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Louis Lumet (1870-1923)

Né à Issoudun (Indre) le 8 janvier 1870, fils de Jean-Baptiste Lumet et Louise Dérouet était selon son livret militaire « un homme au visage ovale, aux cheveux et aux yeux bruns ». Employé d’assurances mesurant 1,68 mètres, il fut exempté du service militaire, puis ajourné à nouveau en 1892 et enfin réformé en 1893. Il est décédé à Paris le 6 décembre 1923 à l’âge de 53 ans.

Il s’intéressa à la littérature, à l’histoire, à la sociologie, au théâtre et aux arts décoratifs. Louis Lumet a débuté dans la littérature à côté de Saint-Georges de Bouhélier, d’Eugène Montfort, au temps de l’affaire Dreyfus. Il fut l’ami d’Albert Fleury et de Charles-Louis Philippe. En 1895, il créa une petite revue L’Enclos fondée avec le concours de ses jeunes amis et qui dura 4 ans. Charles-Louis Philippe y fit paraître ses deux premiers livres : La bonne Madeleine et la pauvre Marte et Quatre histoires de pauvre amour (1897). Léon Frapié, Jean Baffier, JG Prod’homme, Riotor, Lantoine, Hugues Lapaire, René Ghil, Les frères Pelloutier, Lucien Jean ont collaboré à L’Enclos.

Louis Lumet publia de son côté des romans La Fièvre et des Conversations avec Idéa. Il écrivit Hélène, Le Chaos, Les cahiers d’un congréganiste, romans et essais de tendances sociales pour ne pas dire socialistes. Il a fondé L’art pour tous et le Théâtre civique, sociétés de vulgarisation artistique pour faire connaître au grand public les artistes de son temps.

Nommé inspecteur des Beaux-Arts, il écrivit un ouvrage sur le Dessin d’après les maîtres, une Histoire de la grande guerre en collaboration avec Gustave Geffroy et Léopold Lacour intitulée Histoire de la France héroïque et de ses alliés.

Avant de mourir, il venait de prendre la direction des services de propagande de l’exposition des Arts décoratifs modernes de 1925.

Ses collections ont été données au Musée d'Issoudun.