Utilisateur:JeandeTroil/Brouillon

Didier Guillemot Didier Guillemot, 55 ans, est médecin et chercheur. Scientifique français de renommée internationale Hospitalo-Universitaire, il est praticien hospitalier à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (APHP) et Professeur des Universités à l’UFR des Sciences de la Santé Simone Veil de l’Université de Versailles Saint-Quentin (UVSQ).

Biographie

modifier

Ancien interne des Hôpitaux de Paris, Didier Guillemot est spécialiste de Médecine Interne et en épidémiologie. Dès la fin de son internat en médecine, Didier Guillemot s’est engagé dans la recherche à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm). Il a ensuite été recruté comme chercheur puis chef de laboratoire à l’Institut Pasteur. Il est depuis 2007, Professeur des Universités à l’Université de Versailles Saint Quentin (UVSQ) et Praticien Hospitalier à l’Assistance Publique–Hôpitaux de Paris (APHP). Après avoir un temps travaillé sur l’infection par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH), notamment autour de la prévention auprès des jeunes et des populations immigrés, et sur la prise en charge des patients atteints de cette infection[1]. Il a par la suite orienté ses travaux de recherche vers la résistance bactérienne aux antibiotiques et d'une façon plus globale sur les phénomènes d’échappement aux médicaments anti-infectieux dont les vaccins. Didier Guillemot a créé et dirige actuellement une unité de recherche rattaché à l'Inserm, à l'Université Versailles Saint-Quentin et à l'Institut Pasteur. Son laboratoire travaille à comprendre comment la transmission des bactéries résistantes pourrait être contrôlées et comment nous pourrions en limiter les conséquences, ceci à la fois dans nos pays et dans les populations les plus démunies. En parallèle, son activité hospitalière porte sur le contrôle des maladies nosocomiales et en particulier de la transmission et des épidémies de bactéries hautement résistantes aux antibiotiques. Didier Guillemot a été le premier lauréat du prix d'Epidemiologie Clinique "Claude Chastang" et lauréat du Prix du Dr Darolles de l’Académie de Medecine

Contributions scientifiques

modifier

Spécialiste reconnu sur la question de la résistance aux antibiotiques [2],[3], l’originalité de son approche porte sur la compréhension des mécanismes qui conduisent à ce que certaines de ces bactéries disposent d’un avantage écologique et épidémiologique dans les populations humaines. Parmi ses contributions les plus importantes, on compte la découverte des effet de dose et de durée des traitement antibiotiques sur le risque de sélection des pneumocoques résistants à la pénicilline[4],[5] et plus récemment sur les possibles effets paradoxaux des la diminution de l’usage des antibiotiques[6],[7]. Auteur de plus de 140 articles internationaux, ses travaux ont très largement contribué à comprendre comment la résistance bactérienne aux antibiotiques devenait un des problèmes de maladies infectieuses parmi les plus préoccupant. Il a été un précurseur dans l’utilisation des données dites de grandes dimensions dans le domaine de la santé. Il a notamment été le premier à travailler sur l’évaluation de la campagne française « Les Antibiotiques c’est pas Automatique ![8],[9] à partir des données remboursement des antibiotiques issues de la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS). Plus récemment, ses activités de recherche ont évoluées vers des questions portant plus spécifiquement sur les interactions entre micro-organismes (virus-bactéries, bactéries-bactéries). Dans ce domaine Didier Guillemot est aussi un précurseur. Il a ces dernières années ouvert une voie nouvelle en expérimentant en situation réelle le couplage des Technologies de l'information et de la communication et des outils de caractérisation moléculaire microbienne pour mieux comprendre la propagation de certaines maladies infectieuses en milieu hospitalier[10],[11],[12],[13],[14],[15],[16],[17]. Il est aussi co-fondateur de la société de biotechnologie innovante "Antagonis" issue de l’Université de Versailles Saint Quentin qui développe des applications humaines issus de la compréhension du microbiote cutané humain. Leader dans plusieurs projets de recherche de dimension internationale dont les programmes MOSAR financé par l’Union Européenne[18], BIRDY portant sur la résistance bactérienne chez les jeunes enfants dans les pays à faible revenu[19], la cohorte ISHARE concernant la santé des étudiants[20],[21]. Didier Guillemot a été membre de nombreux comités d’évaluation scientifique nationaux, à l'Inserm, à la commission de la transparence de la Haute Autorité en Santé (HAS), au conseil scientifique de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS), au conseil scientifique de l’Institut de Veille Sanitaire (Invs), à l'Agence Française de Sécurité des Aliments (AFSSA) pour laquelle il a coordonné un rapport sur la résistance bactérienne en 2006 [22], au conseil scientifique de la CNAMTS. Il a par ailleurs assuré les fonctions de co-directeur du Département de Recherche en Santé Publique de l’Inserm entre 2007 et 2008.

  1. http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=398727&resultClick=3
  2. http://www.franceinter.fr/personne-didier-guillemot
  3. http://www.college-de-france.fr/site/philippe-sansonetti/seminar-2013-01-23-17h30.htm
  4. http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=187207
  5. http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-consommation-d-antibiotiques-et-resistance-des-bacteries-20515.php
  6. http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/10/10/12851-meningite-pneumocoques-gagne-terrain-france
  7. http://www.nature.com/articles/srep11293
  8. http://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1000084
  9. http://www.inserm.fr/layout/set/print/espace-journalistes/comment-evaluer-un-programme-de-sante-publique-l-exemple-du-plan-antibiotiques-2002-2007-en-france
  10. http://www.universcience.tv/video-i-bird-comprendre-les-infections-nosocomiales-621.html
  11. http://videotheque.inria.fr/videotheque/search.do?q=582&lang=fr
  12. http://www.inria.fr/actualite/mediacenter/l-apport-des-nouvelles-technologies-pour-comprendre-la-propagation-des-maladies-infectieuses-en-milieu-hospitalier
  13. http://www1.rfi.fr/radiofr/editions/072/edition_40_20090920.asp
  14. http://www.ens-lyon.fr/LIP/D-NET/2009/afp-25-juin-2009-des-capteurs-pour-pister-les-maladies-nosocomiales-dans-un-hopital-du-pas-de-calais-papier-d-angle-prev/
  15. http://www.la-croix.com/Ethique/Medecine/La-maladie-nosocomiale-une-pathologie-de-proximite-2015-06-16-1323982
  16. http://www.universcience.tv/video-i-bird-comprendre-les-infections-nosocomiales-621.html
  17. http://www.ens-lyon.eu/recherche/expliquer-la-dissemination-du-staphylocoque-dore-en-milieu-hospitalier-grace-aux-big-data-260591.kjsp?RH=ENS-LYON-FR-RECH-FAI
  18. http://www.mosar-sic.org
  19. http://www.charliproject.org
  20. http://www.i-share.fr/etude/equipe/equipe-scientifique
  21. https://www.youtube.com/watch?v=Mp-0DzII_1g
  22. http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/074000079-usages-veterinaires-des-antibiotiques-resistance-bacterienne-et-consequences-pour