Utilisateur:Joelobam/Brouillon

Accidents d'avions

modifier

Les premiers accidents

modifier

Le premier accident d’avion en terre camerounaise survient le 14 décembre 1945 à Yaoundé, avec la compagnie belge Sabena. Il ne fait pas de mort.

Deux années plus tard, les premières victimes sont enregistrées lorsque le AAC.1 d'Air France s’écrase le dans la région d’Eseka, faisant 13 morts.

 
Un Douglas DC-4 d'Air Cameroun en 1969.

Années 2000

modifier

Depuis, 31 autres accidents d’avions sont survenus au Cameroun, emportant au total 508 personnes.

En 2006-2007, en l’espace de 13 mois, trois accidents d’avions ont lieu, impliquant la mort de 122 personnes se trouvant à bord de ces aéronefs :

  • un avion cargo de l'armée libyenne s'écrase le 22 avril 2006 à Kousseri, après avoir raté son atterrissage à N'Djaména, avec ses 6 occupants[1] ;
  • le 24 février 2007, un avion de tourisme s'écrase sur le mont Cameroun[2]. Les deux occupants sud-africains de l'avion sont tués[3].
  • le 5 mai 2007, un avion de la Kenya Airways s'écrase peu après son décollage de l'aéroport de Douala, causant l’accident le plus meurtrier jamais survenu au Cameroun : 114 morts.

Localités

modifier

Les 33 accidents enregistrés sont survenus dans 13 localités différentes.

Douala, la capitale économique fait figure de région la plus concernée, avec 430 morts pour 13 accidents.

Le premier accident survenu à Douala est le crash d’un Douglas DC-4 de Air France, emporta 29 personnes le 3 février 1951. Puis, il y eut le Douglas DC-7 de la Caledonian Airways qui s’écrasa sur l’une des criques du Wouri le 4 mars 1962, tuant ses 111 occupants ; le crash du Douglas DC-6 de la compagnie UAT qui emporta 55 personnes le 3 mai 1963 et celui du Boeing 737-200 de la Camair, dans la mangrove de Youpwé, le 3 décembre 1995.

Yaoundé

modifier

Yaoundé et ses 23 morts en 5 accidents est second.

Autres lieux

modifier

Kousseri, 3 accidents pour 11 morts, avec Michel Baroin, grand maître de la franc-maçonnerie qui périt dans le crash d’un jet privé.

8 morts de Garoua après deux accidents.

Le Grumman Gulfstream G2 du gouvernement gabonais qui s’était écrasé le 06 février 1980 à Ngaoundéré, tuant 5 personnes.

Sécurité aérienne au Cameroun

modifier

Avec ses 508 morts, le Cameroun figure au 8e rang des espaces aériens les plus meurtriers d’Afrique, continent le moins sûr dans le transport aérien mondial.

Le Cameroun est juste derrière des pays comme le Nigeria (1414 morts), la RDC (1105), l’Angola (1025), l’Égypte (996), le Maroc (857), le Soudan (671) et la Libye (633).

Et encore, le ciel camerounais devient même plus dangereux que celui de tous ces pays, lorsqu’on prend en compte la moyenne de personnes tuées par accident d’avion : 15,3 au Cameroun, contre 15,2 au Nigeria, 12,1 en Libye, 11,4 en Égypte et au Maroc, 10,7 en Angola, 7,9 en RDC et 6,1 au Soudan.

Manque de radar couvrant le pays

modifier

Pour le crash du vol Kenya Airways 507, on a cherché à des centaines de kilomètres, pendant 48 h, un avion qui s’est écrasé à proximité de l’aéroport d’où il venait de décoller. De même, trois mois furent nécessaires pour retrouver l’épave de l’avion de tourisme qui s'était écrasé sur le mont Cameroun.

Les découvertes des épaves sont dues à des chasseurs qui ont suppléé à l’impuissance et au dénuement des aiguilleurs du ciel.

Le ciel camerounais serait surveillé à partir de pays voisins. La partie sud dépend du radar de Brazzaville au Congo et le septentrion, du radar de N'Djaména au Tchad.

Fréquentation

modifier

Les aéroports de Douala, Yaoundé, Garoua enregistrent en moyenne 250 000 passagers internationaux par an.  

  1. Jeanine Fankam, « Cameroun : un avion libyen s'écrase à Kousseri », sur fr.allafrica.com, (consulté le ).
  2. (en) Ernest Sumelong, « Cameroon: Mountain Gods to Be Appeased Following Plane Crash », sur affafrica.com, (consulté le ).
  3. (en) Ernest Sumelong, « Cameroon: South Africa Claims Bodies of Mt. Cameroon Plane Crash Victims », sur allafrica.com, (consulté le ).