Utilisateur:ChateauLeMussain/Brouillon

La maison d'Assche est une famille noble originaire de Belgique. C'est l'une des dix familles de marquis belges.[[1]] Ses origines remontent au 8ème siècle avant que les familles van der Noot et d'Assche ne se voient rassemblées afin d'éviter que le nom et titre d'Assche ne tombent en désuétude. La preuve de l'existence de la famille remonte à 1232.[[2]] Sept familles belges ont une existence prouvée avant le 13ème siècle: les Beauffort, Haveskercke, Lalaing, Arenberg, Limburg Stirum, Ligne et Belgique. En 1816, la famille est inscrite comme membre de l'État noble du Brabant et dirige le corps équestre du Brabant. La reconnaissance de noblesse et des titres de comte van der Noot et de marquis d'Assche est réitérée à cette date avec inscription sur la 1re liste officielle des nobles avec mention que le titre de comte est transmissible à toute la descendance et que le titre de marquis l'est à la primogéniture mâle de la branche aînée. La ville de Asse près de Hamme était anciennement connue sous le nom de 'Assche'.[3] Godefroid et Henri d'Assche furent deux hommes de guerre du XIème siècle.[4] Les deux frères figurent avec un certain éclat parmi les chevaliers lotharingiens et belges qui prirent part à la première grande croisade. Ils appartiennent à l’importante lignée des seigneurs d’Assche, qui, investis de la dignité de guidons héréditaires du Brabant, virent leur descendance mâle et directe s’éteindre vers 1217, année où la dernière représentante de leur nom, Elisabeth, fit entrer les titres de leur race dans la famille des Grimberghe par son mariage avec Guillaume, seigneur de cette maison. Par la suite, le patronyme d'Assche sera reprit par un descendant de la famille van der Noot. La date de leur naissance est inconnue ; mais on peut la placer approximativement entre les années 1050 et 1060. La première fois que leur nom se trouve positivement mentionné, c’est dans l’acte de vente par lequel Ide de Boulogne et ses deux fils, Godefroid de Bouillon et Baudouin, transportèrent au chapitre de Sainte-Gertrude de Nivelles les alleux de Baisy et de Genappe : acte qui, selon le cartulaire de cet établissement, s’accomplit en 1096, dans l’église de Saint-Servais à Maestricht et que Godefroid et Henri d’Assche signèrent comme témoins. Attachés l’un et l’autre à la maison militaire du duc Godefroid, ils partirent avec lui pour l’Orient dans le courant du mois d’août 1096. L’armée lotharingienne prit route, comme on sait, par l’Allemagne et par la Hongrie. Mais, quand elle fut arrivée à la frontière de ce royaume, il fallut négocier avec le roi Kalmany, afin d’obtenir le libre passage à travers ses États. Douze chevaliers furent chargés de cette mission, et à leur tête se trouva Godefroid d’Assche, qui porta la parole au nom de son maître et qui, d’après l’historien Guillaume de Tyr, avait déjà été précédemment envoyé en qualité de négociateur auprès de ce souverain. Lorsque l’armée eut planté ses tentes sous les murs de Constantinople et que l’empereur Alexis eut sollicité à plusieurs reprises Godefroid de Bouillon à venir lui faire une visite dans sa capitale même, le duc, craignant une de ces embûches si familières à la cour de Byzance, fit connaître son refus à l’empereur par l’intermédiaire de trois chevaliers, parmi lesquels nous voyons encore figurer Godefroid d’Assche.[5] A une époque beaucoup plus récente l'on trouve des écrits évoquant les amitiés anglo-saxonnes de la maison d'Assche. En effet, Lord Uxbridge qui conduisit la fameuse charge de la cavalerie lourde contre le 1er corps français à Waterloo en 1815, aurait été un ami de la marquise d'Assche.[[6]] Peu de temps après, gravement blessé à la jambe, Uxbridge fut transféré dans l’hôpital établi par la marquise d’Assche dans son hôtel de la rue Ducale à Bruxelles. La marquise raconte elle-même qu’elle était présente quand on amena le brancard sur lequel était couché le blessé et qu’il eut cette réflexion : « Voyez, marquise, je ne pourrai plus danser avec vous qu’avec une jambe de bois… ».Henry_William_Paget L'ancienne demeure de la marquise d'Assche est aujourd'hui communément connue sous le nom de Palais d'Assche et abrite le Conseil d'Etat à Bruxelles.[7] L'aîné des fils porte communément le prénom de Wauthier jusqu'à la fin du XVIe siècle, puis à nouveau au XXème siècle. Le premier van der Noot dont nous conservions des archives est Wauthier III qui, en tant qu'échevin de Bruxelles au XVe siècle, scelle des actes au moyen des armes pleines de sa famille, c'est-à-dire d'or à cinq coquilles de sable posées en croix - blason qu'adopteront la plupart de ses descendants.