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La raison principale d’une personne voulant adopter un enfant est d’obtenir le statut parental. Il y a plusieurs autres motifs qui peuvent entraîner une demande d’adoption au Québec. Les couples du même sexe, les personnes qui ne sont pas fertiles[1] (infertilité) ainsi que les personnes célibataires sont majoritaires dans les demandes d’adoption. Elles sont restreintes à ne pas pouvoir donner naissance à un humain, elles peuvent donc recourir à l’adoption pour combler ce besoin d’enfanter.


Les couples du même sexe ne peuvent avoir d’enfant puisqu’il y a un manque soit de spermatozoïde ou d’ovule. Il y a eu un énorme débat sur ce sujet[2], mais la loi sur l’adoption pour les couples du même sexe a été établi 2002, ce qui les rendra éligible à pouvoir avoir un enfant sous leur parentalité. Les personnes qui présentent un problème de fertilité ont recours à l’adoption puisqu’ils n’arrivent pas à avoir des enfants de manière biologique. Les personnes n’ayant pas trouvé de partenaire de vie se retrouve à pouvoir choisir d’avoir un enfant sans avoir besoin d’un autre individu. La personne célibataire sera en mesure d’assurer sa vie professionnelle tout en assurant son rôle de parent.


Dans la société actuelle, il y a des motifs d’adoption qui pourraient être néfastes sur les enfants adoptés au Québec. Il y a des personnes qui désirent avoir un enfant afin de continuer la ligné familiale. Lorsqu’un couple a des problèmes à l’interne, avoir un enfant est une solution adéquate. Le besoin d’avoir un enfant peut également provenir de la détermination des parents qui se sentent prêts à prendre en charge un enfant et donc à éduquer un individu d’une manière adéquate afin d’assurer son bon fonctionnement dans la société.


Les paradis fiscaux et les professionnels

Il est important de savoir que les professionnels jouent un énorme rôle dans l’expansion des paradis fiscaux. Selon Ronen Palan[3], les personnes qui sont comptables, juristes, banquiers et les autres experts fiscaux sont beaucoup plus impliqués qu’on le pense dans les paradis fiscaux. Le but, étant d’échapper à l’impôt et à la règlementation, intéressent nos professionnels. Ceux-ci inventent notamment de nouvelles lois, techniques d’évasion et d’optimisation de profits qu’ils vendent par la suite à leur client afin de faire le plus d’argent possible. C’est également ce qui fait prospérer les affaires des paradis fiscaux. Les gens possèdent ses métiers profitent de leur supériorité et de leurs connaissances plus approfondies des chiffres que les habitants des territoires (îles) n’ont pas dans le but d'escroquer ceux-ci. Pour résumer ce phénomène, les professionnels suivent l’argent où il va.


Le problème avec les paradis fiscaux Bien que nous sachions que les paradis fiscaux ne sont pas quelque chose de tout à fait légal, plusieurs problèmes majeurs résultent de ceux-ci. La comptable et fiscaliste Brigitte Alepin[4] a recensé qu’ils privent le trésor public de revenus substantiels et cette évasion fiscale représente 3,5 à 5,5% des revenus totaux de l’État fédéral et provincial. Les analystes ont donc constaté qu’il y avait une fuite des capitaux dans notre économie, ce qui est normal puisque les investissements ne génèrent aucunes activités économiques. Les profits générés sont récoltés seulement par les entreprises et non à la collectivité. Celles-ci ont la chance de payer leurs impôts là où elles le désirent, ainsi là où elles sont le moins élevé et parfois nul. Ce phénomène cause ainsi une concurrence fiscale avec le gouvernement.

  1. Rochon, M, « Stérilité et infertilité » (consulté le )
  2. Herbrand, C., « L'adoption pour les couples du même sexe » (consulté le )
  3. MOATTI, Sandra. « Les paradis fiscaux : entre évasion fiscale, contournement des règles et inégalités mondiales » dans L’économie politique, numéro 42, 2009, p. 22-40   https://www.cairn.info/revue-l-economie-politique-2009-2-page-22.htm [page consultée le 29 avril 2022].
  4. MARCIL, Ianik. « Agir contre les paradis fiscaux » dans Relations, numéro 774, 2014, p.6-7, https://erudit-saintjerome.proxy.collecto.ca/fr/revues/rel/2014-n774-rel01507/72467ac.pdf [page consultée le 29 avril 2022].