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Historique du cinéma camerounais [1]

L'histoire du cinéma camerounais débute à Paris avec un documentaire de Jean-Paul Ngassa sur la situation des étudiants camerounais en France, Aventure en France (1962). Ce même thème inspire Thérèse Sita-Bella, la réalisatrice de Tam-tam à Paris (1963).

Si les Camerounais se mettent au cinéma, il faut attendre 1966 et la sortie du film Point de vue n° 1 réalisé par Dia Moukouri pour apprécier le premier long métrage de cinéma tourné au Cameroun.

De retour au pays, Ngassa se met au service du jeune État et produit des films comme Une nation est née (1970).

Jean-Pierre Dikongué Pipa après Muna Moto, 1975, Grand prix Fespaco 1976) obtient plusieurs succès auprès du grand public avec Histoires drôles, drôles de gens (1983) et Badiaga (1986).

Daniel Kamwa (Boubou cravate, 1972; Pousse-Pousse, 1975; Notre fille, 1980; le Cercle des pouvoirs, 1997), Jean-Marie Téno (De Ouaga à Douala en passant par Paris, 1987; Clando, 1996), Jean-Pierre Bekolo (Un Blanc pauvre ?, 1991; Douala, quartier Mozart, 1992; le Complot d'Aristote, 1997) et Bassek ba Kobhio (Sango Malo le maître du canton, 1991; le Grand Blanc de Lambaréné, 1994), tentent de poursuivre l'œuvre de leurs aînés, en abordant avec franchise les problèmes posés à la société camerounaise, ses pesanteurs sociologiques, culturelles et politiques.

Dans les années 2000, une nouvelle génération de cinéastes camerounais émerge avec notamment Joséphine Ndagnou, dont le film Paris à tout prix a enregistré 70 000 entrées en 2008.

Histoire de l’industrie du cinéma au Cameroun [2]

En 1973, le gouvernement crée le Fonds du développement de l’industrie cinématographique (Fodic), qui soutient la production cinématographique nationale sur le plan financier et logistique.

Dans les années 80, la création de la chaîne nationale CRTV (Cameroun Radio TéléVision) va réduire l’aide de l’état apportée au cinéma.

Dans les années 90, les producteurs et réalisateurs camerounais voient une dépendance grandissante face aux subventions institutionnelles venant du Nord. Les coproductions Nord-Sud représentent le seul moyen de produire un long métrage de cinéma dans des conditions professionnelles au Cameroun. La production est en baisse et les auteurs se tournent vers d’autres sources de financement.

Dans les années 2000, l’avènement du numérique et la multiplication des chaînes de télévision privées permet le développement de certaines productions.

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La journée du cinéma  camerounais [1]

La Journée du Cinéma Camerounais est une journée de commémoration du cinéma camerounais. C’est un moment d’introspection, de réflexion sur les voies et moyens pour dynamiser l’industrie cinématographique au Cameroun.

La Journée du Cinéma Camerounais en abrégée  JCC se veut une plateforme d’échanges entre les différents professionnels  de la filière cinéma et les cinéphiles. Un espace d’exposition- vente regroupant dans  les stands spécialisés, des produits aussi  variés que possibles tels les films , le matériel technique et autre supports multimédia et produits dérivés de l’activité cinématographique.   

Elle sera également un lieu de rencontres  et d’échanges interprofessionnels  rassemblant les acteurs, scénaristes, Réalisateurs, producteurs managers,  promoteurs, mécènes, diffuseurs,  distributeurs, partenaires nationaux  et internationaux.

L’état des des lieux  du cinéma Camerounais aujourd'hui

Après les années  de gloire dans les décennies 70 et 80  , le cinéma Camerounais va connaître une longue traversée de désert pendant près de 20 ans. L’avènement du numérique et le développement de nouveaux marchés de distribution du cinéma ont favorisés depuis bientôt 10 ans une nouvelle dynamique dans la production cinématographique au Cameroun.

Durant les 12 derniers mois par exemple, plus d’une trentaine de films sont sortis en salle à Douala et Yaoundé , contre moins de 15 films entre 2000 et 2010.  Des films Camerounais font le tour des festivals et remportent des prix dans le monde. Des télévisions de réputation mondiale diffusent des feuilletons Camerounais. Une preuve que la révolution du cinéma Camerounais est en marche. Pour être complète , cette révolution doit être conduite par des hommes et des femmes formés et bien formés. D’où l’initiative prise par le NAFIC d’organiser une journée dédiée au cinéma camerounais.  La première édition aura lieu le 18 mars  2017. 

Le concepteur de la JCC:

Le NAFIC [4]

Le National Film Industry of Cameroun (NAFIC) est une jeune association fondée à Douala par un regroupement de jeunes professionnels et amateurs du 7ème art.  Son objectif principale est de professionnaliser davantage le cinéma Camerounais afin d’en faire une vraie industrie.

3-La journée du cinéma  camerounais [1]

• Le concept

La Journée du Cinéma Camerounais est une journée de commémoration du cinéma camerounais. C’est un moment d’introspection, de réflexion sur les voies et moyens pour dynamiser l’industrie cinématographique au Cameroun.

La Journée du Cinéma Camerounais en abrégée  JCC se veut une plateforme d’échanges entre les différents professionnels  de la filière cinéma et les cinéphiles. Un espace d’exposition- vente regroupant dans  les stands spécialisés, des produits aussi  variés que possibles tels les films , le matériel technique et autre supports multimédia et produits dérivés de l’activité cinématographique.   [5]

Elle sera également un lieu de rencontres  et d’échanges interprofessionnels  rassemblant les acteurs, scénaristes, Réalisateurs, producteurs managers,  promoteurs, mécènes, diffuseurs,  distributeurs, partenaires nationaux  et internationaux.  Lieu d’expression par excellence pour  les professionnels de l’industrie du  Cinéma, la JCC est donc appelée à jouer un rôle de conseil, d’encadrement et de liaison entre tous les intervenants de la filière cinéma.

Les objectifs

L’objectif général de la JCC est de contribuer à la promotion et à la Valorisation du secteur de l’art cinématographique camerounais dans son ensemble.  Il est question de mettre à la disposition des professionnels de cette filière un cadre d’expression, de visibilité, d’échanges et d’opportunités d’affaires à travers l’organisation de conférences, débats, Networking  et B2B pour ainsi susciter  le décollage de l’industrie cinématographique et lui assurer une contribution efficace à l’émergence du Cameroun. Aussi:

  • Informer et sensibiliser le grand public pour une meilleur connaissance du cinéma et de ses métiers.
  • Susciter des rencontres et des collaborations de travail entre les différents corps de métiers qui concourent à l’action et à la dynamique de la vie cinématographique;
  • Rechercher des partenaires publiques et privés susceptibles de participer activement à la valorisation et à la promotion de tous les métiers de la filière cinéma.
  • Promouvoir la création d’un cadre de promotion, de circulation et de valorisation du patrimoine cinématographique camerounais.
  • Créer une véritable synergie entre tous les acteurs de la filière de l’art cinématographique ( scénaristes, réalisateurs, producteurs, distributeurs, managers, etc. ) En œuvrant au renforcement des capacités de tous ces acteurs aussi divers que complémentaires.
  • Réunir dans un même lieu tous les professionnels et intervenants du secteur du cinéma.
  • Renforcer les capacités des professionnels du cinéma à travers des recyclages et des formations spécifiques.

Activités principales de la journée du Cinéma Camerounais

  1. Conférence de presse
  2. Carnaval artistique
  3. Ateliers artistiques, techniques: fabrication d’un film en direct.
  4. Espace d’informations, de communication et de sensibilisation animé par des experts et des personnes ressources, sur des sujets relatives au cinéma et aux métiers du cinéma.
  5. Expositions ventes  plurielles: document et ouvrage sur le cinéma: Instruments de cinéma, matériels de régie son et lumière, espaces de promotion et de publicités, espaces entreprises, espaces recherches et formations.
  6. Projections cinématographiques

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Notes et références

modifier
  1. « Cinéma camerounais », Wikipédia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Cinéma camerounais », Wikipédia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Kulture Master – Le site d'information artistique et culturelle d'ici et d'ailleurs », sur kulturemaster.com (consulté le )
  4. « Vérification de sécurité nécessaire », sur www.facebook.com (consulté le )
  5. Team Eventsnizer, « Journée du cinéma camerounais (JCC) - Eventsnizer », Eventsnizer, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )