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Gustave EYLENBOSH
Description de cette image, également commentée ci-après
Plaque commémorative dédiée à la mémoire de Gustave Eylenbosch installée à Gand
Nom de naissance Gustave Jozeph Karel Eylenbosch
Naissance à Gand
Décès à Gand (à 82 ans)
Pays de résidence Belgique
Profession
typographe, syndicat et politicien
Conjoint
Léonie-Françoise De Vos

Gustave  Eylenbosch est né le 10 décembre 1856[1] à Gand et mort le 17 septembre 1939[2]. Cet homme a été typographe, homme politique et une figure importante pour le mouvement ouvrier.

Cycle de la vie

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Vie personelle

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Gustave Eylenbosch et son frère Jean naissent de l’union de Libbrecht Maria[3] (fille d’un industriel de Ledeberg) et de Eylenbosch Jozef[4]. Très tôt, les deux jeunes frères perdirent leur père. Suite à cela, Libbrecht Maria a été contrainte de travailler afin de pouvoir subvenir aux besoins du ménage. Gustave s’est retrouvé dans un pensionnat nommé Les Frères de Notre-Dame où il a suivi une éducation en Français. À l'âge de quatorze ans, il devient apprenti chez un forgeron, métier pour lequel il ne va pas avoir assez de force physique et ne va pas trouver un grand intérêt. Malgré son jeune âge, Gustave décide de se tourner vers autre chose et  essaye d'apprendre le métier de typographe[5] chez un imprimeur, où il était chargé de relire les textes en néerlandais. Il s’agit d’un domaine dans lequel il réussissait avec succès.

Engagement associatif

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Grâce à son intérêt pour la littérature qui s'est progressivement développée. En 1877, Eylenbosch intègre la ligue des imprimeurs Gantois du livre. Suite à son intégration dans la ligue, celui-ci parvient en 1878 à persuader la quasi-totalité des membres afin qu’ils prônent à la défaveur du typographe Edouard Anseel car celui-ci aurait eu une mauvaise intention à savoir celle de mener à une propagande révolutionnaire en se servant de la ligue des imprimeurs de Gand. Enfin, Gustave Eylenbosch devient vice-président du syndicat des imprimeurs du livre à Gand de 1882 à 1884.

En 1885, Gustave va se marier avec Francisca De Vos Léonie. Suite à leur union, ils auront trois enfants. En 1881, Gustave Eylenbosch se lie d'amitié avec Herman Ronse. Ensemble, ils entreprennent beaucoup de projets visant à s'opposer au mouvement socialiste. En effet, en 1884, ils fondent la société Hou ende Trou et en 1886 une organisation de travailleurs non socialistes et de petits commerçants qui travaillaient pour le progrès social et l'amélioration du quotidien.  

En 1886, tous les deux en tant que membre de l’Algemeene Bond van werklieden en burgers[6] (Ligues générale des travailleurs et des citoyens) parviennent à la munir d’un hebdomadaire nommé De Lichtstraal (Le rayon de lumière) portant comme sous-titre : Antisocialistisch werkmansblad[7]. Le premier rédacteur en chef de cet hebdomadaire est Gustave Eylenbosch. En effet, il n’a pas été choisi au hasard car il marque la volonté de Gustave Eylenbosch et de Herman Ronse de soutenir le mouvement ouvrier chrétien. Cependant, ce n’est pas le seul moyen utilisé par Gustave Eylenbosch afin de montrer son engagement envers ce mouvement. En 1886, malgré les révoltes de la part du mouvement socialiste, Gustave parvient à fonder la Vrij Verbond der Ziekenbeurzen van Gent[8] (Alliance libre des Caisses de maladie de Gand) en réunissant et en coordonnant ensemble les multiples caisses de secours mutuels se situant à Gand. De plus, il est également le fondateur de la toute première association autonome d’ouvriers chrétiens se  nommant  la Vrije Katoenbewerkersbond[9] (Ligue des travailleurs du coton). En 1890,  la Vrije Katoenbewerksbond se voit étendre ses compétences suite à la rencontre d’Arthur Verhaegen avec Gustave Eylenbosch et à leur discussion sur les forces sociales catholiques[10]. Plus tard, Gustave devient le secrétaire de cette Ligue des travailleurs du coton.

Gustave Eylenbosch met sur pied une coopérative grâce à l’aide de Maurice de Smet de Naeyer. En effet, Maurice de Smet de Naeyer lui offre une aide financière pour pouvoir finaliser le projet de Eylenbosch et s’opposer à la coopérative socialiste.  Ce projet porte le nom de Het Volksbelang (L’intérêt du peuple). Cependant, Gustave se retire très vite de ce plan pour deux raisons. Tout d’abord, cette coopérative ne défendait pas principalement le statut des ouvriers. Ensuite, il y avait un large problème de capital de fondation.

Eylenbosch continue ses nombreux projets contre le mouvement socialiste puisqu’en 1894 à 1896, il contribue pour le magazine Het Vlaamsche Volk. Il devient secrétaire de l’Union populaire en 1896 et en 1901 il fonde une association au nom de dockers Ganda.


Carrière politique

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En 1895, Eylenbosch devient conseiller à Gand[11]. En 1901,  il va réussir à faire adopter une proposition d'aide officielle au chômage, ce qui est très important pour lui. Par cette adoption, la ville de Gand a joué un rôle fondamental dans ce domaine. En 1910, Eylenbosch devint échevin, qu'il resta jusqu'en 1911. De 1922 à 1932, il est sénateur provincial[12], puis de 1932 jusqu'à quelques mois avant sa mort en 1939, il est directement élu sénateur du district de Gand-Eeklo. Au Sénat, il s'est engagé sur le problème des saisonniers flamands en France. En mars 1923, il a défendu un projet de loi concernant le bilinguisme à l'Université de Gand.

hommages

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Gustave a décidé de donner son nom à une place qui se situe près de l'UZ ( Hôpital universitaire de Gand) . Par ailleurs, une plaque commémorative[13] a été installée.


  1. (nl) « Gustaaf Eylenbosch », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  2. (nl) « Gustaaf Eylenbosch », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  3. (en) « Family tree of Gustave Eylenbosch », sur Geneanet (consulté le )
  4. (en) « Family tree of Gustave Eylenbosch », sur Geneanet (consulté le )
  5. Kloosterman, E.H. et Jordans, R. (R.W.L.), Bruikbaarheid van de CAESAR-scanner voor operationele vegetatiekartering, BCRS, Beleidscommissie Remote Sensing, (ISBN 90-5411-020-1 et 978-90-5411-020-0, OCLC 65805253, lire en ligne)
  6. « Geschiedenis van het ACV - PDF Gratis download », sur docplayer.nl (consulté le )
  7. « Algemeen Christelijk Vakverbond - nl.LinkFang.org », sur nl.linkfang.org (consulté le )
  8. « Algemeen Christelijk Vakverbond - nl.LinkFang.org », sur nl.linkfang.org (consulté le )
  9. « Algemeen Christelijk Vakverbond - nl.LinkFang.org », sur nl.linkfang.org (consulté le )
  10. « Gustaaf Jozef Karel Eylenbosch - de betekenis volgens Geschiedenis Lexicon », sur www.ensie.nl (consulté le )
  11. (nl) « Gustaaf Eylenbosch », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  12. « Gustaaf Jozef Karel Eylenbosch - de betekenis volgens Geschiedenis Lexicon », sur www.ensie.nl (consulté le )
  13. (en) « Gent: Gustaaf Eylenboschplein 34: gedenkplaat: Gustaaf Eylenbosch, 1979 », sur Stad Gent - MediaHaven (consulté le )