Utilisateur:J.Leclercq/Brouillon
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Biographie
modifierJulien UYTTENDAELE est né le 04 mai 1991 à Anderlecht.
Il est le fils de Marc Uyttendaele (1961), professeur ordinaire à l’ULB et avocat au Barreau de Bruxelles, et d’Evelyne Demartin (1964), avocate au Barreau de Bruxelles.
En 1998, son père épouse, en premières noces, Laurette Onkelinx (1958), avocate et femme politique.
Julien Uyttendaele commence ses études primaires et secondaires inférieures à l’Athénée Robert Catteau et les poursuit, pour le secondaire supérieur, au Lycée Émile Jacqmain. Il fait à cette époque un voyage humanitaire et de coopération au développement au Burkina-Faso, avec pour but d’aider un village à se reconstruire.
Il entame, en 2009, un baccalauréat en droit à l’Université Libre de Bruxelles, suivi en 2012 d’un master qu’il achèvera en septembre 2014, avec un mémoire de fin d’étude sur « Le cannabis : Dépénalisation, légalisation, nationalisation. Faut-il franchir la ligne verte ? ». Durant l’année académique 2013-2014, il accomplit un stage Erasmus à l’Université du Sussex et un stage de 90 heures au Parquet de Bruxelles ; durant cette année, il est également « étudiant-assistant » pour le cours de méthodologie de la recherche juridique.
Durant cette formation universitaire, Julien Uyttendaele s’est spécialisé en droit de l'entreprise (droit des sociétés, financier, bancaire) et en droit public (droit constitutionnel, administratif). Dans le cadre de cette formation en droit, il a été amené à étudier et à travailler sur différentes questions très actuelles : le droit constitutionnel et la question des transferts de compétences de la Communauté Française vers la Région wallone et la COCOF ; la question du contrôle des décisions de la FSMA en matière d'offre publique d'acquisition ; l’analyse et l’histoire de la réforme judiciaire de BHV ; la question des intercommunales interrégionales.
Il a également été stagiaire, durant l’été 2013, au Cabinet Baker & McKenzie. Julien Uyttendaele a assumé différents engagements associatifs : il a été, en 2010-11, responsable de la communication et administrateur de la Nocturne de l’ULB ; il en est devenu le président, en 2011-12. Depuis 2004, la Nocturne est un événement bruxellois majeur : de très nombreux artistes se rassemblent et partagent sur scène des styles différents de musique : rock, électro, jazz, musique du monde, etc.
En 2011-12, il a été directeur marketing d’ELSA-Brussels (European Law Students’ Association) et, en 2012-13, il en est devenu le vice-président (marketing) et l’administrateur.
Il est passionné par le sport, la cuisine et les voyages. Il pratique régulièrement le hockey et a été membre, pour l’année académique 2013-14, de la Hockey Society de l’Université du Sussex.
Les débuts d’un parcours politique
modifierJulien Uyttendaele s’est engagé au Parti Socialiste à l’âge de 16 ans, juste quelques semaines après les scandales de Charleroi, c’est-à-dire dans un contexte de grande difficulté et sans doute aussi de très grande hostilité envers le PS. Motivé par une conviction politique profonde, c’était pour lui une forme personnelle de résistance et de protestation, ainsi qu’une marque de confiance sans failles aux très nombreux militants et mandataires de ce Parti, restés fidèles aux valeurs de Justice et de Progrès.
À peine âgé de 18 ans, il se présente aux élections régionales de 2009 à la 68ème place et obtient 1039 voix de préférence. En 2012, il se présente aux élections communales à Woluwe-Saint-Lambert. Quatrième sur la liste PS, il remporte 165 voix, troisième meilleur résultat de la liste. Dans la suite de cette élection, il est élu président de la section PS de Woluwe-Saint-Lambert et conseiller de l’action sociale. Aux élections régionales du 25 mai 2014, candidat suppléant à la 3ème place pour le PS, il récolte 1521 voix. Le 10 juin, il prête serment comme député suppléant au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale.
Julien Uyttendaele estime que l’engagement citoyen est essentiel et il aime répéter qu’il ne veut pas céder aux déclarations fatalistes selon lesquelles, suite aux effets de la crise financière internationale, il appartiendrait à une « génération sacrifiée ». Il entend mettre sa formation de juriste et ses convictions de jeune militant socialiste au profit d’une société plus juste, basée sur l’éducation et l’émancipation sociales, en étant une sorte de « technicien de terrain », à l’écoute des citoyens d’une Région appelée à jouer un rôle majeur dans l’évolution institutionnelle actuelle de la Belgique.
Durant sa campagne électorale pour les élections de 2014, il a mis en évidence la nécessité d’avoir des politiques fortes et audacieuses sur les matières de l’emploi et de la formation, du logement, de la mobilité, des transitions et intégrations sociales, de l’enseignement et des cultures inclusives, en utilisant tous les leviers fournis par la 6ème réforme de l’État. Bruxelles : Une Région à part entière
Pour Julien Uyttendaele, deux faits majeurs sont au rendez-vous de toutes les politiques futures pour la Région de Bruxelles-Capitale : son boom démographique et le transfert des compétences, dès le 1er juillet 2014, suite à la réforme de l’État.
En effet, dans dix ans, Bruxelles comptera 180.000 habitants de plus ! Cette métropole qui est le cœur d’une Région et une capitale internationale au rayonnement cosmopolite est marquée par une grande mixité socio-économique et culturelle. Composée de navetteurs, d’habitants et des touristes, elle se densifie avec un carcan territorial fermé, ce qui oblige à penser l’espace public comme un lieu de socialisation et d’échanges où la qualité du vivre ensemble est une priorité majeure. Mais parce que le tissu urbain est marqué par une grande diversité, il importe d’éviter toutes les formes de dualisations sociales, de communautarismes et de ghettoïsations, en sorte que Bruxelles reste une ville aux identités multiples, une ville de métissage et d’interculturalité.
Bruxelles est aussi le plus grand bassin d'emploi du pays et compte pour 20% du PIB national. Aussi, le rapport PIB/habitant est-il parmi les plus élevés d’Europe, de même que le taux de création d’entreprises y est également le plus élevé. Pourtant, si Bruxelles est le premier bassin d’emplois du pays, le taux de chômage y est beaucoup trop élevé : 20% de la population active et surtout des jeunes, avec des concentrations fortes dans certains quartiers, qui laissent entrevoir des effets de la dualisation et de la discrimination à l’embauche. Dès lors, puisque les graves conséquences du chômage bruxellois sont économiques, sociales, démocratiques et politiques, il importe que la relance économique passe par une relance de la vie sociale, dans tous ses facteurs dont spécialement les politiques du logement et de la mobilité parce que le développement économique est lié à la dimension territoriale. Sans doute, les politiques de développement économique doivent-elles miser sur une plus grande proximité, une revalorisation des métiers techniques et manuels, une requalification de la main d’œuvre locale, avec la création d’incitants à l’embauche des Bruxellois sur les sites d’activités économiques, articulés au développement socio-économique de la Région.
Bruxelles a également besoin d’un développement urbain juste, équilibré et durable : elle doit être une Région de proximité multipolaire (création de 13 pôles de développement) qui restera soucieuse de préserver la cohérence et la mixité sociale de ses quartiers. Un enjeu majeur sera que l’espace public reste intégrateur, ouvert et inclusif. Par conséquent, en raison de la densification évoquée plus haut, il est nécessaire de parvenir à une régulation de l’offre et de la demande en matière de logement, et également des prix du locatif et de l’acquisitif. Une politique d’encadrement des loyers dans les logements privés (élaboration de grilles de référence de loyers selon des critères d’objectivation imposant des loyers maximum), avec la création d’un label locatif régional du logement juste et durable permettra, avec la construction de logements publics (60% de logements sociaux et 40% de logements moyens et modérés) et de logements étudiants (Bruxelles est la première ville estudiantine du pays), en sorte de vivre dans un habit décent et accessible.
Enfin, puisque Bruxelles est une Région mélangée dans sa composition, avec des résidents, des travailleurs, des navetteurs et des visiteurs internationaux, elle a besoin d’un plan de mobilité fort, axé sur une densification ciblée du réseau des transports publics, en fonction des zones d’emploi, d’enseignement, de bassins de vie et de services de proximité.