Utilisateur:Cerveau mondial/Brouillon

World Brain (film)

World Brain est un film-essai réalisé par Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon en 2015, il est produit par Irrévérence Filmsen coproduction avec Arte Creative, Pictanovo, Le Fresnoy et le CNC. Il est diffusé sur internet sur le site d'Arte[1]. World Brain a été diffusé en 2015 sur la chaîne Arte dans l'émission La Lucarne.

Synopsis

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World Brain est un docufiction transmedia, long métrage et un site interactif. World Brain explore les lieux physiques par les­quels transite le réseau internet: câbles sous-marins, data centers, satellites. À cette exploration se superpose une enquête sur les utopies et les idéologies liées à l’émergence d’une intelligence collective et à l’hypothèse d’un cerveau mondial. World Brain suit les pérégrinations d'un groupe de chercheurs qui tente de survivre dans la forêt avec l'aide des articles de l'encyclopédie Wikipédia (comment faire du feu). Ils utilisent la forêt comme une manière de se relier au réseau. Le film rassemble des matériaux hétérogènes : images scientifiques, interviews, gags, extraits de films, performances, séquences tournées et found footage. Des entretiens (Pierre Cassou-Noguès, Michael Chorost, Kevin Warwick) sont mis en parallèle avec des expériences de survie[2] où participent des artistes et activistes jouant leur prore rôle (Olivier Bosson, Alexis Chazard, Martin Howse) ainsi que des acteurs. Le site interactif est inspiré du Whole Earth Catalog, il prend la forme d'une base de ressources en ligne composé de textes, de références et de vidéos cartographiant les fantasmes autour de l'idée de cerveau mondial[3]. On trouve ainsi des enquêtes sur les Data centers, les câbles sous-marins, le baquet de Mesmer, le magnétisme animal, le laboratoire de schizophrénie contrôlée, la Noosphère, le Mundaneum, transactions à haute fréquence, chatons narcoleptiques, les rats posthumains.

Les artistes

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Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon[4] vivent et travaillent à Paris. Ils interrogent des expériences de modes de vie alternatifs post-internet, le travail et ses mutations (Stockorama, Cyborgs dans la brume, Institut Néoténie pour la fin du travail), les lieux d’internet (Globodrome[5], Le Terrier, World Brain, La Société nuage), les images de guerres vues par les caméras embarquées (Dance Party in Iraq), la ville et ses potentiels (Prisonniers volontaires du rêve américain, Random GPS[6], Voyages immobiles[7], Psychanalyse de l'aéroport international[8]). Ils sont invités pour réaliser l'Institut Néoténie et Le monde comme entrepôt pour la Biennale Internationale Design Saint Étienne en 2017.

Distribution

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  • Philippe Durand
  • Selma Fortin
  • Catherine Hargreaves
  • Julien Imbert
  • Stéphane Piveteau

Fiche technique

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  • Réalisation : Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon
  • Production : Lissandra Haulica [1](Irrévérence Films[9])
  • Scénario : Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon
  • Photographie : Marianne Tardieu, Jordane Chouzenoux
  • Son : Pierre Leblanc, Sébastien Cabour, Damien Tronchot
  • Mixage : Christian Cartier
  • Montage : Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon
  • Montage aditionnel : Alice de Lima
  • Musique originale: Jean-Baptiste Droulers
  • Vêtement umwelt : Stéphane Degoutin et Lou Delamare
  • Design graphique : Rebecca Hargreaves et Joffrey Dieumegard (Complexe)
  • Développement du site : Olivier Riquet (CplusR), Guillaume Libersat et Freddy Limpens (Fuzzy Frequency) [2]

Diffusion

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Arte, La lucarne 2015

Sélection

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Liens externes

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[[Catégorie:Plasticien contemporain français]] [[Catégorie:Documentaire]] [[Catégorie:Essai filmique]]

  1. « World Brain », sur arte,
  2. « Le vertigineux fantasme d'un cerveau mondial », sur Makery,
  3. Andreas Rauth, « Dream of reason », Jitter Magazine,‎ (lire en ligne)
  4. « Stéphane Degoutin et Gwenola Wagon, nogo voyages »
  5. Marie Lechner, « Phileas Fogg 2.0 », Libération,‎ (ISSN 0335-1793, lire en ligne)
  6. « Géolocalisation, une théorie de la dérive », sur France Culture,
  7. Marie Lechner, « To go or not to go », Libération,‎ (ISSN 0335-1793)
  8. Frédérique Roussel, « La création contemporaine en transit à la Gaité Lyrique », Libération,‎ (ISSN 0335-1793, lire en ligne)
  9. « Irréverences Films »