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Scandales politiques en Corée du Sud

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Par mandats politiques:

Cet article regroupe une liste de scandales politiques qui impliquent directement ou indirectement des membres du gouvernement ou des personnalités politiques de Corée du Sud, triés par mandats politiques du plus ancien au plus récent.

This article provides a list of political scandals that involve officials from the government or politicians of the South Korea, sorted by political mandate from least recent to most recent date.

Park Chung-hee (1962-1979)

-Koreagate (1976): Le Koreagate est le nom d'un scandale politique de trafic d'affluence révélé en 1976. Il implique l'Agence Centrale de renseignement sud-coréen (KCIA), des personnalités politiques coréennes et plusieurs membres du Congrès américains. En 1971, le président Richard M. Nixon annonça son intention de retirer les troupes américaines de la Corée du Sud. Le président de la République de Corée, Park Chung Hee, était irrité par la décision de Nixon de retirer des soldats de la Corée du Sud et estimait qu'il était urgent d'obtenir un soutien pour préserver la présence militaire restante des Etats-Unis. En 1976, la KCIA a dépensé des millions de dollars pour financer un projet baptisé «Intrepid». Le but de ce programme était à la fois de faire revenir le président Nixon sur sa décision et d'apaiser les tensions croissantes entre les deux pays.

La KCIA a usé de pots de vin et accordé des faveurs à certains membres du congrès américains par l'intermédiaire de l'homme d'affaires coréen Tongsun Park dans le but d'obtenir des faveurs et de d'exercer une influence servant les objectifs sud-coréens.

Le scandale éclata aux grands jours juste avant les élections de 1976, entrainant l'échec du programme "Intrepid". Le nouveau président, James Earl Carter, Jr., avait fait campagne sur une promesse de retirer progressivement la division restante de la Corée du Sud, et la révélation du scandale a encore solidifié cette position. Comme promis, le président Carter a commencé à retirer ses troupes le 13 décembre 1977. En 1978, des enquêtes du Congrès ont révélé que 115 membres du parti démocrate étaient impliqués dans le projet, y compris le Président de la Chambre, Thomas P O'Neill, Jr. Plusieurs membres ont par la suite démissionnés ou ont été sanctionnés.

Le président Carter a finalement revu la question des engagements des troupes américaines en Corée du Sud et, le 29 juin 1979, il a suspendu le retrait.[1]

Chun Doo-hwan (1980-1988)

-Lee–Chang scandal (1982)

Le scandale Lee-Chang (Korean: 이철희 장영자 어음 사기 사건, Yi Chol-hui–Jang Yeong-ja eoeumsagi sageon) est un scandale financier sud-coréen qui s'est déroulé en 1982 sous la présidence de Chun Doo-hwan. Jang Yeong-ja était un opérateur de marché en bordure de rue qui accordait des prêts aux entreprises industrielles, exigeant des billets valant plusieurs fois la valeur du prêt, à condition que les billets ne soient pas revendus. De cette façon, en commençant par 7 millions de dollars économisés grâce aux pensions alimentaires de ses deux anciens maris, Jang a personnellement manipulé près de 1 milliard de dollars grâce à son réseau de prêts souterrains, soit 17% de toute la masse monétaire sud-coréenne. Le réseau a été découvert lorsque l'une des entreprises, dont les billets Jang avait revendu à prix réduit, s'est plaint auprès des autorités.

L'effondrement du réseau de prêts de Jang a provoqué la faillite de deux grandes entreprises industrielles, la démission et l'arrestation des directeurs des banques Chohung et Sanop, et le suicide d'un directeur de banque impliqué dans le scandale. Le scandale s'est répandu au fur et à mesure que l'implication de diverses personnalités politiques a émergé. Le mari de Jang, Lee Chol-hui, était un ancien directeur adjoint de la KCIA et un camarade de classe de Park Chung Hee. De plus, le beau-frère de Jang, Lee Gyu-gwang, était l'oncle du président Chun lui-même, et il a été considéré comme ayant joué un rôle clé dans la réalisation de la fraude. Onze membres du cabinet ont démissionné et quatre autres ont été remplacés.

Roh Moo-hyun (2004-2008)

-X-file scandal (2005):

Le scandale X-file est un scandale politique sud-coréen de 2005. Le scandale tourne autour du dévoilement des conversations écoutes téléphoniques aux médias. La plupart des conversations ont été menées par des politiciens conservateurs du Grand National Party organisant des pots-de-vin lors de l'élection présidentielle sud-coréenne de 1997. Les enregistrements ont été faits illégalement. Le scandale ne s'arrete pas la, les autorites examine aussi le rôle général du Service national de renseignement (NIS) dans les affaires politiques et personnelles.

En juillet 2005, la police sud-coréenne a fait irruption dans la maison de Kong Un-young, un agent des services de renseignements du NIS, en récupérant 274 cassettes. Kong a tenté de se suicider, mais n'a pas réussi. En raison de cette preuve de participation du NIS, certains dirigeants du Grand National Party affirment que l'administration de Roh Moo-hyun devait être au courant des écoutes téléphoniques. Cependant, les membres du parti pro-gouvernemental Uri ont accusé les dirigeants du GNP d'en être également conscients.

-BBK stock price manipulation incident (2007)

Lee Myung-bak (2008-2013)

-2008 Grand National Party Convention bribery incident (2008)

-South Korean illegal surveillance incident (2010)

-MOFAT Diamond scandal (2012)

-2012 NIS public opinion manipulation scandal / Manipulation de l'opinion publique par le Service national de renseignement pendant l'élection présidentielle sud-coréenne en 2012 (2012)

Park Geun-hye (2013-2017)

-Sinking of MV Sewol / Naufrage du Sewol (2014)[2]

- Impeachment of Park Geun-hye (2016)[3]

- 2016 South Korean political scandal / Scandale Choi Soon-sil (2016)[4]

- Scandale de la "liste noire" [5][6]

Ce scandale a émergé en 2017, et concerne l'établissement d'une liste noire d'environs 10.000 artistes, qui auraient été critique envers le gouvernement alors en place. l'ex ministre, Cho Yoon-Sun, de la culture impliquée aurait écopée d'une peine de deux ans de prison.

Références

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