son travail était « l’expression non affectée d’une grande joie dans la beauté de la nature – une joie qui est après toute la fontaine de tout ce que est beau dans l’art ; et personne n’a la capacité de voir les riches trésors des portfolio de Bridge sans ressentir cela »
Grace à Richards, elle rencontre de nombreux conservateurs de musées et patrons de l’art, certains d’entre eux devinrent des collecteurs de ses toiles. Elle exposa son travail à l’académie des beaux arts de Pennsylvanie.
En 1865, Bridges laisse Philadelphie et ouvre son studio au dernier âge de la maison marron à Brooklyn où Anne Whitney travaillait et vivait avec sa compagne Adeline Manning, une peintre de Boston.
Carrière et études à Rome modifier
Après la guerre civile américaine, elle est partie étudier un an à Rome et a vécu et voyagé avec Adeline Manning et Anne Whitney. Elle a maintenu son style de botanique complexe dans ses travaux fait à l’aide de peinture à huile. Elle est retournée aux Etats-Unis durant l’automne 1868. Son travail a ensuite été exposé à l’académie nationale de design (?). en 1871, l’aquarelle était un procédé respecté et ainsi elle a gagné de la popularité avec ses représentations de fleurs et d’oiseaux à l’aquarelle. Ses images n’étaient cependant pas de simples représentations de ce qu’elle voyait : avec l’imagination d’une vraie artiste elle infuse chacune de ses œuvres par une pensée poétique profonde. Frederick Sharf dans sa biographie de Fidelia Bridges la décrit comme étant une artiste qui combine dans ses œuvres « le tempérament du romantisme avec la technique d’une scientifique ».
Fidelia Bridges était considérée comme une spécialiste dans son domaine et se concentrait sur la beauté et la sérénité des détails microscopique dans la nature. Un de ses lieux préférés était la ville de Stratford dans le Connecticut, où elle appréciait les fleurs sauvages et autres sujets importants dans les plaines et les prairies. Les oiseaux trouvés sur les berges bordées de sel vert de la Housatonic River étaient aussi un sujet d’intérêt pour l’artiste. C’est durant ses visites en été entre 1871 et 1888 avec Oliver Ingraham Lay et sa famille qu’elle a peint ses meilleures œuvres. Les peintures comme Daisies and Clover et Thrush in Wild Flowers sont des exemples de son travail pendant cette période. Elle vivait a Stratford dans le Connecticut en 1890 quand elle est restée au chevet de Lay qui est mort cette année là d’une maladie.
Elle a été élue associée de l’Académie nationale du design en 1873 et l’année suivante elle est devenue la seule femme d’un groupe de sept artistes dans la société américaine des peintres d’aquarelle (aujourd’hui appelée Société américaine d’aquerelle). Elle montra son travail de manière irrégulière entre 1863 et 1908.
En 1876, elle expose trois de ses tableaux à l’exposition du centenaire de Philadelphie. Cette même année, beaucoup de ses peintures furent reproduite et vendue par l’éditeur et lithographe Louis Prang. Certaines de ses illustrations furent également reprises dans le Magazine St.Nicholas et le Scribner’s Monthly. Ce succès la mènera a travailler pour l’entreprise de Prang comme designer. Pour ce travail, elle réalisera des carte de noël. Elle y travaillera jusqu’en 1899.
Bridges visite l’Angleterre entre 1879 et 1880, elle en profite pour voir son frère Henry. Son travail, qui reflète an esthétique oriental avec des fonds uni et des compositions asymétriques, fut exposé à L’Académie Royal des Arts. Certaines de ses compositions sont similaires à la série Fleurs et Oiseaux de l’artiste japonais Hiroshige.
Après son voyage en Angleterre, elle retourne à la maison marron, où elle continue de travailler et vivre. En 1883, elle passe une année à travaillé entant que gouvernante pour les trois filles de Mark Twains. M.Twains était également un collectionneur de son travail.
En collaboration avec l’illustrateur et editeur de livres Susie Barstow Skelding, elle créa des livres de poésie illustrés de dessins d’oiseaux, incluant ses œuvres Winged Flower Lovers et Songsters of the Branches.?????comprend pas ???
Bridges expose sont travail au Palace des Beaux-Arts en 1893 lors de l’Exposition du monde colombien à Chicago, dans l’Illinois.
Vie personnelle modifier
Bridges ne s’est jamais mariée, mais elle avait de bons amis et de bonnes relations durant sa vie. Elle part vivre au Canaan dans le Connecticut en 1892 dans un chalet sur une colline, donnant sur un ruisseau et un jardin de fleurs attirant les oiseaux, devenus le sujet de nombreuses peintures. Elle mène une vie paisible, et voyage occasionnellement en Europe et à New-York. Elle continue d’exposer son travail à la société américaine des peintres, à l’académie des beaux-arts de Pennsylvanie, et à l’académie national du design.
Avec l’artiste Howard Pyle, elle devient un membre durable de l’association américaine Frorestry, qui fut fondée pour protéger les forêts aux États-Unis suite aux plaidoyer du président Roosevelt.
Bridges meurt d’une attaque quelques jours avant ses 89 ans, le 14 mai 1923 au Canaan, Connecticut. Une messe eu lieu chez elle le 16 mai 1923, et elle fut enterrée au cimetière de Moutnain View à Canaan.
Héritage modifier
La maison familiale des Bridges a été nommée la Fidelia Bridges Guest Home en raison de son nom. A Canaan un sanctuaire des oiseaux à été nommé en son honneur.
Des expositions post-mortem se sont produites en 1984 au Whitney Museum of American Art's Reflection of Nature show et au musée d’art de Brooklyn. L’institution Smithsonian a 2 de ses œuvres. Un autre de ses travaux est detenu par le Metropolitan Museum of Art in New York. Et ses peintures de la Benning Wentworth House sont au musée Strawbery Banke à Portsmouth dans le New Hampshire.