Utilisateur:Derisson/Brouillon
Naissance | |
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Décès |
(à 28 ans) Kostourino |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Charles Louis Hugues Avezou |
Nationalité | |
Famille |
Robert Avezou (frère), Laurent Avezou (arrière-petit-neveu) |
Grade militaire | |
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Conflit | |
Distinction |
Charles Louis Hugues Avezou, né le 16 janvier 1887 à Paris et mort pour la France le 16 novembre 1915 à Kostourino, est un archéologue français et membre de l'École française d'Athènes.
Biographie
modifierFamille
modifierCharles naît à Paris le 16 janvier 1887 au 1 rue des Deux-Portes-Saint-Jean, dans le 4e arrondissement. Il est le troisième enfant de Jean Avezou, docteur en médecine originaire du Lot-et-Garonne, et de Marguerite Angéline Marie Pélicier, son épouse, issue d'une famille de haut fonctionnaires et artistes graveurs parisiens. La fratrie est autrement composée de Marthe, l'aînée, Jean, et de Robert Avezou (qui naîtra plus tard en 1899). Leur grand-père, Édouard Pélicier, est inspecteur général honoraire des Établissements de bienfaisance, contrôleur général de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques ainsi qu'officier de la Légion d'honneur.
Études
modifierAprès une scolarité effectuée au Lycée Charlemagne au cours de laquelle il remporte le premier prix de grec au Concours général, il est admis au concours de l'École Normale Supérieure en 1906. Il obtient sa licence ès lettres en 1910. La même année, il est reçu par concours à l'École française d'Athènes.
Carrière
modifierSes travaux portent principalement sur
Il projetait d'écrire sur la Macédoine.
Première Guerre mondiale
modifierCharles Avezou fut mobilisé au terme de sa quatrième année.
Embarque avec ses camarades "Athéniens" le 8 août sur un navire spécialement affrété pour le rapatriement de la Mission militaire française[1].
Soldat zélé, il déclare que la guerre lui avait "relevé son âme". Habitué par ailleurs aux explorations dans des climats inhospitaliers, mais aussi à diriger des hommes comme il dirigeait ses chantiers de fouille, il put passer aisément de la "tranchée où l'on fouille à la tranchée où l'on se bat"[1].
Publications
modifier- Charles Picard, Charles Avezou. « Une gigantomachie archaïque à Corcyre ». Extrait de : « Revue archéologique », 1911.
- Charles Picard, Charles Avezou. « Bas-relief mithriaque découvert à Patras ». In : Revue de l'histoire des religions. LXIV, 1911, pp. 179-184[2].
- Charles Picard, Charles Avezou. « La nécropole de Thessalonique ». In: Mélanges d'archéologie et d'histoire, tome 32, 1912. pp. 337-361.
- André Plassart, Charles Avezou. « Inscriptions du Gymnase de Délos, addenda ». In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 36, 1912. pp. 661-666.
- Charles Picard, Charles Avezou. « La Palestre et le mur de Triarius à Délos ». Extrait de « Mélanges Holleaux : recueil de mémoires concernant l'Antiquité grecque », 1913.
- Charles Picard, Charles Avezou. « Inscriptions de Macédoine et de Thrace ». In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 37, 1913. pp. 84-154.
- Gustave Blum, Charles Avezou. « Inscriptions de Phocide ». In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 37, 1913. pp. 443-446.
- Charles Picard, Charles Avezou. « Les fouilles de Thasos (1912) ». In: Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 57ᵉ année, N. 5, 1913. pp. 360-378.
- « Les fouilles de l'Ecole d'Athènes à Délos (1909-1912) ». In : Revue de l'art ancien et moderne. XXXIV, juillet-décembre 1913, pp. 113[2].
- Charles Picard, Charles Avezou. « Les fouilles de Thasos (1913) ». In: Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 58ᵉ année, N. 3, 1914. pp. 276-305.
- Charles Picard, Charles Avezou. « Le testament de la prêtresse thessalonicienne. ». In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 38, 1914. pp. 38-62.
Annexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Gaston Deschamps, « L’Institut de France et la guerre ». In: Revue Des Deux Mondes (1829-1971), vol. 37, no. 4, 1917, pp. 885–913.
- Pierre Ducrey, « 100 ans de fouilles et de recherches de l’École française d’Athènes à Philippes (1914-2014) ». In: Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 158e année, N. 4, 2014. pp. 1449-1462.
- Gustave Fougères, « Nos deuils ». In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 39, 1915. pp. 5-10.
- Charles Picard, « L'Ecole française d'Athènes de 1914 à 1919 ». In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 44, 1920. pp. 3-28.
- Charles Picard, « Portrait d'homme inconnu, tête de bronze trouvée par Charles Avezou dans la «Vieille Palestre » de Délos ». In: Monuments et mémoires de la Fondation Eugène Piot, tome 24, fascicule 1-2, 1920. pp. 83-100.
- Michel Sève, Denis Feissel, « La Chalcidique vue par Charles Avezou (avril-mai 1914). Notes de voyages et inscriptions. ». In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 103, livraison 1, 1979. pp. 229-326.
Liens externes
modifier- Ressource relative à la recherche : Persée
Notes et références
modifier[[Catégorie:Archéologue français]] [[Catégorie:Helléniste français]] [[Catégorie:Décès en novembre 1915]] [[Catégorie:Naissance en janvier 1887]] [[Catégorie:Membre de l'École française d'Athènes]] [[Catégorie:Mort pour la France]] [[Catégorie:Élève de l'École normale supérieure]]
- Catherine Valenti, « L'école française d'Athènes pendant la Grande guerre : une institution universitaire au service de l'Entente », Guerres mondiales et conflits contemporains, no 204, , p. 5-14 (lire en ligne)
- Charles Picard, « L'Ecole française d'Athènes de 1914 à 1919 », Bulletin de correspondance hellénique, vol. 44, , p. 3-28 (lire en ligne)