Utilisateur:Depotterchristophe/Brouillon

Table des Matières

Origine

Anoblissement

Armoiries

600 ans d’histoire

Personnages clés

Seigneuries et châteaux

Liens utiles

Références

Illustrations

Origine

La famille de Potter trouve son origine en 1400 à Renaix, en Flandre Orientale ().

Le premier “de Pottere”  dont la descendance a pu être établie sans faille jusqu’à ce ce jour était Jacob (). Il était très probablement le fils de Gilles de Pottere, Echevin de la ville de Renaix en 1376.

Les de Pottere sont à cette époque des tisserands et négociants en gros de toile.

Ils s’occupent aussi de l’Administration de la cité alors à son apogée.

On distingue trois branches belges descendantes de Hermès de Pottere au 17è siècle à Gand :

  1. de Potter de ten Broeck (branche aînée, Gand, Bruges)
  2. de Potter, éc. & de Potter de Zinzerling, éc. (Bruxelles)
  3. de Potter d’Indoye, éc. (Gand)

subdivisée en 5 sous-branches : Kluizen (Guillaume), Lovendegem (Joseph), Melle (Henri), Torhout (Aymar), Harzé (Clément)

Une branche romane est également reconnue comme émanant de Renaix en 1553 avec Jean (Johan) de Pottere qui émigra en Allemagne du Nord.

Anoblissement

Joseph-Jean de Potter avait vers 1700 un très important commerce de toile, dont certaines spécialisations, comme le lin, lui assuraient la suprématie des marchés mondiaux.

Il est cité par le magistrat de Gand, comme « un des plus considérables et intègres négociants de première classe de cette ville ».

Dans sa requête d'anoblissement, il dit qu'il s'est “comporté honorablement par l'exercice du commerce considérable qu'il fait tant par terre que par mer”.

C’est le 27 avril 1764, Joseph-Jean de Potter, seigneur d'Hoogbouchout, Echevin de la Keure, Député aux Etats de Flandre est anobli par patentes accordées depuis Vienne par l'Impératrice Marie-Thérèse d’Autriche.

Armoiries

Pignates

Apparaissent en 1400 à Renaix avec Jacob de Pottere comme premier porteur connu

Croissants & roses

Apparaissent vers 1670 à Gand avec Hermès de Potter comme premier porteur

Ecartelées avec Baut de Rasmon

Portées par Edouard et Joseph de Potter d’Indoye entre 1800 et 1850 à Gand

Branches éteintes

600 ans d’histoire

1566: Signature du compromis de Renaix par Beernaerdt de Potter (dont descend la branche anoblie), Fiermin et Anth. de Potter, ainsi que par Louis de Potter de la Ligne Romane. Ce compromis était un essai du système de tolérance religieuse imaginé par le Prince d'Orange, et fut de toute évidence rédigé peu après la visite que fit à Renaix Bréderode, le secrétaire du Comte d'Egmont.

1569: Les guerres de religion battent son plein. Liévin de Potter est arrêté, déféré devant l'inquisiteur et condamné à mort le 31 juillet.

Cet événement marque « l'éclatement » de la famille dont seule la branche restée catholique demeura en Belgique, les autres fuyant vers l'Angleterre et la Hollande.

Leurs membres les plus représentatifs succombèrent dans la tourmente, ou, furent voués à l'exil et au bannissement.

Mais les Potter, qui fuirent n'emportant que leur courage, conquirent les premières places dans la magistrature d'Amsterdam et de Emden, où ils recréèrent rapidement d'importantes affaires de drap et de soie, semblables à celles qu'ils avaient été forcés d'abandonner à Renaix.

Vers 1670: Les derniers Potter quittent définitivement Renaix pour s'établir à Gand, où Hermès de Potter et son épouse gisent en l'église Saint-Jacques.

De même que leurs parents émigrés en Hollande, les Potter acquièrent rapidement à Gand, une situation en vue dans le commerce et l’administration de la cité.

1711: Jean de Potter, fils aîné d’Hermès, achète la seigneurie de « ten Broeck »  près de Sulsique. Cette Seigneurie comprenait la haute, basse et moyenne justice.

Ainsi naquit la branche de « ten Broeck ».

1734: Guillaume de Potter, frère de Jean, est nommé Archiprêtre et Vicaire Général. Il prend pour devise « Luceat lux vestra ».

En 1770, Guillaume (de Potter, Seigneur de ter Henne et Langemarck, est nommé Prévôt de la Collégiale Sainte-Pharaïlde à Gand et fut plusieurs fois député des Etats de Flandre.

Joseph-Jean de Potter et Elisabeth-Thérèse Surmont eurent six enfants. Deux de leurs trois fils moururent sans avoir contracté d'alliance, à savoir :

Joseph-Livin-Bernard de Potter, seigneur de Hoogbouchout, Haut poîntre de la châtellenie de Courtrai, député des Etats de Flandre à l'inauguration de Joseph II, conseiller assesseur au Mont de Piété, est décédé en 1781

Jean-François de Potter était membre de la Cour féodale du Vieux Bourg à Gand, c'est-à-dire qu'il s'occupait des affaires féodales, de la haute justice et de l'administration de cette châtellenie, une des plus importantes de Flandre. Avec Jean-François de Potter, le commerce familial connut tout à la fois son apogée et sa fin.

Jean-François avait épousé Colette-Marie Baut de Rasmon, dont il eut dix enfants.

Dont notamment :

Louis-Jean-Ferdinand, échevin des parchons de Gand, Conseiller de préfecture, député du département de l'Escaut au Corps législatif sous l'Empire, membre des Etats provinciaux de la Flandre Orientale, et de la deuxième Chambre des Etats généraux en 1815 et 1816, lors de la constitution du Royaume des Pays-Bas ; ainsi que membre de l'Ordre équestre de la Flandre Orientale.

Louis de Potter épousa en premières noces : Colette Kervyn, et en secondes noces : Marie-Bernardine Kervyn de Volkaersbeke, cousine issue de germain de la précédente. Le fils aîné de son premier mariage, également prénommé Louis, qui épousa Julie Kervyn de Volkaersbeke, sœur de la seconde épouse de son père, est à l'origine, de la branche dite « de Bruxelles » ou « Potter de Zinzerling», suite à l'alliance de Jules de Potter avec la Baronne Céline de Zinzerling, à la génération suivante.

Quant au troisième fils du premier mariage de Louis de Potter, Joseph-Marie-Ghislain de Potter, membre de la Chambre des représentants, conseiller provincial de la Flandre Orientale, Bourgmestre de Kluizen, et directeur de l'Académie des Beaux-Arts à Gand, il fut à l'origine de la branche dite « de Kluizen ». Joseph de Potter avait épousé Mélanie Soenens, dont il eut six enfants.

Edouard, membre du Corps Equestre de la Flandre Orientale, époux d'Hortense de Loose. Edouard de Potter fut le premier à porter le nom d'INDOYE joint au sien et à porter les armes Potter écartellées avec celles des Baut de Rasmon

.

Marie-Barbe de Potter, qui épousa Thadée van Saceghem, lesquels moururent également sans descendance, divisant leur fortune en trois parts, dont la première (Kluizen) alla à leur neveu Joseph de Potter, époux de Mélanie Soenens, la seconde aux descendants de Louis de Potter et de Colette Kervyn, la troisième aux enfants de Charles van de Woestyne (dont la mère était Blondel tout comme la grand-mère de Thadée).

Colette de Potter, épouse de François Surmont de Volsberghe, membre du Conseil du département de l'Escaut et du Corps Equestre de la Flandre Orientale, président du Conseil municipal de Gand et député de la deuxième Chambre des Etats Généraux, dont descendent tous les Surmont, Pierpont Surmont et Piers de Raveschoot.

Julie de Potter, décédée en 1851 sans avoir contracté d’alliance, légua ses propriétés situées à Zwynaerde à ses neveux de Ghellinck.

Isabelle de Potter (1776 - 1855) épousa Charles de Caters, dont elle eut une fille, morte elle-même sans avoir contracté d'alliance.

Joseph-Marie de Potter (1778 - 1850) épousa Reine-Jeanne de Bay, et reprit en 1846 le nom d'Indoye, éteint au décès de son frère Edouard. Joseph-Marie est à l'origine de la branche dite de Melle et portait les armes écartelées.

Reine de Potter, épouse du Chevalier Charles de Ghellinck d'Elseghem, bourgmestre d’Elseghem. Reine de Potter apporta aux Ghellinck, les châteaux de Wannegem (hérité en 1860 par tirage au sort, au décès de sa cousine germaine la Douairière.

En 1893,  extinction de la branche des Potter d'Indoye ou branche de Melle, par le décès sans postérité, de Joseph-Jean. Il choisit pour légataire universel son petit-neveu à la mode de Bretagne : Joseph-Albert de Potter, de la branche de Kluizen, fils de Clément et de Valérie Kervyn.

En 1897, Joseph-Albert de Potter obtint pour lui-même et ses descendants, ainsi que pour son père et les descendants de ce dernier, de relever le nom d'Indoye. Toutefois, il ne reprit pas les armes écartelées avec Baut de Rasmon. Il épousa la Baronne Pauline van der Straten-Waillet, dont il eut quatre fils.

Guillaume et ses descendants de branche de Kluizen.

Joseph et ses descendants de branche de Lovendegem.

Henri et ses descendants de branche de Melle.

Aymar et ses descendants de branche de Torhout.

Tandis que les petits-fils du second mariage de Clément de Potter d'Indoye: Hervé et Etienne de Potter d'Indoye et leurs descendants formeront dorénavant la branche d'Harzé.

Personnages clés

Jacob de Pottere : (ou Jacques) premier ascendant certain, tisserand en 1357 à Renaix, ville adossée aux célèbres métiers d'Audenaerde et Ath.

Hermès de Pottere : échevin de Renaix, protecteur de l'église St Hermès de Renaix

Joseph-Jean de Potter : est anobli en 1764 par patentes accordées depuis Vienne par l'Impératrice Marie-Thérèse d’Autriche.

Liévin : décapité en 1562 par le duc d'albe pour rebellion protestante

Seigneuries et châteaux

La seigneure ten Broeck

La seigneurie d’Indoye

Liens utiles

  • Association de famille de Potter

Références

  • Histoire généalogique des POTTER, Mme Henry de Potter d’Indoye
  • Etats présents de la Noblesse Belge
  • Association de famille de Potter asbl
  • RPJacques de Potter, Rochefort, 1963
  • Archives Nationales de l’Etat belge, Gand.

Illustrations

  • Patente de noblesse de la famille de Potter