Utilisateur:Flaure49/Brouillon
Réalisations[modifier | modifier le code]
modifier- → N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
- → Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.
Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :
- Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
- Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
- Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources – comment les insérer).
- Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
- Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).
- → Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.
Les donations
modifierLes donations dont bénéficia le monastère permirent au monastère de survivre et se développer. Elles consistaient en biens, terres, vignes, maisons, bois, qui pouvaient être accompagnés de droits seigneuriaux tels les péages, les droits de pacage, ou bien de droits féodaux dont les censives, les acaptes, les agriers, les droits de lods et ventes. La donation ou la vente des seuls droits étaient aussi possibles.
Les dons de l'Église
modifierDes églises furent attribuées au prieuré de Prouilhe. La donation de l’église de Sainte-Marie de Prouille n’avait généré aucun revenu, celle de l’église paroissiale de Limoux, en 1207, par Béranger, archevêque de Narbonne, avec le consentement du chapitre de Saint-Just, apportait ses dîmes, prémices, oblations et autres droits paroissiaux. Au XIIIe siècle, les évêques successifs de Toulouse, donnaient aux Dames de Prouilhe l’église Saint-Julien de Bram avec ses dîmes et prémices, l’église de Fanjeaux et ses revenus, les dîmes de Gratelauze, Lasserre, Radelle et Tonnens, l’ancienne église seigneuriale de Prouilhe (Saint-Martin), ainsi que Saint-Sernin de Insula (à La Hille) et son dimaîre, Notre-Dame de Venastvilla de Vouteville, la chapelle de Villefranche-du-Lauragais, et ses droits. L’archevêque de Narbonne, Pierre de Montbrun, apporta à Prouilhe, l’église paroissiale Saint-André de Fontazelles, la chapelle Saint-Martin de Fenouillet et les revenus associés.
Les dons des laïcs
modifierLe premier don foncier très important de laïcs connu est celui des châtelains de Fenouillet, les frères Ysalguier et Rayzes,[1] qui donnèrent tous les biens qu’ils possédaient sur le terroir de Fenouillet : terres cultes et incultes, pâturages, bois, hommes. Dame Cavaers, propriétaire des terres voisines du monastère, fit don de l’ancienne motte seigneuriale, de moulins et de biens situés à Cailhau avec les droits associés.
Lorsque Simon de Montfort, dans le cadre de la croisade contre les Albigeois, fut entré dans les différents bastions "hérétiques" du Midi,il donna tout ce qui lui appartenait sur le terroir de Sauzens et quelques biens sur Fanjeaux, Bram et Villepinte. Ses hommes, barons originaires du nord du royaume de France ou d’Île de France, l’imitèrent en se dessaisissant, au profit de Prouilhe, de plusieurs biens qu’il leur avait alloués en récompense et dont les "hérétiques" avaient été spoliés. La famille Lévis eut une véritable stratégie de donations à travers plusieurs générations. Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis, comte de Poitiers et de Toulouse, marquis de Provence, outre ses donations foncières, vendit des biens importants au monastère, en particulier dans la forêt de Ramondens. Les donateurs furent nombreux, certains donnant un jardin, une terre, des censives, une maison, chacun suivant ses moyens.Fin XIIIe- début XIVe siècles, le monastère était assez riche pour faire des achats et accroître son patrimoine foncier.
Le patrimoine foncier de Prouilhe sous l'Ancien Régime
modifierLes possessions foncières du monastère, à la fin du Moyen Âge, s'étendaient sur près de 11 000 hectares (censives exclues), distribués sur les 6 diocèses de l'époque : Carcassonne, Lavaur, Mirepoix, Narbonne, Saint-Papoul, Toulouse. Ce patrimoine ne subit que peu de modifications jusqu'à la Révolution. La forêt de Ramondens générait un revenu important par la vente de bois. L'exploitation des métairies étaient alors confiée à des fermiers par des baux à mi-fruits (jusqu'au XVIIe siècle) ou à rente. Ci-dessous la liste des principales de ces exploitations agricoles.
Nom de la métairie (variable suivant les sources) | Paroisse | Département actuel |
Métairie d'Auriac | Auriac-sur-Vendinelle | Haute-Garonne |
Grand Cammas & terres autour du monastère | La Force | Aude |
En Bonnes | La Force | Aude |
En Marie (ou En Mario) | La Force | Aude |
La Forçate | Villesiscle | Aude |
Fonloubane | Fanjeaux | Aude |
Fontazelles | Fenouillet-du-Razès | Aude |
Antaux (ou Entaux) | Fenouillet-du-Razès | Aude |
La Bourdette de Barsa | Cazalrenoux | Aude |
Picamoure (Piquemoure) | Cazalrenoux | Aude |
Le Mazet (ou Prouillan) | Fenouillet-du-Razès | Aude |
Sauzens | Bram | Aude |
La Bastide de Marion | Saint-Martin-le-Vieil | Aude |
Agassens | Payra-sur-l'Hers | Aude |
Valségure | Villefranche-de-Lauragais | Haute-Garonne |
Genevrières | Saint-Amans | Aude |
La Bezole | La Bezole | Aude |
La Calvière | Saint-Gaudéric | Aude |
Ramondens et ses trois métairies (Le Cayrol, Borde Neuve, Ramondens | Arfons | Tarn |
[1] Cambrefort, Livre contenant les plus remarquables choses de la vie et miracles du très illustre patriarche sainct dominique premier. fondateur de l'ordre des fraires precheurs. La fondation du devot monastere de prouil˜e et plusieurs couvants du dit ordre, op. cit., p. 45.