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Marcel Adolphe BAIN

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Marcel Adolphe Bain dit Bagnolet, est un peintre Français, illustrateur, dramaturge, humoriste. Né à Paris le 21 novembre 1878, de Jean Baptiste Bain, pharmacien et de Irma Thérèse Vienot sans profession. Décédé en septembre1937[1]. Elève de Jules Lefebvre et Tony Robert-Fleury, c'est un impressionniste paysagiste. Il expose aux salons des artistes Français dont il est sociétaire à partir de 1902, médaille de 3ème classe en 1905, de 2ème classe en 1910, il devient hors concours et est élu membre du jury d'admissions et de récompenses section peinture pour les années 1930 à 1935[2]. Il habite 18, rue Petrograd Paris 8ème (actuellement rue Saint Petersbourg) et son atelier se trouve au 42, rue Fontaine Paris 9ème. Il possède une maison de campagne , rue de la Presche à Bois le roi en Seine et Marne où il passe tous ses étés. il y installe un atelier, fera de nombreux tableaux du jardin représentant sa belle soeur Odette, la femme de son frère Pierre se promenant ou cousant. Il sillonne la région et la Bourgogne en bicyclette et en train.

Membre du cercle des Mortigny, il est fait aussi parti du "dîner de La Salade" groupe de 30 membres créé en 1906 composé de Georges Daudet, Henri Duvernois, Jacques de Fouquières, Augustin Thierry et Ernest Meyer qui se réunissait tous les deux mois au café Cardinal. Une fois sur deux l'élément féminin était admis[3]

En janvier 1935, à l'arrivée du métro à la station Sèvres-Babylone, il tombe entre la rame et le quai. Il est conduit dans un état grave avec plusieurs fractures à l'hôpital Laënnec, et quatre doigts de la main droite sectionnés[4]. Il décède 2 ans plus tard à l'âge de 58ans.

Il est nommé au grade de chevalier de la légion d'honneur le 15 aout 1931

Ses œuvres

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Les tableaux exposés aux salons des artistes Français

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  • 1902 : Route de forêt en septembre
  • 1903 : Dans le jardin
  • 1904 : Après la moisson meules dans la plaine
  • 1905 : Le matin dans le jardin / Le 14 juillet à la campagne
  • 1906 : Soleil d'automne
  • 1907 : L'automne en Bourgogne
  • 1908 : Mon jardin
  • 1909 : Soleil de printemps
  • 1910 : la route de Corbeil / automne
  • 1923 : Route en Brie / Thé / La mare
  • 1924 : la route nationale N°34/ l'église de Fontaine-le-port/ l'église d'Esternay
  • 1925 : L'église de Moneteau
  • 1926 : Place de village / La mare
  • 1928 : Place de village
  • 1930 : La mare à l'automne / La route au printemps
  • 1932 : La route de Bourgogne (forêt de Fontainebleau) / Une ferme
  • 1933 : Fête au village / Interieur
  • 1934 : Eglise de Fromonville
  • 1935 : Les peupliers (tableau présenté en 1932 sous le titre : une ferme) / Crépuscule

En 1921 il peint des aquarelles qui seront utilisées en première de couverture des menus du restaurant "Pavillon Royal" du bois de Boulogne (imprimerie Chachoin)

Il expose à la galerie Georges Petit en mai 1910 avec le groupe de la Cimaise des vues du pays Basque [5]et en novembre 1912 une cinquantaine de toiles [6], à la galerie Devambez en février 1925 avec Alexandre Leleu et Lucien Lièvre, avec le groupe de la Cimaise en 1920, 1921 et 1923, à la galerie MonaLisa en 1930 avec la société des artistes camoufleurs

en 1933 au musée national d'art moderne de Madrid : exposition d'art Français contemporain

Il est professeur-correcteur à l'atelier Courmont-Adler en 1930

Les tableaux de Marcel Bain acquis par l'état (base Joconde)

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  • Nuage dans la montagne (Hôtel de ville de Saint-Denis)
  • La cathédrale (Musée des Beaux-Arts de Marseille)
  • L'Ilisus, rivière de Grèce (Musée de Cahors)
  • Automne (Palais de l'Elysée),

Les Camoufleurs

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- Durant la guerre de 1914/1918, il fait partie du groupe des camoufleurs dont il sortira adjudant, avec Guirand de Scevola, Forain, Abel Truchet, Joseph Pinchon, P. Albert Laurens, William Lappara, Avy, Landowski, Bouchard, E. Ronsin, Devambez, ...

(sources : Almanach illustré du petit Parisien; www.legion-magazine.co.uk hide and seek)

Le cercle des Mortigny

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Au début du XXème siècle, un groupe de peintres prend l'habitude de se réunir dans l'atelier d'Abel Truchet. Pour animer l'une de ces soirées, Marcel Bain écrit un drame parodique en 5 actes : "le secret des Mortigny ou de l'honneur à la honte ou vice versa". Cette pièce sera finalement présentée le 15 mai 1908 à l'occasion de l'inauguration de l'atelier d'un peintre attaché à l'ambassade de Russie, le Capitaine Comte d'Osnobitchine. Cette soirée eut un grand succès, les participants décidèrent de se retrouver chaque jeudi et prirent le nom de cercle de Mortigny. Parmi ses membres : Guy Arnoux, Bessand, Jules Besson, Bernard Boutet de Montvel, Jacques et Pierre Brissaud, Jean Cottenet, Georges Deraime, Jean-Bernard Eschemann, Jean-Louis Forain, Guirand de Scevola, Pierre Labrouche, Henri Malançon, Paul Poiret (le couturier), Francisque Poulbot, Charles Henri Tenré, , ...

En 1909, Marcel Bain écrit le livret d'un opéra en un acte : "Gérard et Isabelle, ou la vengeance d'Esteban" en collaboration avec Mademoiselle Alice Morhange, Jacques Jourdan et Raymond Charpentier pour la musique

Pendant 5 ans les Mortigny offrirent à la fin de chaque dîner une représentation improvisée

De grands bals à thème et costumés sont organisés, en février 1912 : la fête révolutionnaire; en 1913 : le bal Louis Philippe; en 1914 : Chateau fort au moyen âge[7].

La pièce "le secret des Mortigny" fut jouée en 1913 au théatre Antoine pour l'inauguration des matinées du jeudi [8], à l'occasion des "Adieux de Montmartre" organisée par les Humoristes [9], reprise par M. Gémier en novembre 1913, puis au théatre l'Oasis de Paul Poiret pour le spectacle d'ouverture [10]. Elle fut interprétée à la radio sur le poste Parisien le 21 avril 1940[11].

(

sources

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  1. « Les échos », Le Figaro,‎ , page 3
  2. société des artistes Français, le salon 1932/1933, page LXXXXIII/LXXXXV
  3. « les dîners de Paris, la Salade et la Macédoine », Le Figaro,‎
  4. « accident de métro », le petit Parisien,‎
  5. « les expositions », Le Gaulois,‎
  6. « les expositions », le temps,‎ , page 4
  7. André Warnod, Les bals de Paris, les éditions G. Crès & Cie, , 328 p., page 254 à 263
  8. « courrier des théâtres », Le Figaro,‎ , page 5
  9. « Echos de partout », L a Sentinelle,‎
  10. « spectacle d'ouverture théâtre de l'Oasis », Le Menestrel,‎
  11. « programme radio », l'Ouest éclair,‎