Utilisateur:Françis Gélormini/Brouillon

Général CORREARD (François-Daniel-Auguste)

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Naissance à Veynes (Hautes-Alpes) le 18 avril 1809, fils de Corréard (Claude) et de Mounier (Marie-Anne-Louise). Etudie chez un prêtre l'abbé Lesbros et fréquente le séminaire d'Embrun. Apparenté à Alexandre Corréard, survivant du radeau de la Méduse, à Joseph Corréard et à Mounier (Jean-Joseph) avocat, juge royal, préfet d'Ille-et-Vilaine et Conseiller d'Etat qui se distingua lors de la réunion du Tiers dans la salle du Jeu de Paume.

Carrière militaire: Il s'engage comme simple soldat au 28ème de ligne en 1829. Il est promu sous-lieutenant en 1830 après de brillants états de service au cours de la prise d'Alger; nommé capitaine en 1840 il quitte le 28ème de ligne pour les zouaves et reçoit la Légion d'honneur pour sa brillante campagne d'Afrique qui débouche sur la conquête définitive de l'Algérie. Il fut blessé le 19 septembre 1842 d'un coup de feu à l'Oued Fodda, au cours d'une razzia à Bordi-Carroube fit une chute de cheval et reçu quatre balles à Ouarezeddin le 18 mai 1844 ou malgré ses blessures il sauva deux compagnies ce qui lui valu d'être cité à l'ordre du jour du maréchal Bugeaud. Plus tard le colonel De Lourmel le cite dans un rapport pour mentionner son courage dans une attaque contre les Benni-Ymmels le 21 mai 1850. Il reçoit comme récompense la Croix d'Officier de la Légion d'honneur pour sa bravoure après avoir été grièvement blessé dans une expédition contre les arabes. Il est nommé chef de bataillon en 1848 au 56ème de ligne. Rentré d'Algérie il est nommé colonel et participe aux campagnes de Rome, d'Italie qui lui vaut d'être nommé général de brigade après sa brillante conduite à la bataille de Solférino.


Il participe également à la campagne d'Allemagne.

Entre ses campagnes il est commandant supérieur du Club de Cherchell en 1852, prend un commandement dans la Haute-Garonne en 1858 et à Nice, après l'annexion, de 1860 à 1864; à ce titre c'est lui qui accueille l'Empereur Napoléon III lors de sa visite. Il prend un commandement à Chalons début 1869 et à Clermont-Ferrand en mai 1869 et mars 1871. Commandement à Auxerre en 1871. Il est inspecteur général du 14ème arrondissement en 1869 et du 28ème arrondissement en 1872; affecté à la Garde mobile à Paris en 1870, sous les ordres du Général Vinoy pendant le siège de Paris.

Cadre de réserve en 1874 et admis en retraite en 1879 il se retire à Grenoble où il décède en 1894.

En mars 1852 il avait épousé Marie Angles née au château de Cornillon à Mably (fille du comte Anglès, auditeur au Conseil d'Etat, député de la Loire) avec laquelle il eut six enfants dont seul l'ainé, qui fit une brillante carrière dans l'enseignement (référence sur Michelet), survécut.

Distinctions :

Légion d'honneur en 1843;

Officier en 1844;

Commandeur en 1857;

Grand officier en 1864.

Commandeur des Ordres de Saint-Grégoire-le-Grand en 1853.

Commandeur des SS. Maurice et Lazare en 1861.

Commandeur de la Couronne de Bavière.

Médaille d'Italie.

Commandeur de l'Ordre pontifical.

Commandeur de l'Epée de Suède.

Décoration de 1ère classe de l'Ordre de Sainte-Anne de Russie.

Décoration de Saint-Stanislas de Russie.

Sources:

Le Phare du Littoral du 20 décembre 1894.

Archives militaires de Vincennes.