Utilisateur:Boumediene15/Brouillon

Guerre d'indépendance modifier
 
Carte du découpage du territoire de l'Algérie combattante en six wilayas, élaboré par les chefs du FLN lors du congrès de la Soummam en 1956, deuxième année de la guerre d'Algérie.

La guerre d’Algérie ou révolution algérienne est déroulé de 1954 à 1962 en Algérie, colonie française depuis 1830, divisée en départements depuis 1848. L'aboutissement est la reconnaissance de l'indépendance du territoire le 5 juillet 1962[1].

En tant que guerre d'indépendance et de décolonisation, elle oppose des nationalistes algériens, principalement réunis sous la bannière du Front de libération nationale (FLN), à la France. Elle est à la fois un double conflit militaire et diplomatique et aussi une double guerre civile, entre les communautés d'une part et à l'intérieur des communautés d'autre part[2]. Elle a lieu principalement sur le territoire de l'Algérie française, avec également des répercussions en France métropolitaine.

Elle entraîne de graves crises politiques en France, avec pour conséquences le retour au pouvoir de Charles de Gaulle et la chute de la Quatrième République, remplacée par la Cinquième République. Après avoir donné du temps à l'armée française pour lutter contre l'ALN en utilisant tous les moyens à sa disposition, De Gaulle penche finalement pour l'autodétermination en tant que seule issue possible au conflit, ce qui conduit une fraction de l'armée française à se rebeller et entrer en opposition ouverte avec le pouvoir, rapidement matée.

La guerre d'Algérie présente un bilan lourd et les méthodes employées durant la guerre par l'armée française (torture, répression de la population civile algérienne) furent controversées. Plus de 300 000 d'Algériens sont tués dans cette guerre, et jusqu'à 3 000 000 envoyés dans des camps de regroupements (sur une population de 10 000 000 de personnes)[3]. Le conflit débouche, après les accords d'Évian du , sur l'indépendance de l'Algérie le 3 juillet suivant, et précipite l'exode des habitants d'origine européenne, dits Pieds-Noirs et des Juifs, ainsi que le massacre de plusieurs dizaines de milliers de harkis.

  1. Reconnaissance solennelle de l'indépendance de l'Algérie par la France (J.O.R.F. du 4 juillet 1962, p. 6483) ; transfert de souveraineté entre la France (J.O. de l'état algérien du 6 juillet 1962, p. 4) et l'exécutif provisoire de l'état algérien (J.O. de l'état algérien du 6 juillet 1962, p. 5). Le GPRA, qui a refusé le 3 juillet la démission de l'exécutif provisoire, fixe la fête de l'indépendance au 5 juillet, jour du 132e anniversaire de la signature de la convention entre le Dey d'Alger et le Comte de Bourmont.
  2. Pervillé 2002, p. 132-139 (chap. « Une double guerre civile »).
  3. « Ombres et lumières de la révolution algérienne », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le ).