Utilisateur:Jean-Philippe Quenderff/Brouillon

Jean-Philippe Quenderff, né le 6 mai 1941 à Beyrouth au Liban, est un ancien chef d'entreprises, inventeur, brainstormeur-rationaliste et chroniqueur français.

Marié à Solange, née Craman qui lui donna 3 enfants, Xavier, Céline et Joanne.

Il est l'auteur de "Comment Exploiter Vos Idées", premier ouvrage édité par l'A.N.C.E. (Agence Nationale pour la Création d'Entreprise), destiné tant aux inventeurs qu'aux futurs dirigeants.

Biographie

De père breton et de mère libanaise, rentré définitivement en France en 1953, après divers séjours, notamment en Afrique de par le métier de son père qui installe des raffineries de pétrole, cet éclectique autodidacte forcé commence à aller à l'école à 11 ans. Après un certificat d'études obtenu à 15 ans, il est attiré par la mécanique et obtient un CAP de mécanique automobile. Il s'engage dans la Marine Nationale où il effectuera trois ans au sein de l'Aéronautique Navale, dont 21 mois en Algérie, tout en prenant des cours par correspondance. En 1963, il intègre le C.E.N.G. (Centre d'Études Nucléaires de Grenoble). En activité extra-professionnelle, après sa participation à l'Opération Ford Jeunesse, il lance les rallies automobiles de deuxième catégorie, co-organise les courses de motos sur glace, les seules se tenant en France, puis tente d'implanter un circuit automobile, il fera avorter ce dernier projet, pour cause de conflits d'intérêts. Premier démissionnaire du C.E.A., (Commissariat à l'Énergie Atomique), en fin d'année de 1967, il se lancera dans le journalisme sportif automobile au travers d'un mensuel où il assurera diverses rubriques. Ne supportant pas l'inféodalisation aux annonceurs, il quitte la revue qui ne paraitra plus en kiosque. Son esprit créatif fait que durant quelque temps il s'emploie à la création d'objet rapidement industrialisable, comme le "Styloto" ou encore le "Fixball". Il est même sollicité pour la campagne électorale d'un Président Sud-Américain pour lequel il crée un ensemble de près de trente articles publicitaires totalement nouveaux, et se retire à temps… Puis, il se consacre à la recherche industriellement applicable, et, entouré d'une équipe qui s'est spontanément jointe à lui, il dépose de nombreuses demandes de brevets qui vont d'un "écrou indésserable" jusqu'à un "système d'asservissement électronique" en passant par une "pagaie de secours totalement escamotable" pour les adeptes de la planche à voile. Ses plus belles réussites tournent autour de la reprise d'une fabrique de chauffage au sol dans laquelle il était intervenu pour fiabiliser la production, il la transformera de fond en comble tout en concevant des produits nouveaux. En parallèle, il crée, après deux ans de recherche, une entreprise de fabrication de pochoirs prêts à sabler, à partir d'un cahier des charges établi par un ami marbrier. Ce process totalement novateur, basé exclusivement sur un savoir-faire, lui évitera d'être copié. Coté brevet, c'est la concession de la licence exclusive d'exploitation d'un appareil destiné aux asmathiques accordée à une multinationale américaine, qu'il a développé avec un autre ami inventeur.

En parallèle, il intervient auprès d'entreprises sur le territoire national au travers de brainstormings échelonnés sur deux jours. Cette technique de créativité, dans laquelle il s'investi toujours à fond, s'avère très éprouvante, et bien qu'extrêmement lucrative, il se contentera très rapidement de ne participer que trois à quatre fois par an à ce rude "sport pour méninges" particulièrement épuisant.

Aujourd'hui dégagé de toute responsabilité entrepreneuriale il s'adonne à trouver des preneurs, toujours licenciés exclusifs et si possible français, pour ses divers projets dont : un procédé de conservation sans adjuvant ni chaîne réfrigérée, un dispositif de signalisation de crash d'avion et bien d'autres encore…

Chantre de la libre entreprise, de l'attitude inventive et responsable, et en marge de "Comment Exploiter Vos Idées", il continue de se battre pour que l'inventeur, tant privé que salarié, occupe dans le contexte économique la place qui lui revient.