Utilisateur:Eternetrouge/Brouillon

René TREGOUET et l'A.G.D.E. En 1973, alors qu'il venait d'être élu Conseiller Général, René TREGOUET pris conscience que son canton rural de Saint Laurent de Chamousset (Rhone) dans les Monts du Lyonnais, situé à 45 Km de Lyon était en train de se désertifier. Les jeunes et en particulier les jeunes filles étaient dans l'obligation de quitter cette petite région, pourtant si jolie, parce qu’elles ne trouvaient aucun emploi sur ce territoire. Il faut dire que l'Education Nationale favorisait inconsciemment cet exode. Les principales formations qui étaient alors proposées aux jeunes filles de ce territoire étaient essentiellement orientées vers les métiers de secrétariat ou d'agents administratifs (CAP ou BEP).Or,le nombre d'emplois utilisant ce type de compétence créés chaque année sur les 14 communes de ce territoire se comptaient sur les doigts d'une seule main ! Si les Pouvoirs Publics avaient voulus organiser l'exode des jeunes filles vers la grande ville, Lyon, qui, elle, était alors fort créatrice de ce type d'emplois, ils n'auraient pas pu faire mieux! Cet exode massif des jeunes filles vers la ville avait un effet fondamental sur l'Aménagement du Territoire de ce Canton rural. Le déséquilibre créé entre les jeunes hommes et les jeunes filles faisait que les hommes ne trouvaient plus de compagnes pour se marier et sans une inflexion forte de cette politique irresponsable, la désertification n'allait que s'accélérer de façon naturelle car les naissances de bébés s'effondraient. Prenant conscience de cette situation, René TREGOUET, jeune élu Conseiller Général, pensait qu'il lui suffirait d'aller voir des industriels lyonnais pour les convaincre de venir installer des ateliers et des usines sur son territoire afin d'y créer des emplois pour ces jeunes filles qui alors étaient attirées par la ville. Malheureusement, en raison du retard des équipements sur ce territoire ( il fallait alors, en passant par la demoiselle des PTT, attendre une heure pour avoir une simple conversation avec un interlocuteur à Lyon) ( Le 16 à Asnières !) et de l'état de la route effroyable (la RN 89) ( aux nombreux virages et aux trous multiples) qui reliait alors Saint Laurent à Lyon, aucun industriel n'accepta de se délocaliser, alors, dans les Monts du Lyonnais... René TREGOUET pris alors, avec l'aide d'amis élus sur des communes de son territoire,la décision qui fût l'une des plus importantes de sa vie et qui allait avoir des conséquences fondamentales sur l'avenir du Canton de Saint Laurent de Chamousset.Il décida de créer une Association Loi de 1901 qui prit le nom de "Association de Gestion pour le Développement de l'Emploi" (A.G.D.E.). En qualité de président de cette nouvelle association, il retourna voir les industriels lyonnais qu'il avait rencontré quelques semaines plus tôt et leur tint un langage nouveau : " Je comprends que vous n'acceptiez pas de vous délocaliser sur le Canton de Saint Laurent de Chamousset mais si nous venons chercher les pièces à assembler sur le quai de votre usine et que nous vous les rapportions toutes assemblées, accepteriez-vous de confier du travail à notre Association ? Sur l'ensemble des industriels visités, un seul, dans un premier temps, répondit affirmativement.Ce furent Emile Véron et Mr Biolay de l'Entreprise Majorette , fabricant de voitures miniatures, qui était alors l'un des fleurons de l'industrie lyonnaise. Il fallut alors relever le défi. Les membres de l'A.G.D.E. , dont aucun ne travaillait alors dans une unité de production ( René TREGOUET travaillait dans un laboratoire pharmaceutique!), durent s'organiser pour tenir leur engagement. L'un des membres de l'AGDE, qui était alors Conseiller Municipal de Saint Laurent, Mr BERGER, et qui avait une entreprise de transport de lait fit alors l'acquisition d'une vielle remorque mais d'un volume énorme (plusieurs dizaines de m3 ) qui servirait au transport des produits. Par ailleurs, une autre association de Saint Laurent qui gérait la salle d'oeuvre mis gratuitement à disposition un local qui servirait à entreposer ces pièces de voitures miniatures. Le modèle retenu par l'A.G.D.E. pour lancer sa première production fût le travail à domicile.La production commença avec 6 personnes et passa par quelques moments épiques! Ainsi, la première fois que le transporteur (bénévole) alla chercher des dizaines de milliers de pièces dont l'assemblage devait devenir des voitures Majorette, lui qui était transporteur de lait, dans des cuves, ne prêta pas une attention suffisante à l'arrimage des caisses contenant les pièces, souvent très petites (certaines ne faisaient que quelques millimètres!). Quand il ouvrit sa remorque à l'arrivée à Saint Laurent, il constata que toutes les caisses s'étaient renversées et que toutes les pièces étaient mélangées). Tous les membres de l'association furent appelés à la rescousse et passèrent tout leur week-end à trier et ranger ces dizaines de milliers de pièces. Il fallait, sans faute, remettre le Lundi matin toutes les pièces nécessaires aux travailleurs à domicile en charge du montage des petites voitures si l'AGDE voulait respecter l'engagement de délai pris envers l'industriel.Cette petite anecdote illustre le parfait amateurisme avec lequel naquit l'AGDE mais aussi l'inoubliable élan de solidarité sur laquelle elle s'appuya pendant de très nombreuses années. Très rapidement l'AGDE fournit du travail à des dizaines de jeunes femmes et jeunes filles. Le cap de 100 employées par l'AGDE fut franchi dès 1975. Bien entendu les salaires des travailleuses à domicile étant liés à la quantité de voitures qu'elles fabriquaient, les sommes qu'elles recevaient, souvent, n'étaient pas très élevées , et pourtant l'association leur reversait l'intégralité des sommes versées par Majorette et les autres donneurs d'ordres qui se sont ajoutés dans les mois suivants.Mais personne se plaignait car chacun savait que l'association ne pouvait pas mieux faire : elle leur reversait toutes les sommes qu'elle recevait. De nombreuses travailleuses à domicile étaient femme ou fille d'agriculteur et plusieurs de ces agriculteurs avouèrent, plus tard, que si leur foyer n'avait pas reçu cette somme complémentaire, le "beurre dans les épinards" comme ils disaient, il était à craindre que plusieurs de leurs exploitations n'auraient pas pu tenir le coup lors de la mise en place des quotas laitiers. Toutefois, les administrateurs d'AGDE comprirent rapidement que le travail à domicile ne pourrait pas à lui seul inverser le cours des choses. Aussi, René TREGOUET poursuivit ses contacts avec les industriels de la Région Rhône Alpes. En 1976, il réussit à convaincre Georges Salomon, alors PDG de l'entreprise Salomon, leader mondial de la fixation de ski d'installer une unité de production sur le Canton des Saint Laurent de Chamousset. Là les enjeux changèrent de dimension. Pour installer les deux chaines de production automatisées, que Georges Salomon avait décidé de délocaliser auprès de l'AGDE ( c'était la première fois dans l'histoire de SALOMON qu'une unité de production était délocalisée), il fallait qu'en moins de 3 mois, AGDE trouve et aménage un local de 300 m², recrute des techniciens de niveau BTS et recrute 50 personnes qui travailleraient sur les chaines.Le pari fût tenu, grâce à une énorme mobilisation de toute la population locale, et au jour dit les premières fixations de ski SALOMON furent produites. Les membres de AGDE ne savaient pas ce jour là que des millions de fixations de ski et ultérieurement de chaussures de ski allaient être fabriquées sur le Canton de Saint Laurent de Chamousset et ce pendant près d'un quart de siècle. Grace à la qualité du travail réalisé par les jeunes femmes du Canton de Saint Laurent de Chamousset, très vite le niveau de qualité atteint incita l'entreprise SALOMON à confier d'autres chaines de production à AGDE. Une véritable usine (2000 m²), financée avec l'aide du Conseil Général du Rhône, fut alors construite par la Collectivité et confiée à l'association. Très rapidement, ce furent plus de 100 jeunes femmes et jeunes filles, qui travaillaient ( en 3x8) sur les chaines de production de Salomon. Les rémunérations étaient alors devenues satisfaisantes et à partir de ce moment les créateurs d'AGDE prirent conscience que le mouvement d'exode des jeunes filles vers Lyon se ralentissait et même, parfois, se renversait. On constatait, avec joie, que certaines commençaient à revenir vers leur "pays". Entre temps, d'autres industriels constatant la qualité du travail fourni par les jeunes filles de ce territoire rural décidèrent de suivre l'exemple de Salomon et confièrent du travail (en usines) à AGDE . Ainsi, une grande marque le lingerie féminine décida de confier à AGDE une production importante de sous vêtements féminins de haut de gamme. Cette nouvelle activité créa une quarantaine d'emplois supplémentaires à plein temps.Là aussi, le défi de la qualité fût amplement relevé. D'autres activités annexes , fabriques de bonnets en polyuréthane, fabrique de bracelets de montres, fabrique de dentelles,fabrique de fers à repasser, etc...)vinrent s'ajouter à ces productions de base (fixations de ski et lingerie féminine). Tout se développa harmonieusement et en 1981, l'Association AGDE comptait près de 200 salariés travaillant en usines sans compter la centaine travaillant toujours à domicile. Aussi, les autorités firent comprendre à René TREGOUET que le statut d'association ne convenait plus à une structure qui avait pris une telle importance dans le domaine industriel. Aussi, fin 1981, René TREGOUET, en sa qualité de président de l'association AGDE convoqua une Assemblée Générale Extraordinaire réunissant à la fois tous les administrateurs et tous les salariés pour décider de l'avenir juridique de leur structure. Il fût décidé que l'association AGDE continuerait à exister mais ne s'occuperait plus que de l'activité "travailleurs à domicile". Par contre, chacun reconnut que pour les activités industrielles à haute valeur ajoutée qu'exerçaient AGDE dans ses diverses usines n'était plus compatible avec le statut d'une association. A cet instant il faut souligner que depuis la création d'AGDE, en 1973, il y avait alors plus de 8 ans, tous les administrateurs de l'association y compris René TREGOUET, avaient rempli leur mission bénévolement comme l'exige la loi. Il fallait donc, pour ses activités industrielles, que AGDE change de statut. Les participants à l'A.G.E. avaient le choix entre 3 statuts : la S.A. , la sarl ou la société coopérative. Au début de la réunion une nette majorité, dans l'assistance, se dégageait pour la création d'une société classique, une SA ou une sarl. Mais à ce moment là, René TREGOUET, président, qui conduisait la réunion fit la plus grave erreur de sa gestion de AGDE, poste qu'il occupera pendant 22 ans. Il était alors vice-président du Conseil Général et il craignait alors que les autorités mais aussi plus tard la population lui reprochent d'avoir lancé l'extraordinaire aventure de l'AGDE pour personnellement s'enrichir. Aussi, il se battit pendant plus de 4 Heures devant tous les salariés de AGDE pour les convaincre d'accepter le statut de coopérative ouvrière de production (SCOP).A la fin de la réunion, par un vote secret, les participants à l'assemblée générale extraordinaire, acceptèrent, à l'unanimité, de créer AGDE SCOP.En incitant ainsi tous les membres de son équipe à faire ce choix, René TREGOUET fit là une erreur fondamentale que lui même et tous les salariés allaient payer très cher 14 ans plus tard... Après la création de la SCOP, les capacités financières de AGDE se développant régulièrement grâce au dynamisme des activités industrielles, René TREGOUET proposa de passer à la troisième phase de l'histoire de l'entreprise. Après les phases du travail à domicile et de la production industrielle en sous-traitance, AGDE avait maintenant assez d'ancienneté ( 10 ans) et de compétence pour se lancer dans la recherche, le développement, la commercialisation et la production de ses propres produits. Comme René TREGOUET a aimé le faire tout au long de son aventure industrielle,il proposa à son équipe un troisième postulat d'aménagement du territoire qui servirait de guide tout au long du déploiement de cette troisième phase dans le cursus D'AGDE.( Ces trois postulats seront rappelés au bas de ce texte). En cohérence avec son action d'élu, au même moment, alors qu'il avait décidé tous les membres de la Communauté de Communes qu'il présidait à créer AXONE, la première pépinière de projets d'entreprises innovantes de France, installée en milieu rural, ce troisième postulat disait : " pour préparer l'avenir du monde rural, il ne faut pas simplement être sous-traitant d'entreprises non installées sur le territoire mais devenir soi même responsables de la recherche, du développement, de la production et de la commercialisation de produits à haute valeur ajoutée exigeant un haut niveau de recherche et beaucoup d'innovations". Il mit ce postulat en pratique en se lançant en 1983 à la recherche d'ingénieurs et techniciens qui pourraient procéder à ces recherches de produits nouveaux et à leur développement. Le hasard fit merveilleusement bien les choses.Lors d'une émission de télévision ( René TREGOUET était, alors, souvent convié à de petites émissions sur l'Aménagement du Territoire Rural) René TREGOUET évoqua alors sa recherche d'ingénieurs pour développer tout un secteur nouveau de son entreprise. Le hasard, il faut répéter ce mot, fit qu'un ingénieur particulièrement compétent qui travaillait alors pour un grand groupe international et qui avait été l'un des artisans essentiels de la capture, par l'intermédiaire d'un caténaire, d'une puissance électrique suffisante pour entraîner un TGV au delà de 400 kmh (en expérimentation) et qui est né dans les Monts du Lyonnais,vit son attention attirée quand dans mon intervention , je citais le nom de Saint Laurent de Chamousset. Cet ingénieur qui s'appelle Michel CHANAVAT décida alors de prendre contact avec moi pour voir ce que nous pourrions faire ensemble. Il me proposa de développer une unité de recherche , de développement et de production dans le domaine de l"alimentation à découpage". Jusqu'alors tous les appareils électroniques étaient alimentés par des alimentations "série" dont le schéma était certes très simple mais qui avaient le gros inconvénient d'être volumineuses et lourdes et qui chauffaient beaucoup parce que leur rendement global atteignait difficilement les 50%. Selon Michel CHANAVAT, les alimentations à découpage qu'il proposait à AGDE seraient beaucoup plus petites et auraient un rendement global dépassant les 80%. Cerise sur le gâteau , il proposait de développer une alimentation à découpage "multicartes" sur lesquelles les utilisateurs pourraient très facilement adapter les tensions et les puissances de sorties à leurs besoins réels. C'était une vraie demande qui apparaissait alors dans le monde électronique où dans une même machine il était nécessaire de disposer de diverses tensions pour alimenter des composants fort différents. Une brève étude révéla à René TREGOUET que ce créneau des alimentations à découpage multisouces n'était pas encore occupé en France. Il fit confiance à Michel CHANAVAT et décida de l'engager comme ingénieur responsable de la recherche et du développement du nouveau departement d'électronique de AGDE SCOP. Le président de la SCOP, malgré le caractère parfois ombrageux du chercheur, n'eut pas à regretter son choix. Des techniciens qui seraient bientôt suivis par d'autres ingénieurs, placés sous l'autorité de Michel CHANAVAT,furent engagés. En un peu plus de 6 mois, la première famille d'alimentations à découpage était opérationnelle. René TREGOUET, soutenu par l'ensemble de son équipe réalisa alors une opération exceptionnelle pour lancer ce département "Alimentations à découpage". Il fit définir une charte graphique et une première plaquette publicitaire ainsi qu'un catalogue de grande classe par une agence de publicité de grande renommée, Euro Advertising. Il retint un grand espace, bien placé, au Salon International des Industries Électroniques qui allait se tenir à Villepinte (Paris) et fit réaliser un stand très novateur et très esthétique ( couleurs noires et bordeaux) d'une superficie de 120 m². Dès le premier jour du Salon, le succès était là. Les acheteurs et les ingénieurs voulaient voir ces "alimentations à la carte" qu'ils ne connaissaient pas jusqu'alors et qui était lancées par une nouvelle entreprise qu'ils ne connaissaient ni d'Adam, ni de Eve : AGDE ELECTRONIC. Le succès fût tel que très rapidement René TREGOUET et son équipe prirent conscience que les moyens de la SCOP ne seraient pas suffisants pour faire face aux investissements et aux besoins en fond de roulement générés par toutes ces commandes. Aussi, immédiatement,René TREGOUET prit son bâton de pèlerin pour rencontrer tous les financeurs nationaux. Il eut la chance ( il n'avait pas pris conscience alors que c'était une vraie chance) de rencontrer le Directeur du Fonds d'Innovation de Paribas, qui eut un "coup de cœur" pour l'aventure singulière de AGDE et qui décida d'apporter 20 millions de francs ( ce qui était alors énorme) pour détenir 45% d'une SA à créer dans laquelle la SCOP continuerait à détenir la majorité des parts, avec 55% des actions. Le capital de AGDE Electronic, dès sa création fût donc de 50 millions de francs et l'apport en industrie de AGDE SCOP fut donc alors évalué par Paribas à 30 millions de francs.Ce qui était remarquable pour une activité qui n'avait été créée que quelques mois plus tôt... mais qui voyait déjà les commandes affluer en grand nombre. Une grande usine de plus de 3000 m² fut construite en quelques mois sur la commune de Montrottier et Jacques CHIRAC, en 1985, quelques mois avant qu'il ne devienne Premier Ministre se déplaça même de Paris (dont il était alors le Maire) pour l'inaugurer. Cette activité électronique se développait alors rapidement. Les autres activités de sous-traitance d'AGDE SCOP étaient alors aussi poussées par des vents porteurs et se développaient avec vigueur. Le groupe AGDE comprenait alors plus de 400 salariés et l'optimisme régnait. Pour faire face à ce fort développement, René TREGOUET, qui était également devenu Président de la SA AGDE ELECTRONIC mais qui ne détenait qu'une seule action de cette société pour respecter l'engagement qu'il avait pris lors de la création de la SCOP, prit la décision d'engager à ses côtés un Directeur Général qui aurait la plus large délégation pour diriger la SA. La encore la chance joua un rôle important: sur conseil d'un grand chasseur de têtes parisien, il engagea un jeune centralien, Serge BARTHELEMY, (Centrale Paris) qui avait un MBA de l'INSEAD. Sous l'autorité de Serge Barthélémy , AGDE ELECTRONIC se développa rapidement et sainement. Trois ans après le lancement du Département Alimentations, l'Ingénieur en Chef, Michel CHANAVAT, toujours aussi créatif, proposa à René TREGOUET et à Serge BARTHELEMY, de lancer un Département "Alimentations de Secours" qui seraient des onduleurs de nouvelle génération pour assurer en toutes circonstances l'alimentation électrique des systèmes informatiques. Ce projet fut accepté et très rapidement le même succès que pour les "alimentations à découpage" fût constaté. La Direction commerciale de AGDE Electronic fut alors installée dans la Tour Gamma ( près de la Gare de Lyon à Paris). Très rapidement, ces locaux étant trop petits et surtout beaucoup trop chers, le Direction Commerciale fût installée à Evry, dans la banlieue Sud de Paris. L'ensemble de l'activité électronique de AGDE SA était alors portée, de 1985 à 1992, par le fort développement des réseaux, des télécommunications, de l'aéronautique... Tous les membres de l'équipe d'AGDE Electronic, y compris le Président et le Directeur Général ont alors beaucoup travaillés, pour que les usines AGDE SA obtiennent la haute qualification ISO 9001. Ceci était nécessaire pour que AGDE Electronic obtienne des marchés de très haute technologie dans le domaine aéronautique en particulier. Un ingénieur "qualité" particulièrement compétent fût alors recruté. Tout se développa dans la sérénité et l'accord de 2005 avec Paribas qui s'appuyait sur un LBO fut rigoureusement respecté. Ce grand investisseur pût au bout de 5 ans comme prévu dans le contrat initial se retirer du tour de table en empochant une belle plus value puisque près de 30 millions lui furent versés alors que 5 ans auparavant son apport avait été de 20 millions. D'autres investisseurs, mais de moindre grande envergure et de moindre notoriété, entrèrent alors dans le capital de AGDE Electronic. Pour assurer le développement d'AGDE ELECTRONIC, une autre usine de 2000 m² fut construite sur SOUZY et le Centre de Recherche toujours dirigé par Michel CHANAVAT s'installa dans un immeuble futuriste appelé le "Centre Beaubourg" sur Sainte Foy l'Argentière.Pendant ce temps là, René TREGOUET, qui avait été largement libéré, avec l'arrivée de Serge BARTHELEMY comme Directeur Général de la gestion d'AGDE ELECTRONIC se retourna à nouveau vers la SCOP pour assurer son développement. Ainsi, en 1989, le Président de la Société qui développait et fabriquait les Ordinateurs GOUPIL, impressionné par la renommée de qualité de fabrication par les équipes AGDE SCOP et ELECTRONIC, se tourna vers René TREGOUET, pour lui demander si il était prêt à prendre en mains, avec ses personnels qualifiés, l'ensemble de la production des ordinateurs GOUPIL. Cela représentait des milliers d'ordinateurs par mois. GOUPIL, constatant un très haut niveau de "non-qualité" ( près de 33 % de rejets) sur ses chaines de production voulait totalement changer son outil de production.. Cela lui revenait très cher et le Président devait trouver très rapidement un autre outil de production pour ses ordinateurs. Il recherchait un industriel responsable et qualifié qui lui assurerait un haut niveau de qualité. Après une étude approfondie par un cabinet spécialisé, René TREGOUET accepta le "deal". Mais pour cela il fallait construire, en moins de 6 mois, une usine de 3.200 m² très automatisée. Là encore le pari fut tenu. Fin 1989, les premiers ordinateurs sortirent des chaines de AGDE MICRO-SYSTEMES qui avait été spécifiquement créée pour cette activité. Des techniciens et des agents de production de grande qualité ( quelques 50 personnes en tout) assurèrent rapidement une production de haut niveau et au bout de quelques semaines le taux de rejet était inférieur à 2%. Malheureusement, cette aventure s'arréta brutalement début 1992 avec le dépôt de bilan de GOUPIL. Cet arrêt brutal n'eut pas de conséquences pour les salariés d'AGDE qui fabriquaient ces ordinateurs, car l'ensemble du groupe qui se développait alors, encore fortement, put alors absorber la cinquantaine de salariés concernés. Par contre il n'en fût pas de même pour René TREGOUET. Il dut, personnellement, prendre en charge le remboursement des annuités d'emprunt que la Communauté de Communes de Montrottier avait du souscrire en 1989 pour la construction de cette usine très spécifique dédiée à la fabrication d'ordinateurs. Si le Président d'AGDE avait été le Président d'une société comme une autre, il aurait invoqué le cas de force majeure et aurait envoyé au nom de sa société un courrier recommandé pour lui annoncer qu'il abandonnait l'usine et que la Collectivité veuille bien la reprendre.Mais René TREGOUET, était alors Sénateur, Premier Vice Président du Conseil Général du Rhône et président de la principale Communauté de Communes du Canton dont la mission essentielle était maintenant devenue après l'exemple donné par René TREGOUET avec son groupe AGDE, la construction de bâtiments industriels pour accueillir les nombreux candidats qui maintenant voulaient venir s'installer sur le Canton de Saint Laurent de Chamousset ( cette Collectivité construisit quelques 84 usines sous la présidence de René TREGOUET qui permirent la création de quelques 1.600 emplois). Aussi, il était impossible pour René TREGOUET, président du Groupe AGDE, de notifier à la Collectivité que son entreprise allait lui rendre l'usine très spécifique qu'il lui avait demandé de construire.Par ailleurs, il n'était pas imaginable pour René TREGOUET, alors que son entreprise avait perdu le marché de la fabrication des ordinateurs, de lui demander de conserver une usine dédiée qui ne pourrait lui servir pour aucune de ses productions. Aussi, en homme responsable, René TREGOUET, demanda à la banque qui avait financé la construction de l'usine de rééchelonner le remboursement du prêt pour qu'il soit compatible avec les revenus d'un individu. Ainsi, depuis 1992, René TREGOUET, sur sa cassette personnelle, rembourse chaque mois 23.000 francs, transformés depuis l'an 2000 en 3500 € et ce jusqu'à 2017. Malheureusement, comme prévu, cette usine dédiée edst très difficile à louer ou à vendre. Depuis 1992, elle n'a été louée que pendant 5 ans! En 1990 ,le PDG de Salomon, Mr Georges Salomon, qui travaillait avec AGDE depuis bientôt 13 ans et appréciait la qualité de son travail demanda, à René TREGOUET, si il ne pourrait reprendre en Ardèche, un atelier de production de chaussures de ski, qui employait une cinquantaine de personnes et qui se trouvait dans une situation financière délicate ( l'entreprise venait de déposer le bilan). Georges Salomon se sentait personnellement responsable des personnes qui travaillaient ainsi exclusivement pour son entreprise.Etant donné toute le reconnaissance que devait AGDE SCOP au Groupe SALOMON, René TREGOUET, ne pouvait qu'accepter cette mission. C'est ainsi que fût crée, à Vanosc, en Ardèche, la Société AGDE Ardèche. Cette mission ne fût que temporaire. Elle ne dura que 5 ans, car lorsque Georges SALOMON laissa la gestion de sa société au Groupe ADIDAS, l'une des premières décisions de celui-ci fût d'abandonner la fabrication des chaussures de ski en France pour les délocaliser en Roumanie. Déjà... Jusqu'à la fin de 1992, tout se déroula avec succès. A la veille de la première "Guerre du Golfe" le Groupe AGDE, dans sa globalité employait près de 650 personnes. Cela était remarquable pour une société partie de rien, 19 ans plus tôt, en 1973... Mais à partir de 1992, tout commença à se dérégler. La "Guerre du Golfe', en 1992, provoqua une première crise industrielle dont peu se souviennent encore aujourd'hui. Les commandes auprès de AGDE Electronic commencèrent à progresser moins rapidement. Serge BARTHELEMY, le Directeur Général, qui avait, avant tous les autres, senti le vent tourner, et qui n'ayant pas encore 40 ans était appelé à un bel avenir, posa sa démission, après que René TREGOUET, son président ait refusé une diversification au Canada, dans la micro-électronique qui tout en étant prémonitoire, tant ce secteur allait se développer dans les années suivantes, n'était pas en adéquation avec cette période d'entrée dans une crise. René TREGOUET dût alors reprendre sur ses propres épaules toute la gestion d'AGDE ELECTRONIC SA.Il rechercha alors, avec l'aide du même chasseur de têtes, un autre Directeur Général qui pourrait remplacer Serge BARTHELEMY. Mais très vite il constata qu'il ne lui serait plus possible d'attirer dans les Monts du Lyonnais un Directeur Général du même gabarit. En effet, l'image de AGDE Electronic SA, si elle restait particulièrement bonne auprès des industriels du monde de l'électronique, par contre se dégradait auprès des milieux financiers et des banques et ce parce que l'actionnaire principal de la SA était... une SCOP ! Il faut savoir que dans une SCOP le pouvoir n'est en rien proportionnel ( comme dans une SA ou une sarl) au montant du capital détenu. "Une personne = une voix" : voici la loi d'airain des SCOP. Cette règle fait une peur indicible aux financiers et aux banquiers car ils ont bien conscience que lors d'une crise, lorsqu'il faut changer de voilure, il ne suffit pas de convaincre le président et son conseil d'administration mais que c'est bien 50+1 des salariés de l'entreprise, qui sont tous coopérateurs, qu'il faut savoir engager sur une autre voie. C'est à cette époque que René TREGOUET a compris qu'il avait eu un vrai coup de chance en 1985 quand le Directeur Général du Fonds d'Investissement de Paribas avait eu un "coup de cœur" pour la démarche exemplaire d'aménagement du territoire d'AGDE et qu'il avait pris la décision de lui confier 20 millions de francs. Si il ne l'avait fait, c'est dès 1985 que la belle aventure d'AGDE se serait arrêtée ! Ayant conscience des vents de tempête qui allaient bientôt se dresser devant AGDE Electronic, Michel CHANAVAT et tous les ingénieurs de recherche qui l'entouraient redoublèrent alors leurs efforts pour développer des produits fort innovants. Ainsi, AGDE Electronic proposa les premiers onduleurs qui conversaient avec les machines informatiques qu'ils sauvegardaient pour assurer leur totale protection en cas d'interruption trop longue de leur alimentation électrique, qui dépassait les capacités des batteries, pour sauvegarder automatiquement leurs données. Michel CHANAVAT avait même engagé, en 1994, un projet d'études pour faire se recharger, par induction, et automatiquement les batteries des voitures électriques qui se gareraient sur les places de parking public ainsi équipées. Nous sommes presque 20 ans plus tard et ces systèmes automatiques de charge de batterie par induction commencent à être produits... au Japon. A cette même époque, Michel CHANAVAT, qui assurait une partie de la charge de Directeur Général s'est rendu à Bangalore , pour voir si il ne serait pas possible de conclure un partenariat pour faire fabriquer en Inde des produits aux marges très réduites en France du fait de l'augmentation très sensible des charges salariales.Malheureusement, en raison du droit très compliqué dans ce grand pays ce partenariat n'a pas pu aboutir. Toujours est-il qu'en 1994, les capacités financières de AGDE ELECTRONIC SA s'érodaient et les autorisations de découverts étaient de plus en plus difficiles à obtenir. Il devenait vital que la SA trouve de nouveaux capitaux pour assurer son avenir. René TREGOUET rencontra alors comme en 1985 de très nombreux investisseurs potentiels. Mais à l'encontre de 1985, où les SCOP étaient encore relativement à la mode, en 1994 le vent , avec le changement de Gouvernement et bientôt de Président, avait totalement tourné. René TREGOUET proposa alors aux coopérateurs de transformer la SCOP en SA, chacun conservant son capital au sein de la nouvelle société mais détenant beaucoup moins de pouvoir de décision. Il fût alors pris dans son propre piège. Alors qu'en 1981, il avait dû passer des heures pour convaincre une majorité des salariés de l'association de bien vouloir créer une SCOP alors que eux voulaient créer une société classique ( SA ou sarl), 13 ans plus tard, le président de la SCOP n'arriva pas à convaincre une majorité de coopérateurs de bien vouloir abandonner leur coopérative pour se transformer en SA. Le sort en était alors jeté. Après une nouvelle année de recherche de l'investisseur providentiel qui aurait un "coup de cœur" pour AGDE, René TREGOUET dût prendre conscience que tant que la majorité du capital de AGDE ELECTRONIC SA serait détenu par une SCOP, il ne serait pas possible de trouver un investisseur fiable et assez solide qui assurerait l'avenir de l'entreprise. Devant ce triste constat, il dut se résoudre , en 1995, à se rendre au Tribunal de Commerce de Lyon pour y déposer le bilan de l'entreprise qu'il avait créé en 1973. Comme prévu, dès que le dépôt de bilan fût officiel plusieurs repreneurs se firent connaitre auprès des autorités judiciaires. En finale, deux entreprises qui garantissaient de faire la reprise avec un minimum de licenciements ( moins de 10 dont Michel CHANAVAT, ce qui fût une ineptie en raison de sa réelle créativité industrielle toujours aussi active) restaient en lice. René TREGOUET, qui avait analysé, de loin le profil des deux entreprises potentiellement repreneuses, une allemande et une américaine, avait cru pouvoir conseiller à ses anciens salariés l'entreprise allemande avec ses 2000 salariés et sa HausBank. Lorsque l'administrateur judiciaire leur proposa par un vote secret de choisir entre les deux entreprises potentiellement repreneuses, les salariés choisirent, à la majorité, l'entreprise américaine. Ils n'ont pas eu tort, puisque 18 ans plus tard, leur entreprise est toujours vivante bien qu'ayant changé d'actionnaire principal à plusieurs reprises. Mais tout laisse croire que le choix majoritaire des salariés pour la société américaine était une façon, pour eux, de montrer à l'ancien président de leur ancienne SCOP toute la rancœur qu'ils éprouvaient envers lui pour ne pas avoir su sauvegarder leur coopérative et surtout de n'avoir pu récupérer auprès de l'administrateur judiciaire, le petit capital ( de 1 à 3 mois de salaire) qu'ils avaient confié à AGDE SCOP. L'époque de René TREGOUET dans cette aventure industrielle, hors du commun, était terminée et ce définitivement. Alors que René TREGOUET, par l'initiative qu'il avait pris en 1973, avait pu apporter à chacun de ses salariés plusieurs dizaines de milliers de francs , gagnés grâce au travail de chacun, personne ne comprit alors que cette petite dette de quelques centaines de francs que la SCOP défaillante n'avaient pu rembourser aux coopérateurs était une épreuve pénible qui allait marquer René TREGOUET jusqu'à la fin de sa vie. Le dépôt de bilan, qui en l'espèce ne fut qu'un acte de gestion mûrement réfléchi par le Président n'eut pas heureusement des conséquences malheureuse pour la quasi intégralité des salariés, hormis le fait que leur capital de coopérateur ne leur ait pas été remboursé. Ainsi, l'ancien responsable financier de la SCOP créa plusieurs sociétés qui reprirent les salariés des départements SALOMON, LINGERIE FINE , etc...

POSTULATS D'AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE SUR LESQUELS RENÉ TREGOUET A APPUYÉ SON ACTION DE CRÉATEUR ET CHEF D'ENTREPRISE EN MILIEU RURAL, DE 1973 à 1995. ===1° Postulat===: Dans le monde rural, il est bien plus important de créer des emplois féminins que des emplois pour les hommes. En effet, dans la quasi intégralité des cas le couple s'installera,construira une maison, aura des enfants qui iront à l'école du village, près du lieu de travail de la femme alors que l'homme n'ayant pas (encore) les mêmes obligations sociales et familiales, acceptera de faire 30 ou 50 km chaque matin et chaque soir pour aller et revenir de son travail. ===2° Postulat===: Dans le monde rural, au lieu d'y installer une entreprise unique employant 1000 salariés, il est préférable de favoriser la création de 10 entreprises de 100 personnes. Mais ce choix n'est toutefois pas le meilleur. Pour parvenir à la création de 1000 emplois, il est bien préférable de favoriser la création de 20 entreprises de 50 personnes et mieux encore 50 entreprises de 20 personnes. Aujourd'hui, alors que toutes les entreprises peuvent se connecter (cela est vrai déjà dans le Rhône! ) , il est bien préférable de favoriser la création de micro-entreprises de 1 à 5 personnes hyper connectées dont le marché s'étale sur l'ensemble de la planète. N'oublions pas que l'emploi dans le monde rural a principalement souffert, en France, de la monoactivité. Depuis le XIX° Siècle, des régions rurales entières s'étaient spécialisées dans une seule activité : Chazelles avec le chapeau, Romans avec la chaussure, Cholet avec le mouchoir, Tarare avec le textile, etc... Quand la situation s'est retournée, à partir des années 1970, ces régions rurales se sont écroulées sans que la plupart de nos concitoyens n'en prennent conscience. A l'époque, ils étaient déjà tellement attirés par la ville... ===3° Postulat===: Quand des emplois se créent dans le monde rural bien faire attention que ceux-ci ne soient pas de simples emplois de sous-traitance. Ces emplois sont bien trop fragiles lorsqu'une crise apparaît. Tout doit être entrepris pour attirer et retenir la "matière grise" dédiée à la recherche et au management dans le monde rural. C'est le principal défi à relever pour offrir un réel avenir au monde rural. ===4° Postulat===: Quant on attire de la "matière grise" (ingénieurs, managers, chercheurs, etc...) et que nous avons la volonté de tout entreprendre pour qu'ils restent longtemps dans le monde rural (seule approche qui permettra de vérifier que leur venue à un effet important sur l'avenir du territoire), il faut bien penser, dès le début du processus, que ces ingénieurs, ces administrateurs, ces chercheurs auront la volonté, quand leurs enfants auront atteints les 15-16 ans, de voir ceux-ci puissent à partir de leurs lieux de résidence dans le monde rural, fréquenter des lycées et des établissements d'enseignements supérieurs, pour que eux aussi, puissent, un jour, devenir ingénieurs, managers ou chercheurs. Sans cette précaution, les responsables constateront que leur "matière grise" s'envole dès que les enfants grandissent...

Notes et références[modifier] 1. ↑ http://www.clubic.com/actualite-40127-rene-tregouet-e-senateur-du-rhone.html [archive] 2. ↑ Mission d'Information [archive] 3. ↑ http://legimobile.fr/fr/lr/jorf/1997/1/9/PRMX9701867D/ [archive] 4. ↑ http://www.senat.fr/rap/r97-331-t1/r97-331-t1.html [archive] 5. ↑ http://www.apitux.org/index.php?2006/06/16/124-proposition-de-loi-de-pierre-laffitte-rene-tregouet-et-guy-cabanel-tendant-a-generaliser-dans-l-administration-l-usage-d-internet-et-de-logiciels-libres [archive] 6. ↑ http://www.itespresso.fr/et-si-le-logiciel-libre-devenait-obligatoire-3693.html [archive] 7. ↑ http://www.rtflash.fr [archive] 8. ↑ http://www.lexpress.fr/informations/le-futur-au-senat_642822.html [archive] 9. ↑ Message de Christian Poncelet, président du Sénat [archive] 10. ↑ Sénat: La ville dans le futur [archive] 11. ↑ Sénat : L'eau, un défi pour l'avenir [archive] 12. ↑ Jean-Paul Basquiat [archive] 13. ↑ CNRS La Guerre du Futur [archive] 14. ↑ Club Lamennais [archive] 15. ↑ http://www.rhone.fr/developpement_innovation/economie/aides_aux_entreprises/le_fonds_d_innovation_departemental [archive] 16. ↑ http://socio.univ-lyon2.fr/IMG/pdf/doc-341.pdf [archive] p. 17 17. ↑ Revue de Géographie de Lyon 1980 Volume 55 Numéro 55-4 page 307 " Les industries autochtones en milieu rural" [archive] 18. ↑ Espaces Ruraux en Rhône Alpes et stratégies de développement par le Professeur Pierre Houssel, page 82 [archive] 19. ↑ http://2h2s.univ-angers.fr/IMG/pdf/Seminaire_Angers_2011_complet-2.pdf [archive] Inventer de nouveaux territoires , Séminaire 2011 du Consortium Européen Universitaire en Sciences Humaines et sociales,page 291 ] 20. ↑ http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2013/vandenbroucke_p/pdfAmont/vandenbroucke_p_partie2.pdf [archive] Thèse Universitaire Van den Broucke LYON II 2013 Page 158] 21. ↑ Inventer de nouveaux Territoires: Comparaisons Européennes pages 292 et 293 [archive] Liens externes[modifier] • site personnel de René Trégouët • fiche sur le site du Sénat