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Marba (langue)

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Marba est une langue afro-asiatique qui est utilisé par les peuples Azumeina du Tchad (en) comme première langue. Il est aussi le nom d’une tribu Azumeina.

Cet article concerne la langue Marba [mpg] parlée par les peuples Azumeina.

La langue Marba est indigène principalement en :

Les variantes prises non préférés comprennent Maraba. Historiquement la langue a parfois été appelé Azumeina. Banana, Bananna et Ho Ho étaient parfois utilisés pendant le temps de l’administration française, mais sont tombés en désuétude.

Le Marba de cet article est un sujet différent à partir de :

  • Marfa [mvu] et Maba [mde], qui sont des langues nilo-sahariennes parlées dans les régions d’Ouaddaï et Wadi Fira du Tchad
  • Le village Kulung dans la région du Guéra au Tchad.

Classification

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Marba est classé dans le sous-groupe Masa langues[1] des langues tchadique[2] de la famille des langues afro-asiatiques.[3] [4] [5] [6]

La culture des Azumeina et l’utilisation de la langue Marba

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Aspects de la mode de vie des Azumeina

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Comme Wenying Jian a noté succinctement :

Language simultaneously reflects culture, and is influenced and shaped by it. In the broadest sense, it is also the symbolic representation of a people, since it comprises their historical and cultural backgrounds, as well as their approach to life and their ways of living and thinking. Brown (1994 : 165) describes the two as follows : ‘…one cannot separate the two without losing the significance of either language or culture.’ [7]

En français ça veut dire :

Une langue reflète simultanément de la culture, et est influencée et façonnée par elle. Dans le sens le plus large, elle est également la représentation symbolique d’un peuple, car elle comprend leurs contextes historiques et culturels, ainsi que leur approche de la vie et de leurs façons de vivre et de penser. Brown (1994: 165) décrit les deux comme suit: «... on ne point pas séparer les deux sans perdre la signification de l’autre : de la langue ou de la culture."

En 1969, Robert Price écrivit de certains aspects de la mode de vie des Azumeina :

The Azumeina, numbering approximately 50,000 at the present time, 1969, are friendly in disposition (as their name in their language implies), but are still very much a primitive tribe. Their main diet is rice, sorghum and peanuts; some grow cotton, but their methods of agriculture are still extremely primitive. They have no machinery and no methods of irrigation, depending entirely on the rainfall. Very often, because of low rainfall, their rice crop is poor and consequently there is insufficient for them to eat. The poor diet and lack of hygiene results in disease and malnutrition. Their clothing is also primitive; the men often wearing just a goat skin. The women love to decorate themselves with beads, heavy bracelets around wrists and ankles, and many still pierce their top and bottom lips, gradually enlarging the hole so that they can insert metal discs the size of a small cotton reel. [8]

En français ça veut dire :

Les Azumeina, au nombre d’environ 50 000 à l’heure actuelle, 1969, sont sympathiques à disposition (comme leur nom dans leur langue implique), mais sont encore non industrialisés. Leur régime alimentaire principal est de riz, de sorgho (c’est à dire de mil) et de l’arachide; certains cultivent de coton, mais leurs méthodes de l’agriculture sont encore très rudimentaires. Ils n’ont pas de machines et pas de méthodes d’irrigation ; ils dépendent entièrement des précipitations. Très souvent, en raison de faibles pluies, leur récolte de riz est pauvre et par conséquent, il est insuffisant pour eux de manger. La mauvaise alimentation et le manque d’hygiène causent de maladie et de la malnutrition. Leur habillement est également rudimentaire : les hommes portant souvent seulement une peau de chèvre. Les femmes aiment à se décorer avec des perles, de lourds bracelets autour des poignets et des chevilles, et beaucoup percent encore leurs lèvres supérieures et inférieures, élargissant progressivement le trou de sorte qu’ils peuvent insérer des disques de métal de la taille d’une petite bobine de coton.

En 2014, un visiteur aurait remarqué quelques différences frappantes. Hommes, femmes et enfants portent des vêtements en tissu. Lourds bracelets et des disques à lèvres ont disparu. Chaque jour des dizaines de véhicules automobiles passent le long de la route goudronnée qui va de N’Djaména à travers les patries Azumeina vers Moundou qui est la ville majeure du sud. Les tours de téléphonie mobile parsèment le paysage.

Pourtant, beaucoup de choses restent les mêmes.

Les Azumeina sont toujours amicale dans la disposition et aiment voyager et chanter. Des relations sociales et du clan sont encore forts, fournissant des raisons de vivre et contribuant à la sécurité personnelle.

Le régime alimentaire est toujours basé sur de riz, de sorgho, de mil et de l’arachide avec un peu de taro. L’approvisionnement alimentaire dépend encore entièrement des pluies. Famine, une mauvaise alimentation et l’hygiène sous-optimale résultent encore en beaucoup de difficultés bien que les Azumeina se lavent les mains avant et après les repas.

Il n’y a toujours pas de l’électricité ou de l’eau municipale dans les patries Azumeina. Pompes à main sur de puits couverts ont commencé à être mis en place. Ceux-ci sont plus hygiéniques et ont plus de sécurité que l’ancienne méthode du seau et de la corde. Toilettes, habituellement du type de fosse couverte, sont plus fréquents. Cependant, la question est de savoir si les parasites migrent dans l’eau potable des puits adjacents, car la nappe phréatique se situe généralement entre 1 et 3 m en dessous du sol.

Les interactions quotidiennes

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Pas encore écrit

La poésie et les contes

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Pas encore écrit

La chanson

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Pas encore écrit

L’écriture

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Marba écrite est utilisé dans les écoles primaires, des brochures sur la santé, livres de chansons et la Sainte Bible. En conséquence, il ouvre la possibilité pour les personnes à améliorer leur santé et richesse grâce à l’accès à un plus large éventail d’information et d’expression.

Diffusion géographique et des variations

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Les tribus suivants parlent Marba et sont donc appelés Azumeina :

  • Marba
  • Kolon
  • Leou (également orthographié Léo).

Chacun de ces tribus est composé de plusieurs clans. Le nom d’un clan est souvent le même que le nom du village ou du canton comme indiqué dans les tableaux suivants.

Beaucoup des Azumeina vivent maintenant en dehors de leur zone traditionnelle. Par exemple, il y a une importante communauté de locuteurs Marba à N’Djaména et dans les alentours de Kouroup au nord de Koyom dans le département de Mayo Boneye (en) du région Mayo-Kebbi Est (en).

Les clans Marba

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Nom de clan Location (sous-préfecture)
Gogor ( qui comprend les Damndou et les Kakraou ) Baktchoro
Tchiré ( avec les Tchiré Orgui et les Tchiré Magoumei ) Baktchoro
Kolobeye Baktchoro
Méguiné
Koureye Baktchoro
Dih Baktchoro
Bagaye Bagaye
Kandja

Les clans Kolon

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Nom de clan Location (sous-préfecture)
AD La sous-préfecture de Kolon ouest de Dadji et Massang, et au nord de la route Kelo-Béré

Les clans Leou

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Nom de clan Location (sous-préfecture)
AD Le département de Kabbia et la partie sud-ouest du département du Mont D’Illi dans la région Mayo-Kebbi Est, sous-préfecture Leou-Mbassa

Certains clans Moussey utilisent Marba

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Les clans Moussey (aussi orthographié Musey) suivants parlent Marba, mais souvent comme une langue subséquent :

Nom de clan Location (sous-préfecture)
Domo La sous-préfecture de Leou-Mbassa dans la région de Mayo-Kebbi Est
Djarau Gamé

Les variations géographiques

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Marba parlée est souvent mélangé avec quelques mots Hausa et arabe tchadien. Cependant, les variations géographiques de Marba ne se sont pas suffisamment importantes pour être appelé dialectes si un dialecte se distingue par son vocabulaire, sa grammaire et en plus par sa prononciation. En ce cas, quand une distinction peut être faite seulement de prononciation, le terme accent peut être préféré par contre à dialecte. Il y a peu de différence entre le Marba parlée par les peuples Marba et Kolon. Les différences dans le discours des tribus Marba et Kolon d’une part et de la tribu Leou d’autre part sont plus liés à la prononciation que de la grammaire ou de vocabulaire. Cette différence affecte particulièrement des voyelles.

Les gens qui vivent à la périphérie de la zone de la langue Marba mélangent des mots Marba avec des mots de langues voisines. Cela se produit par exemple dans le domaine de Moussey de plus en plus comme on voyage de Leou vers Pala, Gounou Gaya et Fianga.

Les différents noms de la langue

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Azumeina par rapport à Marba

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Les peuples Azumeina préfèrent désormais appeler leur langue Marba.

Toutefois, lorsque leur langue commença à être écrite dans les décennies 1950 et 1960, leur langue fut parfois appeler Azumeina. Les clans Kolon et Leou ne se voit pas ethniquement Marba. C’est-à-dire qu’ils ne se semblent pas partie de la tribu Marba même si elles partagent un langage commun. Cette approche a l’avantage d’éviter l’ambiguïté entre la tribu Marba et le groupe plus large de locuteurs de la langue commune.

Marba est maintenant généralement accepté par les peuples Azumeina que le nom de leur langue commune. Cette approche simplifie la discussion sur les variations linguistiques dans les régions frontalières parce que les différences peuvent être expliquées plus facilement en termes de mélange des langues. Un inconvénient de cette approche est l’ambiguïté de le mot Marba entre la tribu Marba et le groupe plus large de locateurs Marba c’est-à-dire les Azumeina. Cette ambiguïté exige maintenant plus de soin lors de l’écriture sur les Marba.

La transition à la nouvelle approche est illustrée dans la chronologie suivante :

  • Un lexique publié par Colin Price en 1968 était intitulé « Azumeina-English Dictionary »[9]
  • La Sainte Bible publiée par l’Alliance Biblique du Tchad (UBS) en 1999 portait le sous-titre français La Sainte Bible en langue Azumeina (ISBN 9966-40-628-X)[10]
  • La sixième édition du livre de cantiques Azumeina publié en Décembre 2014 par le comité de traduction en langue Marba portait le sous-titre français Cantiques en langue Marba.[11]

L’origine de Marba

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L’origine de Marba est historiquement inconnue : aucun document ancien n’explique son origine. Mais Christian Seignobos enregistrées que les Marba ont migré à travers du Logone au début du 20e siècle:

Les migrations gumay ont été, en revanche, quelque peu bousculées par le passage du Logone, au Sud, de colonies marba et musey, toujours plus nombreuses. Au début de la période coloniale, les Marba Gogor, aprés leurs démêlés avec le chef Azina Kolon, ont en effet traversé le Logone et les Musey les ont suivis. Faisant irruption dans le no man’s land dégagé par les Kwang, alors en repli devant les Masa à Vabolo et Kunsul, Marba et Musey ont agrandi le passage entre Kwang et Masa, allant jusqu’à coloniser les abords de la piste Bongor-Gelendeng. Les fronts pionniers masa avancent moins vite que les colonies marba-musey, disposant du poney. De tradition guerrière, Marba et Musey suscitent encore la crainte. Aussi les Kwang lâchent-ils pied devant eux et gagnent de leur côté le Chari, alors que les Masa ne progressent plus dans cette région. L’interférence marba-musey avec la remontée masa a fait s’infléchir le couloir de migration de ces derniers en direction des Munjuk, au Nord, ce qui complique encore une carte ethnique déjà passablement bigarrée dans cette région de l’interfluve Chari-Logone.[12]

Légendes actuelles expliquent l’étymologie du Marba de diverses façons comme suit :

  • Un homme alla à la chasse et attrapa de gibier. Il partagea la viande avec ses frères, mais pas son père. Le père se plaignait d’avoir été laissé de côté c’est-à-dire « Mar-ba » où mar signifie oublier et ba signifie père
  • Marba était l’ancêtre de la tribu Marba. Les noms des clans Marba proviennent les noms de ses fils.

Compte tenu de la pratique de nommer des gens après les événements, ces deux légendes ne sont pas nécessairement mutuellement exclusifs. D’autre part, ils peuvent être plus du mythe que de la légende.

L’origine d’Azumeina

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L’étymologie de l’Azumeina est historiquement inconnue.

En 1969, Robert Price écrivit, « Les Français le savent comme « Banana » ou « Banana Marba », mais ils se font appeler Azumeina. Dans la langue Azumeina, Banana signifie « mon ami », et Marba est un clan d’Azumeina! Naturellement, les gens veulent être appelé par leur nom correct ».[8]

Origine des noms familiers Banana et Ho Ho

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Le terme Banana a parfois été utilisé pendant le temps de l’administration française pour désigner le tribu Marba. Il est dérivé de l’expression Marba « mon ami ».

La légende veut qu’un fonctionnaire français demande à quelqu’un ce que son ami a parlé la langue. La réponse : « Mon ami est Marba » (Banana Marba) était incompris être le nom du groupe de personnes. On ne préfère pas le nom Banana.[8]

« Ho Ho » se réfère à la pratique traditionnelle de communiquer sur des distances en utilisant le son « ho » dans le ton des mots pertinents. La langue Marba a trois tons.

Linguistique

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Aperçu historique des travaux linguistiques

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Marba fut mise écriture au cours du 20e siècle par les représentants des peuples Azumeina avec le soutien de l’Assemblées Chrétiennes au Tchad, l’église catholique romaine, les Sociétés Bibliques Unie, SIL et d’autres organisations. Cela fut considéré comme un moyen d’améliorer la vie, préserver la culture Azumeina et faciliter l’éducation et la prospérité.

Entre 1920 et 1950, plusieurs personnes produisirent des listes de mots. Par exemple, Johannes Lukas publia des informations sur Marba en 1937, y compris une liste de mots.[13]

En 1959, des représentants de l’Assemblées Chrétiennes au Tchad publièrent et imprimèrent le premier livre dans la langue Marba. Celui-ci contenait 25 cantiques et quelques passages de la Sainte Bible, à savoir la prière du Seigneur, les Dix Commandements, Jean 3 :16 et Romains 3 :23.[14] Le livre de cantiques fut élargi au fil du temps avec plusieurs réimpressions.

Au milieu de la décennie 1960 le comité pour la promotion et la traduction de la langue Marba finalisa une orthographe basée sur un questionnaire qui fut envoyé à près de 500 locuteurs Marba. Cette orthographe fut utilisée pour les premiers livres complets de la Sainte Bible, à savoir Marc et Éphésiens. Ceux-ci furent publiés par l’Alliance Biblique (UBS) en Amérique en 1967.[14] [9]

Colin Price remporta son apprentissage dans sa lexique « Azumeina-anglais » de 500 pages publié en 1968. [9] Travaillant séparément, Franco Nicola publia un lexique en 1970.[15]

La première édition du Nouveau Testament complet fut publiée en Angleterre par l’Alliance Biblique (UBS) en 1978, avec le soutien de l’Assemblées Chrétiennes au Tchad et l’Église Catholique. La Sainte Bible (Ancien et Nouveau Testaments) fut préparé initialement par l’Alliance Biblique du Cameroun (UBS) en 1994,[16] mais fut publié par l’Alliance Biblique du Tchad en 1999.[10] [17]

Orthographe et la phonétique

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a) Principes orthographiques
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Les principes orthographiques finalisés dans la décennie 1960 resta le même jusqu’à AD 2000. Ils étaient comme suit : [9]

  • Doit être capable d’être tapé sur une machine à écrire française
  • Lettres (graphèmes) doivent être rédigés d’une manière similaire au français pour minimiser l’apprentissage supplémentaire à l’exception que « ou » fut écrit « u » pour simplifier les groupes de voyelles. Ce fut parce que le français est l’une des deux langues nationales officielles du Tchad et était la langue écrite du milieu.
  • Tonalités doivent être indiquées seulement pour éviter toute ambiguïté avec un autre mot, car locuteurs d’abord connaître les tons.

Cette orthographe peut être vue à bible.com [10] [9]

b) Phonèmes de voyelles et les tons
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Marba a trois tons. Sous réserve des principes orthographiques ci-dessus, les voyelles a, e, i, o et u fut annotés comme suit par ordre de préséance : tréma pour les voyelles longues, circonflexe pour les voyelles nasales, aigu pour le ton aigu, grave pour le ton basse, ton moyen non marqué.[9]

L’apostrophe indiqua :

  • Deux voyelles adjacentes prononcées comme phonèmes distincts (c.-à-pas diphtongues)
  • Consonnes implosive, comme expliqué ci-dessous.
c) Phonèmes consonantiques
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Consonnes furent écrites comme indiqué dans Tableau 1.

d) Ponctuation
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Les guillemets ne furent pas utilisés. On utilisa seulement de discours indirect, pas de discours direct.

Des points finals, points d’interrogation, deux points et points-virgules fut utilisés d’une manière similaire au français.

e) Le stress, le rythme et l’intonation
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Pas encore écrit

Les développements actuels dans l’orthographe

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La mise en œuvre d’Unicode dans un large éventail de logiciels dans les années 2000 a facilité l’utilisation d’un plus large éventail de lettres (graphèmes).

En 2009, le gouvernement du Tchad a précisé les caractères à utiliser pour les langues tchadiennes.

En plus des lettres utilisées précédemment, la sixième édition du livre de cantiques Marba publié en 2014 : [11]

  • Simplifia l’orthographe de certains phonèmes consonantiques en ajoutant de nouvelles lettres (voir Tableau 1)
  • Inclut voyelles supplémentaires Ə ə (U+018A, U+0259) et Ɨ ɨ (U+0197, U+0268)
  • Utilisa le tilde qui est le manière plus habituel pour indiquer les voyelles nasales en lieu de l’accent circonflexe.

Tableau 1 Orthographe de consonnes utilisées avant AD 2000 par comparaison avec l’édition 2014 de la livre de cantiques Marba.[9] [10] [11]

Catégorie Type Aphone Voisé Implosive
Aspiration arrête Bilabial p b b’→Ɓ ɓ

(U+0181, U+0253)

Dentaire t d d’→Ɗ ɗ

(U+018A, U+0257)

Vélar k g ’V→Ɦ, ɦ

(U+A7AA, U+0266)

(à confirmé)

Fricative Labiodental f v -
Lame de langue sur les alvéoles s z -
Diffusion alvéolo-dentaire tch→c dj -
Étaler dentaire hl zl -
Latéral aspirâtes h - -
Liquidés Alvéolaire latéral - l -
Alvéolaire battait dynamique r r -
Semi-voyelles w y -
Nasales Bilabial m mb -
Alvéolaire / dentaire n nb -
Vélar (avant AD 2000)

ngV

ng (n)

ndj

ngV (ng)

Vélar (actuelle) ng→Ŋ ŋ

(U+014A, U+014B)

-

Les tableaux suivants indiquent les caractères actuellement utilisés dans les documents qui furent interrogés pour cet article:

  • Tableau 2 Consonnes
  • Tableau 3 Voyelles
  • Tableau 4 Notation tonale et de prononciation pour des voyelles
  • Tableau 5 Les signes de ponctuation.

Tableau 2 Consonnes actuellement utilisé, avec leur numéro Unicode U+0000

B Ɓ C D Ɗ F G H * J K
181 18A A7AA
b ɓ c d ɗ f g h ɦ j k
253 257 266
L M N * P R S T V W Z
14A
l m n ŋ p r s t v w z
14B

Tableau 3 Voyelles actuellement utilisé, avec leur numéro Unicode U+0000

A Ã * E * * I * Ï Ɨ O * U *
C3 C4 1EBC 18F 128 CF 197 D5 168
a ã ä e ə i ĩ ï ɨ o õ u ũ
E3 E4 1EBD 259 129 EF 268 F5 169

Tableau 4 Notation tonale et de prononciation pour des voyelles actuellement utilisé, avec leur numéro Unicode U+0000

Á * * *
C1 C0 CC DA
á à ì ú ʼ
E1 E0 EC FA 2BC

ʼ (U+02BC) indique que les deux voyelles adjacentes sont prononcées comme des sons séparés.

Bien que les majuscules marqués * ne sont pas utiliser dans les textes qui furent interrogés pour cet article, ils seraient utilisés pour l’écriture entièrement en majuscules, par exemple dans des titres.

Tableau 5 Les signes de ponctuation actuellement utilisé, avec leur numéro Unicode U+0000

! , . ?
21 2C 2E 3A 3F

Grammaire

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Pas encore écrit

Vocabulaire

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Dans l’introduction de son lexique, Colin Price déclara qu’il a 3405 entrées.[9]

Voir aussi

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Ajello, Roberto, M. Karyo, Antonio Melis et O. Dobio. 2001. Lexique comparatif de six langues du Tchadique central. 73. Pisa : Ed. Plus, Università di Pisa.

Références

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  1. « Masa », sur Ethnologue (consulté le )
  2. « Chadic », sur Ethnologue (consulté le )
  3. Newman, Paul, « Chadic classification and reconstructions », Afroasiatic Linguistics, vol. 5, no 1,‎ , p. 1–42
  4. Blench, Roger, « The Afro-Asiatic Languages: Classification and Reference List », (consulté le )
  5. « Tchad - Carte linguistique », sur www.muturzikin.com (consulté le )
  6. « Glottolog 2.6 - Marba », sur glottolog.org (consulté le )
  7. Wenying Jian, « The relationship between culture and language », ELT Journal, Oxford University Press, vol. 54/4,‎ , p.328s (résumé, lire en ligne, consulté le )
  8. a b et c Price, Robert, 'An Article' reproduite en Price, Colin (1994), The Work of Christian Brethren Missionaries to Chad, Australie, Colin Price, , 208,800 mots
  9. a b c d e f g et h Price, Colin H. (compilateur), Azumeina - English Dictionary, London, autoédité, , 481 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. I, IV-VI
  10. a b c et d Mbaktumba Halonidʼa : La Sainte Bible en langue Azumeina, N'Djaména, Alliance biblique du Tchad (UBS), (ISBN 9966-40-628-X, présentation en ligne, https ://www.bible.com/bible/855/jhn.1.ba)
  11. a b et c Comité de Traduction en Langue Marba, Sawal la gile Alona – Cantiques en langue Marba, Baktchoro, autoédité, , 6e éd., 156 p.
  12. Henry Tourneux, Christian Seignobos et Francine Lafarge, Les Mbara et leur langue (Tchad), Peeters Publishers, (ISBN 9782852971882, lire en ligne), p.72
  13. Lukas, Johannes, Zentralsudanische Studien, Hamburg, Friederichsen, de Gruyter, coll. « Hansische Universität: Abhandlungen aus dem Gebiet der Auslandskunde » (no 45), , 204 p.
  14. a et b Price, Colin H., The Work of Christian Brethren Missionaries to Chad, Sydney, autoédité, , 209,000 mots
  15. Nicola, Franco, Vocabulaire Marba, Montréal, 1970., 214 p. (présentation en ligne)
  16. « www.biblesociety-cameroon.org », sur www.biblesociety-cameroon.org (consulté le )
  17. « Marba Genesis Translation : Alliance Biblique du Tchad : Free Download & Streaming », sur Internet Archive (consulté le )